One Piece Z

Criard, brayard, gueulard, insupportable. Pas drôle et pénible. C’est le douzième film de la série One Piece d'après le mangaka Eiichiro Oda, et ça ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Réalisé par Tatsuya Nagamine, au demeurant capable du meilleur, comme dans ses trois autres réalisations. Sans doute parce que je n’ai vu aucun de tous les autres opus, je me suis très vite ennuyé dans cet univers à la Dragon Z, Chevaliers de Zodiac et autres mangas qui passaient régulièrement en masse dans les années 80. Du coup, c’était extrêmement confus, mais surtout avec un graphisme agressif, aux couleurs blafardes et aux mouvements permanents qui fatiguent très vite les yeux. Les hurlements de débiles m’ont éclaté les tympans. Nous sommes à des années lumière de la qualité des Hayao Miyazaki, Makoto Shinkai, Satoshi Kon ou Keiichi Sugiyama, de Yoshifumi Kondo, Hiromasa Yonebayashi ou encore Tomomi Mochizuki pour ne pas les citer tous tant il y a de talentueux réalisateurs japonais. Et se pose cette question lancinante sur la raison de passer un tel navet scénaristique, au graphisme industrielle de série télé sur grand écran, quant tant d’autres mériteraient mieux. Sans vouloir jouer les vieux cons…