Une belle aventure poétique de Peter Chelsom (Hannah Montana - le film), d’après le roman de François Lelord, qui nous entraine dans un tour du monde, à travers la crise de la quarantaine, sur une quête de ressentis des espoirs de jeunesse, pour trouver certitudes et sérénité d’une vie meilleure.
Hector a tout pour être heureux. Sa compagne Clara, belle amoureuse et délurée, un train de vie aisé, et une profession de psychanalyste, dont la clientèle est prospère et fidèle. Mais la routine l’ennuie profondément, et dans sa crise de la quarantaine, il décide de partir à la recherche du bonheur en parcourant le globe. Premier arrêt en Chine, où il fait la rencontre d’une belle jeune femme sans se douter dans son immense naïveté qu’elle est prostituée et non étudiante. Puis il part par le Tibet, l’Afrique, où rencontres heureuses ou mésaventures l’attendent jusqu’en Californie pour retrouver son amour de jeunesse. Un voyage initiatique qui va lui permettre de se retrouver.
J’ai beaucoup aimé ce gentil conte, malgré les nombreux clichés sur les différents thèmes et cultures qui frise une naïveté déconcertante, mais qui au final s’avère d’une belle fraicheur qui fait beaucoup de bien au moral. Ainsi, avec beaucoup d’humour et d’émotion, une grande sensibilité et une certaine subtilité, nous suivons ce quadra qui a tout pour être heureux sans s’en rendre compte, et dont ce tour du monde lui ouvrira les yeux. Une sorte de petit Candide voltairien des temps modernes, flirtant avec les faits de société 
comme la prostitution, le trafic de drogue et autres thèmes récurrents avec un état des lieux de la mondialisation. L’amour qui est sous ses yeux en la personne adorable en est un exemple flagrant. J’ai donc beaucoup aimé cette narration tintinesque, aux images vives et lumineuses, dans une succession de rebondissements aventureuses d’où émane un charme envoutant. Les protagonistes sont volontairement stéréotypés pour mieux nous imprégner de divers ressentis afin d’alimenter les contradictions qui se permutent dans l’esprit d’Hector, vers la révélation finale. Un récit, qui marque longtemps.
Avec un beau casting international, dans lequel Simon Pegg (Man up) excelle une fois de plus entre humour et émotion, face à la trop belle Rosamund Pike (Le dernier pub avant la fin du monde) drôle et émouvante. Jean Reno (Antigang), est marquants, de même les Tracy Ann Oberman et la magnifique Veronica Ferres, Toni Collette (Le temps d'un été) bien barge et Barry Atsma, de même la très belle Ming Zhao et Togo Igawa (47 ronin), Christopher Plummer (Meurtre par décret) et Bruce Fontaine, comme Chad Willett et Bernard Cuffling, Stellan Skarsgård (L’oracle) et le jeune Jakob Davies (Si je reste) et la petite Hannah Longworth, qui tous apportent leurs talents et convictions.
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