The Host

A l’initiative de Chris s’ouvre aujourd’hui la semaine du cinéma coréen. J’avoue avoir un petit faible pour le cinéma asiatique, et pas seulement les animés. Japon, Chine, Hong Kong, et Sud Corée, entre autres, produisent beaucoup de très bons films, dépassant souvent en qualité largement nombre de productions hollywoodiennes qui n’hésitent pas à en faire des remakes. Quelques exemples…

Il y a un côté surréaliste dans ce film fantastique, qui navigue entre sujet grave avec horreur, tendresse et humour, qui fait qu’on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser. Mais bien que déroutant, comme finalement souvent dans les films asiatiques, d’être ainsi balloté et surpris, on aime ça. Joon-ho Bong, comme dans Memories of murder, sait nous prendre comme il faut pour nous entrainer dans son univers. Il critique l’armée américaine sur le sol Sud Coréen et ses pollutions chimiques ou de cet accident impuni qui avait tué deux jeunes adolescentes, tout ce qu’il y a de plus véridiques. Des contentieux politico-sportifs aussi, avec le vol de la médaille d’or en tir à l’arc au profit d’un américain d’une manière éhontée, etc… que l’on retrouve dans le film au travers de la trame et des personnages. Ce monstre qui sort du fleuve et attaque ainsi la population, peut être le symbole de cette occupation américaine sans aucun respect de la population coréenne. Film politique et écologique qui reflète le sentiment de ras le bol du pays. Une préquelle a été réalisé, The host 2 par Ning Hao, mais pas vu, et utile ? Le parterre d’interprètes est superbe. Kang-ho Song, Hie-bong Byeon et Hae-il Park offrent tous leurs talents et convictions. Doona Bae, excellente dans Air Doll, affirme son talent. Un film magnifique à voir et revoir 

Comments

[ffred]

Il faut que je le vois celui-là...