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17 mars 2018 6 17 /03 /mars /2018 10:51

Un grand merci à Diaphana et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique réalisée en 2017 par Robert Guédiguian (Une histoire de fou), pour une plongée dans la nostalgie.

Quand Maurice est terrassé par un AVC, Angèle rejoint ses frères, Joseph qui lui présente sa jeune compagne Bérangère, et Armand resté avec leur père dans la maison familiale des calanques de Marseille et le restaurant ouvrier. L’occasion pour les trois autour du père moribond, de se retrouver et revenir sur leur passé commun avec les valeurs transmises dans un monde qui a changé. Quand Yvan, le docteur qui suit Maurice trouble Bérangère de son âge est confronté à un malheur avec ses parents Martin et Suzanne amis de longues date, va  les bouleverser.

Une très belle dramatique sur le temps qui passe avec cette amère nostalgie qui ronge les protagonistes.          Ainsi, autour du père, le traumatisme de l’enfant pour Angèle, les restaurant ouvrier pour Armand et la dépression toxique pour Joseph qui en fait fuir sa petite maitresse, se concentre toutes les frustrations de gens qui refusent d’avancer dans la vie, coincé dans un passé révolu et une mentalité marxisto-ouvrier périmée.

J’ai toujours eu beaucoup de mal a comprendre la nostalgie que cultivent ces défaitistes de la vie tels Martin et Suzanne qui en arrivent à l’extrémité somme toute logique. S’en suit sans rapport, avec les jeunes immigrés clandestins qui révèlent l’éducation de solidarité et d’entraide face à une réalité là aussi déformée en voyant dans les soldats comme des gestapistes. Une belle réalisation sur une désuétude de mentalité obsolète sur laquelle Robert Guédiguian cultive lui-même dans son œuvre avec cette nostalgie déprimante avec succès, sur une mise en scène élégante et de superbes images.

Avec les fidèles de toujours, Ariane Ascaride (Le ciel attendra), Jean-Pierre Darroussin (Une vie) abonné aux vieux libidineux dépressifs, et Gérard Meylan (Cézanne et moi), Anaïs Demoustier (Jalouse), Robinson Stévenin (Une histoire de fou) et Yann Trégouët (L'enfant d'en haut) Jacques Boudet (Sales gosses), Geneviève Mnich (Tiens-toi droite) et Fred Ulysse (L'odeur de la mandarine), Diouc Koma, les jeunes Haylana Bechir, Ayoub Oaued et Giani Roux et Esther Seignon,

Le film La villa, distribué par Diaphana et sa page Facebook disponible dans les meilleurs bacs dès le 3 avril 2018 en DVD et bluray au prix conseillé de 19,99€. Il est proposé en version audiodescription pour aveugles et malvoyants, et sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, des scènes perdues, et un reportage sur le plateau du film.

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