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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:26

Avec cette histoire, John Turturro, s’est lancé pour son cinquième long métrage dans une comédie douce amère dans laquelle, s’il y a bien de l’humour en filigrane, il en ressort dans une ambiance à la Woody Allen qui imprime d'autant plus son style en étant du casting, dans un cadre étonnant qui m'a laissé quelque peu perplexe.

Le vieux propriétaire d’une librairie ferme boutique, et devient par un concours de circonstance, le mac d’un de ses amis à qui il trouve une belle et riche cliente qui désire avec une amie réaliser un fantasme d’un plan à trois. Incidemment, après un premier et sympathique test, le gigolo malgré lui prend gout à cette nouvelle et surprenante vie. Il ne manquera cependant pas un jour de tomber amoureux d’une cliente particulière, en une veuve israélite ultra orthodoxe, habitant dans le ghetto ultra conservateur, hors du monde moderne, telle une secte.

vanessa paradis liev schreiber fading gigolo set 05Au-delà d’une histoire classique qui n’apporte pas grand-chose, ni en humour limité, ni en émotion quasi inexistante, j’en ai surtout retenu un étonnement sidérant quand à certaines pratiques sociales. Ainsi, il est stupéfiant de voir une police religieuse officielle en plein New York, chargée de surveiller et d’intervenir dans sa communauté, prête à appréhender et placer les contrevenants aux lois religieuses dans un tribunal. Il y a un petit air des pays intégristes, qui m’a particulièrement choqué. D’ailleurs, la fin est dans la droite ligne moraliste dont je n’ai trop compris le choix de la jeune femme. Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à en dire, tant mise à part deux ou trois facéties rigolotes, sur un air allénien bien connu, on se laisse bercer par une histoire qui finalement est amusante sur la prostitution masculine, bien que pour le coup, les clients sont dans grandes majorité des femmes superbes, ce qui je pense ne dois pas être représentatif de la réalité, comme les prostituées ne doivent avoir que des apollons. Le tout est enrobé d’une musique jazzy, d’une mise en scène sobre sur un rythme lent. Ça sonne sympa, sans plus, tant au final on ne sait trop où tout cela voulait en venir avec le passage dans la communauté bien fermée et la prostitution.

fadinggigoloJ’avoue que j’ai souvent du mal avec le style de John Turturro (Transformers 3) qui finalement s’en sort bien par une certaine retenue., Woody Allen (Paris-Manhattan) est très drôle en nous ressassant l’éternel même rôle dans un film qu’il aurait pu réaliser lui-même. Vanessa Paradis (Cornouaille) est vraiment pas mal, comme la belle Sharon Stone (Lovelace) et la superbe Sofia Vergara (Machete kills) qui sont sans aucun doute les plus drôles et vivantes dans cet univers mort. Liev Schreiber (Le majordome) de par son personnage est assez détestable à souhait. Ensuite, les Tonya Pinkins, et Eugenia Kuzmina, Jade Dixon et Anna Kuchma, contribuent au mieux dans cette dramatique.

No hiding them: Vanessa Paradis showed off her famous cheekbones while on the set of her new movie Fading Gigolo

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