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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 21:40

Après Robocop de Paul Verhoeven, suivi de RoboCop 2 par Irvin Kershner, c’était Fred Dekker en 1993 qui s’était attelé à la tâche de clore la trilogie avec ce troisième opus, dans une continuité d’esprit et d’ambiance, même si cela n’apportait pas grand intérêt, mais restait assez rigolo, surtout avec le temps.

Afin de rentabiliser au plus vite le rachat de l'OCP, une société japonaise veut des résultats concluants. Ainsi, elle souhaite construire au cœur de la ville de Détroit, un quartier gigantesque sous le nom de Delta City. Il lui faut se débarrasser des milliers d’habitants de gré ou de force, avec sa milice, les Rehabs. Face à leur violence et la mort qu’ils dispensent allègrement, les habitants s'opposent par les armes. Comme la police refuse de prêter main forte à l’OCP, et que RoboCop prend parti pour la population, la compagnie décide de reprogrammer le cyborg.

Ce n’est certainement pas le meilleur de la franchise, mais avec son petit côté désuet qui prend une tournure comique malgré la tragédie du récit, c’est le genre de film qui finalement vieilli bien. Et de fait, je me suis beaucoup amusé tant le décalage est grand entre l’intensité dramatique de déportation des habitants, manipulation des souvenirs de RoboCop et les morts qui s’accumulent. Reste que scénaristiquement, il est amusant de voir le combat anti-capitaliste sauvage au pays du capitalisme triomphant, avec un petit esprit un tantinet soit peu anti nippon qui bousculait alors l’économie américaine. La réalisation est tout ce qu’il y a de plus basic, avec une mise en scène qui reste cependant efficace, alternant drame et humour, émotion et actions qui restent tout de même dans la comédie sarcastique.

Robert John Burke (2 guns), qui remplaça Peter Weller pris sur un autre film, joue avec la même efficacité, face à Nancy Allen y est toujours aussi attendrissante. La petite Remy Ryan Hernandez, devenue depuis une belle jeune femme, est époustouflante de spontanéité, quand CCH Pounder (Esther) crève l’écran, comme la belle Jill Hennessy (Molly) et Mako (Crying Freeman) qui sont excellents. John Castle et Bruce Locke, comme Felton Perry (Dumb & Dumber) et Robert DoQui, Bradley Whitford (La cabane dans les bois), ainsi que le duo Mario Machado et Eva LaRue, sont tous aussi marquants et convaincants.

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