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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 15:14

De ce film, je n’en connaissais que sa version cinéma qui m’avait marqué. Dans le dvd, trois fins alternatives donnent des visions différentes et plus dures. Mais il y a aussi la version director’s cut, telle que l’avait écrite, souhaitée et réalisée les deux réalisateurs. Celle-ci, beaucoup plus sombre et glauque est au final beaucoup plus percutante. La version cinéma est typique de ce qu’Hollywood nous vend en permanence. Aseptisé, doucereux, happy end ou fins softs…. Pour une fois, un scénario était novateur, tant dans sa démarche que dans sa philosophie. Un jeune homme, atteint d’une maladie héréditaire ayant la capacité de revenir dans son passé, va tout tenter pour corriger des actes qui ont touché sa vie et de ses proches, dont celle qu’il aime depuis toujours. Mais ce n’est pas sans risque de bouleverser ainsi, en rendant des destins plus heureux cela créé d’autres catastrophes, d’où la théorie du chaos déclenchée par l’effet papillon. Sauf qu’à force de changer et de réparer, il détruit sa santé et sa propre vie, et comprend qu’il lui suffit d’une seule action simple et définitive… sauf que même les trois fins ne peuvent pas être logiques. D’où l’intérêt de la version initiale, qui s’avère beaucoup plus impressionnante et violente avec cette fin unique, terriblement glauque mais tellement plus forte et logique. J’y mets un bémol quand même sur ses frères précédents qui auraient fait le même choix que celui du héros malheureux. En tout cas, j’ai une nette préférence pour cette vraie fin. J’avais adoré la version en salle, j’adore encore plus celle en dvd. Dans ce casting, apparaissent des interprètes sur trois générations, tous autant marquants par leurs brillants talents. Ainsi, les petiots de sept ans, Logan Lerman (Le monde de Charlie, Bill), Sarah Widdows, Cameron Bright et Jake Kaese, tout comme ceux de treize ans, John Patrick Amedori (Timer), Irene Gorovaia, Kevin G. Schmidt et Jesse James, chacun apportent leur émotions avec beaucoup de conviction. Enfin, Ashton Kutcher (Happy new year) se révélait excellent en plus de son charme. La trop craquante Amy Smart, belle, charmeuse dégage une telle émotion doublée de talent qu’elle en est marquante. Elden Henson (Eldorado la cité d’or), et William Lee Scott sont remarquables car ils leurs faut changer plusieurs personnalités en fonctions des revirements de destins. Sans oublier Eric Stoltz qui est terrifiant.

 

4 étoiles

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