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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 20:34

Quatre ans après l’énorme succès de Jurassic park, Steven Spielberg réalisait la suite, toujours à partir du roman de Michael Crichton -Le Monde perdu- qui était une suite plus sombre que le premier opus qui m’avait enchanté pire qu’à un gosse.

En effet, après le désastre qui avait failli faire plus de victimes qu’on aurait pu craindre, dont les propres petits enfants du promoteur John Hammond et son parc de rêve rempli d’animaux préhistoriques magiquement revenus à la vie soixante-cinq millions d’années après leurs disparitions, semblait n’être plus qu’un vieux souvenir après une nuit de cauchemar. Il avait simplement négligé d’informer qu’une autre ile avait servi de centre d’incubation et d’élevage, se trouvant à l’abandon total ne demandant qu’à être exploré. Il refait appel à Ian Malcolm, dont sa propre compagne Sarah Harding est déjà sur place pour photographier et étudier de près les grosses bêbêtes. Contraint et forcé, il se rend sur l’île avec son adolescente de fille indisciplinée clandestine, pour une aventure paisible de quelques jours. Mais rien n’est jamais simple, surtout quand le fils de John arrive avec une équipe de chasseurs pour ramener des spécimens au pays, dans l’intention de créer un Jurassic park en Californie. La partie champêtre photos et cueillettes va se transformer en cauchemar des plus meurtriers.

Avec ce deuxième opus, nous quittons l’univers familial plutôt bon enfant, même si des morts avaient été déplorés. Cette fois-ci, c’est vers un film d’horreur, plus sombre et sanglant qui nous est offert, avec nombre de références à King Kong et Godzilla. Comme toujours l’ambiance terrifiante et pleine d’humour se passe de nuit, sous la pluie dans l’angoisse permanente. Les effets spéciaux mais aussi animations mécaniques sont encore plus perfectionnés, avec un réalisme poussé à l’extrême. Il y aussi beaucoup plus d’animaux qui enrichissent un panel plus large et horrifique dans un paysage magnifique qui nous plonge au cœur de la préhistoire.

La réalisation est superbe, sur une trame certes classique mais puissamment efficace. J’ai beaucoup ri mais aussi eu le tracsir à souhait. Je ne me souvenais plus que c’était à ce point de massacre. Un détail cependant casse un peu le charme de la fin. Comment est il possible que tout l’équipage du navire apportant le T-Rex à San Diego soit massacré dans d’atroces mutilations, quand il est encore fermement enfermé dans la soute blindée ? N’empêche, je me suis beaucoup amusé avec un plaisir jouissif sans doute coupable que j’assume entièrement.

Jeff Goldblum (Une famille très moderne) était une fois de plus impayable en trouillard de première devenant un héro à toute épreuve. Ma belle Julianne Moore (Non-stop) est excellentissime, de même Vince Vaughn (Delivery man) en photographe baroudeur assez inattendu. La jeune Vanessa Lee Chester est sympathique et marquante à souhait. Pete Postlethwaite (Killing Bono) est phénoménal, de même qu’Arliss Howard (Le stratège). Richard Attenborough (Grey Owl) égal à lui-même avec cette bonhommie intrigante. Ensuite, les Peter Stormare et Joseph Mazzello, Lex Murphy et Ariana Richards, comme de nombreux autres victimes de la voracité des bêbêtes affamées, sont de l’ambiance générale, et même Steven Spielberg dans un petit rôle, ainsi que la petite Camilla Belle devenue une belle créature, et le sympathique caméo d’Eddie Carr et Richard Schiff.

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commentaires

N
eheh décidement je ne trouve qu'à redire sur vos critiques des Jurassic Park .... ce n'est pas le T-Rex qui a massacré tout le monde dans le bateau ... mais le bébé T-Rex
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