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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 11:00

Il y a comme un parfum de combat ultime entre Rocky Balboa et Jake LaMotta, même s’il ne s’agit pas de ces deux héros d’anthologie, bien que ça aurait pu l'être tout autant, mais Peter Segal nous offre beaucoup mieux avec sa pate truculente dans cette comédie barge qui m’a bien fait bidonner.

Trente ans après leur dernier combat Henry "Razor" Sharp et Billy "The Kid" McDonnen, dont les confrontations sportives en étaient à une victoire chacun en attendant d’être départagé par un troisième combat tant attendu, Razor avait alors jeté définitivement l’éponge juste avant, et mettait fin de facto à leur carrière. Un organisateur de combat leur propose de remonter sur le ring, afin de se faire un max de fric et régler les antagonismes passés. L’occasion donc de comprendre ce qui s’est passé, ce qui anime encore autant de haine entre les deux hommes qui ne demande encore qu’à s’exprimer, et quoi de mieux qu’un ring, même à la soixantaine passée.

J’avoue que j’ai beaucoup aimé cette histoire, drôle, passionnante et même émouvante. Elle est bourrée de clins d’œil aux films de Rocky, pleine d’humour et de phrases cultes. La psychologie des protagonistes est intéressante, l’histoire d’amour brisée qui ne demande qu’à se rabibocher, et de relations père fils à rattraper, donnent de l’épaisseur à la trame. Et les combats ne sont finalement pas le vrai centre d’intérêt, mais le point de convergence des frustrations et des sentiments trahis et toujours vivaces. L’occasion aussi de montrer la crise économique qui motive de remettre les gants. Le combat d’ailleurs, est intelligemment dosé, sans longueurs ni pathos. Le final avec le caméo de deux poids lourds de la boxe, est juste excellentissime.

Le casting est superbe avec un Sylvester Stallone (Copland - Cop land) très drôle et émouvant, face à Robert de Niro (Malavita) tout aussi impeccable. Kevin Hart (C’est la fin) est phénoménal, tout comme Alan Arkin (The incredible Burt Wonderstone) est impayable. La très belle Kim Basinger (The informers) est superbe, drôle et attachante. Jon Bernthal (Le loup de Wall street), et Ireland Basinger Baldwin, apparait juste un moment et semble aussi belle que sa maman.

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