Getaway

Heureusement que le film de Courtney Solomon (American haunting) ne dure pas très longtemps, parce que pour le peu qu’il y a à voir, ça parait déjà bien long, pas très crédible et encore moins passionnant. Pour son troisième film dont le dernier date d'il y a neuf ans, autant qu'il en arrête là.

Un ancien super bon pilote automobile se voit obligé, s’il veut retrouver sa femme chérie saine et sauve, de remplir une étrange mission incompréhensible. Sommé de voler une super belle caisse rapide et blindée, il doit parcours la ville de Sofia. Sans logique apparente, il parcourt la ville à tout berzingue, risquant de nombreuses vies, détruisant tout sur son passage, poursuivi rapidement par des centaines de voitures de police qui s’encastrent, se retournent et le perdent pour mieux le retrouver et recommencer sans jamais mettre la min dessus. Une gamine se retrouve bien malgré elle embarquée dans l’aventure et connaissant bien la caisse puisque c’est la sienne. Ce bébé connait toutr de l’informatique embarquée et sans peur devient la partenaire de la folle équipée. Petit à petit nous comprenons l’objectif des ravisseurs.

Rarement il m’a été donné de suivre pareille ineptie dans laquelle je me suis fait chier comme un rat mort. Ça n’a ni queue ni tête, c’est chiant au possible, pas drôle ni palpitant que de voir une voiture tel un jeu vidéo foncer à deux cents à l’heure dans une capitale, que l’on ne visite pas de nuit dans des quartiers pouraves. Rien n’est jamais, au grand jamais crédible. C’est pitoyable et grotesque, et d’avoir osé le réaliser mais surtout d’y jouer. Je me suis ennuyé au possible tant il n’y a aucun humour ni émotion

Ethan Hawke (American nightmare) est lamentablement transparent et insipide, mais foncièrement ridicule. La chipounette Selena Gomez (Spring breakers) tente de changer son image de marque sans convaincre. Elle reste une jolie poupée qui manque de maturité pour la jouer grande. Qu’elle reste encore un peu dans les bacs à sable en attendant sa puberté. Rebecca Budig… qui ?