Les algues vertes

Un très grand merci à Blaq out et à Arcadès pour m’avoir permis de découvrir cette passionante et angoissante dramatique réalisée en 2023 par Pierre Jolivet, d'après la bande dessinée Algues vertes, l'histoire interdite de Inès Léraud et Pierre Van Hove, sur l’histoire vraie d’une pollution industrielle mortelle en Bretagne.

À la suite de morts suspectes, Inès Léraud, jeune journaliste, décide de s’installer en Bretagne pour enquêter sur le phénomène des algues vertes. À travers ses rencontres, elle découvre la fabrique du silence qui entoure ce désastre écologique et social. Face aux pressions, parviendra-t-elle à faire triompher la vérité ?

Il serait temps d’arrêter de donner des noms anglais pour masquer la réalité des faits et troubler le doute et la confusion voulue que les anglicismes sont incompréhensibles pour la plupart d’entre nous. Les lobbies sont des mafias qui utilisent tous les ressorts du milieu en menaces, pressions, corruptions comme dans les républiques bananières. On a bon  dos d’exiger d’autres pays de lutter contre la corruption. C’est le cas aux gouvernements et parlements successifs avec des accointances entre le monde politique et le monde des affaires jusqu’à pour certains réclamer la dépénalisation de la drogue. À ce titre, nous sommes champion de subventions, qui permettent, notamment dans le cinéma de contrôler, sélectionner et diffuser ou non des associations, des radios ou des films aux sujets calibrés, insignifiants et léthargiques.

Certes, cela n’est pas nouveau, mais encore plus flagrant dans le monde agricole au prix de milliers de paysans poussés au suicide et leurs faillites au profit de plus gros de l'industrie agroalimentaire réuni en une organisation mafieuse de fédération, et à notre santé que les produits chimiques pour des rendements et des profits considérables à certains gros mafieux, outre la faune et la flore en danger d’extinction, tue les consommateurs que nous sommes en des maladies en pleines recrudescence.

Avec ce film, tiré de l’enquête journalistique d’Inès Léraud, c’est la révélation de la pollution mortelle des algues vertes, issue du lisier, les déjections porcines, rejetées dans les champs, les rivière, les nappes phréatiques et la mer. Passionnant et angoissant, bien que le côté nationaliste bretonneux soit hors sujet, le film dévoile un scandale de plus, que depuis 1971 avec l’apparition de cette pollution, rien ne semble malgré tout avoir changer, cette année encore, les algues vertes se portent bien, comme les boues rouges dans les calanques de Cassis, ou aux Antilles avec les Sargasses d’hydrogène sulfuré ammoniaquée, entre autres scandales des pesticides dans les bananerais avec le Chlordécone en toute connaissance de causes des dégâts dramatiques irréversibles sur la totalité de la population contaminée des Antilles.

Il serait temps, que la puissance que nous sommes, consommateurs et producteurs respectueux, prenions nos responsabilités afin de faire face en des campagnes de pressions « boycottes » pour mettre à bas ces mafieux toujours à la pointe du progrès pour nous voler, nous contaminer et nous tuer et les mettre au pas pour notre sécurité sanitaire et plaisir de consommer de meilleure qualité. Les règlements de l’Europe ne déplaisent pas les paysans, mais les industriels en les manipulant. Aux paysans aussi de changer de fédération. À nous tous, nous sommes plus puissants que mafia et corrumption.

Avec Céline Sallette, Nina Meurisse, Julie Ferrier et Jonathan Lambert, Pasquale d'Inca, Adrien Jolivet, Clémentine Poidatz, Françoise Comacle et Jonathan Lambert, Éric Combernous, Hervé Mahieux, Arnaud Stephan et Marc Brunet, Yann Dénécé, Benjamin Broux, Christophe Gendreau et Pierre Le Baleur.

Le film Les algues vertes, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 2 avril 2024 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version sous-titrés français pour sourds et malentendants et en audiodescription pour aveugles et malvoyants. Dans les suppléments, Court métrage : Mona Lisier de Clode Hingant (2004) avec Clémentine Célarié, Bernard Farcy et Joris Pace.

Comments

[dasola]

Bonsoir Bob Morane, j'ai lu le roman et j'ai vu le film : très bien tous les deux mais la narration n'est pas faite sous le même angle. Dans la BD, c'est la journaliste qui a mené l'enquête qui est la narratrice.Elle est hors champ. Bonne soirée.