Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 septembre 2018 7 23 /09 /septembre /2018 09:54

Un grand merci à Elephant Films pour m’avoir permis de découvrir cette très belle série historique sud-africaine réalisée en 1986 dans une version restaurée haute définition en Blu-ray édition 30ème anniversaire, de William C. Faure, en dix épisodes de 50 minutes, écrit par Joshua Sinclair inspiré par les écrits de négociateurs ayant traité avec Shaka Zulu. La série reconstitue la vie et ascension d’un fils de prince illégitime en puissant monarque.

De la petite colonie hollandaise et britannique en Afrique du Sud, l'inquiétude monte sur la puissance des zoulous sous la coupe du terrible roi Shaka. Après son naufrage sur les côtes zoulous, le lieutenant Francis Farewell est invité avec sa petite troupe, dont le docteur Henry Francis Fynn et Nathaniel Isaacs, par le roi de l’empire zoulou.

L’occasion de découvrir l’histoire de ce puissant monarque, fils illégitime d’un prince zoulou et de Nandi une jeune fille, qui en quelques années, de guerres et d’alliances, assassinats et cadeaux, va de venir un morarque craint et puissant. Il va constituer une armée puissante, en changeant les mentalités guerrières et militaires.

Une très belle reconstitution de la vie d’un chef de guerre africain qui de fils illégitime d’un prince constitua un empire zoulou puissant par la force, la persuasion politique et alliances ou des cadeaux.

Il permît aussi l’intrusion hollando-britannique, grossière erreur. Homme sanguinaire avec son peuple, et avec ses ennemis, il développa l’esclavage en vendant les siens aux portuguais. Mais il a fait de sa nation un peuple de guerriers qui infligera cinquante ans après sa mort la plus grande défaite militaire anglaise lors de la bataille d'Isandlwana en 1879. L’histoire de Shaka est surtout connu des récits et témoignages de Francis Fynn et Charles Rawden Maclean et Nathaniel Isaacs -depuis largement contesté sur la violence de Shaka pour de meilleures ventes.

J’ai beaucoup aimé suivre cette évolution d’un ambitieux dans cette immersion totale de la société zoulou tribale et cruelle dont on sent la peur en permanence, la vie ne vaut pas grand chose, tout pour le clan sans individualisme, entièrement soumis au roi. Et ces européens qui en profite pour leurs affaires mais aux témoignages préçieux. Une belle fresque historique.

Avec les excllents Henry Cele, Edward Fox (L'importance d'être constant) et Robert Powell, Trevor Howard, Fiona Fullerton, Christopher Lee (Le hobbit : la bataille des cinq armées), Dudu Mkhize et Roy Dotrice, Gordon Jackson, Kenneth Griffith et Conrad Magwaza, Patrick Ndlovu, Roland Mqwebu, Gugu Nxumalo et Tu Nokwe, Vuyisile Bojana, Bingo Mbonjeni et Simon Sabela, Sam Williams, Alex Heyns et Graham Armitage, Geoff Albert et Sonke Buthelezi, John Carsonet les jeunes Khumbulani Cele, Glen Gabela et Phillip Majola.

La série Shaka Zulu, distribué par Elephant Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 22 août 2018. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et audio français.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 18:00

Un très grand merci à Spectrum Films pour m’avoir permis de découvrir cet excellent western moderne féministe indonésien réalisé en 2017 par la réalisatrice Mouly Surya, pour un troisième long métrage qui nous plonge au cœur de la campagne dans une intrigue violente et salvatrice dans une angoisse jouissive.

Dans une des îles indonésiennes, en pleine campagne isolée, la jeune Marlina vit seule depuis la mort de son mari. Quand un homme vient lui annoncer que son gang va lui voler tout ses biens et qu’elle sera violée par les 7 voleurs. Marlina ne peut que se faire délester de son bétail et préparer leur repas avant d’être violer.

Mais marlinda est décider à ne pas se laisser faire sans réagir et élimine la plupart des gangsters. Dès lors, elle veut obtenir justice et se rend au commissariat pour une prise de conscience d’émancipation, auquel son amie Novi au bord de l’accouchement est entrainée.

J’ai adoré ce western moderne féministe dans un cadre magnifique sur une réalisation très personnelle et en même pleine de références et de cultures cinématographiques variées. Ainsi, d’entrée de jeu nous savons le sort qui est réservé à cette jeune femme à qui l’on vole tout ses biens, et qu’en plus un viol collectif l’attend, comme si cela allait de soit de traiter une femme comme une moins que rien. S’ensuit une réaction défensive dans une ambiance lourde et violente dont la fatalité va en prendre un coup dans la tête au machisme.

Un réveil de la dignité des femmes, telle son amie enceinte au mari stupide, bête et méchant, telle une révolte bienvenue. Un récit calme et tranquille dans lequel la tension lourde et angoissante, violente et gore s’inscrit dans une logique implacable d’une marche en avant qui n’a pas l’intention de se laisser faire. Une réalisation superbe qui marque de par son style et son jeu de caméra, de part ses interprètes et ses couleurs dans un décors champêtres d’un été estival. Une belle vision de la richesse du cinéma indonésien à découvrir encore plus.

Avec les excellents Marsha Timothy, Dea Panendra et Edgi Fedly, Yoga Pratama, Rita Matu et Mona Anggun, Priambodo Ayez Kassar et Safira Ahmad.

Le film Marlina : La tueuse en 4 actes, distribué par Spectrum Films, est disponible en Combo DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 17 juillet 2018. Il est proposé en version originale indonésien sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec la réalisatrice Mouly Surya.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2018 2 18 /09 /septembre /2018 09:44

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce film démoniaque horreur gore italien réalisé en 1981 par Lucio Fulci (L'enfer des zombies), pour une emprise diabolique d’une des sept portes de l’enfer.

La Nouvelle-Orléans en 1927, le peintre Schweick se fait lyncher, dans un hôtel par la population, pour avoir peint une fresque représentant l’Enfer. Cinquante ans plus tard, Liza Merril hérite de cet hôtel et entreprend de le rénover. Mais, très vite, des événements tragiques se succèdent les uns aux autres. Les ouvriers meurent dans des circonstances mystérieuses et atroces.

Puis, Liza fait la connaissance d’Emily, une jeune aveugle, qui la met en garde contre ce lieu maudit qui abriterait l’une des sept portes de l’Enfer dont le peintre martyr serait le gardien, relaté dans le livre d’Eidon. Le docteur John McCabe va tenter de l’aider et comprendre ce qui se passe avec les morts particuliers.

Dans une ambiance sombre et envoutante, gore et violente, se succèdent des morts dans la bonne tradition où tous finissent par succomber. Pour une des rares fois dans les films du genre, la puissance du diable fait preuve de force et d'efficacité. Bien sûr, le récit est désormais classique avec la force suggestive du démon pour tuer tout ceux qui se rapproche de la porte de l’enfer.

Mais il impose une ambiance et un style résolument novateur. Des originalités avec les yeux vitreux et le mélange des genres zombies et morts vivants plus que des possédés classiques, donne des frayeurs et sueurs froides. Je me suis bien amusé avec l’hécatombe et le gore, dès la première scène avec le peintre, bien que le réalisateur nous a habitué à pire, axant le principale dans le ressenti. Film

d’ambiance entre les images et la musique, et un casting efficace.

Avec les belles Catriona MacColl et Cinzia MonrealeDavid Warbeck, Antoine Saint-John et Veronica Lazar, Larry Ray, Giovanni de Nava (en fait joué à priori par Tonino Pulci) et Al Cliver, Michele Mirabella, Avery Gianpaolo Saccarola et Maria Pia MarsalaLaura de Marchi et apparitions de Lucio Fulci.

Le film L'au-delà, issu de la collection Lucio Fulci, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs en Master 2K restauré - Version intégrale non censurée, Collector Blu-ray + DVD + le livre La Louisiane, territoire des morts de 80 pages rédigé par un collectif et supervisé par Lionel Grenier, dès le 16 octobre 2018. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français, et audio français. Dans les suppléments, Bravo Lucio ! entretien avec Catriona MacColl, Au-delà du gore par Lionel Grenier, Les yeux d’Emily, entretien avec Cinzia Monreale, Arachnophobie, et prologue en noir et blanc, prologue en couleur.

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 18:43

Un grand merci à Pathé pour m’avoir permis de découvrir cette excellente comédie, réalisée en 1981 par Claude Berri (Tchao Pantin), pour une entrée dans le petit monde de l’Éducation Nationale, inspiré du livre de Jules Celma, Journal d'un éducastreur.

Après avoir démissionné de son emploi de vendeur dans une boutique de vêtements pour avoir protesté contre son patron qui venait de gifler un voleur, Gérard Barbier cherche que faire avec sa fiancée Charlotte. Comme il a son bac et aime les enfants, il tente sa chance comme instituteur. Recruté, il est envoyé comme remplaçant dans la classe de mademoiselle Lajoie dans une petite école de la région parisienne. Sans préparation, il va apprendre sur le tas.

C’est avec grand plaisir que l’on retrouve Coluche et sa bonhommie sympathique dans un rôle qu’il porte avec aisance. L’intrigue est un tantinet critique cliché contre l’Administration sans prendre la réelle mesure de la merveilleuse mission de l’enseignement de nos petits garnements, mais dénonce aussi déjà, les manques de moyens de l’État pour le ministère le plus important de tous. Inspiré en partie de l’expérience de Jules Celma qui a fait sa formation sur le tas sans aucun soutien et préparation.

Je me suis beaucoup amusé avec ce récit aux gags et réparties toujours gentils et drôle sans tomber dans la mièvrerie pour une subtilité amusante, et les protagonistes, aux costards taillés sur mesure pour les croquer mais qui font rire tant c’est top. La réalisation est sympathique dans un cadre plutôt agréable pour un premier poste. Les jeunes acteurs sont trop marrants mignons. L’ambiance générale est à la comédie bien déjantée qui redonne la pêche.

Le film est issu du coffret Claude Berri : Intégrale 21 Films, en Blu-ray édition collector version restaurée, qui contient : Le vieil homme et l’enfant (1967), Mazel tov ou le mariage (1969), Le pistonné (1970), Le cinéma de papa (1971), Sex shop (1972), Le mâle du siècle (1974), La première fois (1976), Un moment d’égarement (1977), Je vous aime (1980), Le maître d’école (1981), Tchao Pantin (1983), Jean de Florette (1986), Manon des sources (1986), Uranus (1990), Germinal (1993), Lucie Aubrac (1996), La débandade (1999), Une femme de ménage (2001), L’un reste, l’autre part (2004), Ensemble, c’est tout (2007), Trésor (2009), et 2 Blu-ray de bonus.

Avec Coluche (Tchao Pantin), Josiane Balasko (Retour chez ma mère), Jacques Debary, Charlotte de Turckheim (Loue-moi !), Roland Giraud (Corentin, ou Les infortunes conjugales), André Chaumeau, André Chaumeau, Jean Champion, Georges Staquet, Claude Bertrand, Anne-Marie Jabraud, Yvette Petit et les jeunes Jackson Fontibus, Richard Guy, Max Lechevallier, Frédéric Legros, Camille Clavel, Caroline Moreau, Patrick Regnault et Marie-Isabelle Martinez.

Le film Le maître d'école, distribué par Pathé, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 3 octobre 2018 en DVD. Il est proposé en audiovision, et version sous-titrée pour sourds et malentendants.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2018 7 16 /09 /septembre /2018 19:02

Un très beau film avec cette dramatique animée japonaise réalisée en 2016 par la réalisatrice Naoko Yamada (Tamako rabu sutôrî), sur une thématique douloureuse du harcèlement et de la maltraitance en milieu scolaire, d’après le manga Koe no katachi de Yoshitoki Oima.

Dès son arrivée dans sa nouvelle classe, la petite Shōko Nishimiya, douce et timide, se présente avec son handicap de sourde. Dès cet instant son camarade de classe Shōya Ishida, va lui rendre la vie infernale par un harcèlement constant d’une rare violence avec la complicité de toute la classe et de l’enseignant principal.

Au bout de cinq mois de maltraitance, violence et destructions des appareils auditifs, malgrès toutes ses tentatives pour être amie et intégrée, la petite victime craque et quitte l’école. Enfin dénoncé, le bourreaux est mis à l'écart et rejeté par tous. Des années plus tard, Ishida a apprit la langue des signes et souhaite retrouver Nishimiya pour se racheter après une tentative de suicide, mais Yuzuru la petite sœur protectrice de Nishimiya veille avec méfiance.

Un très beau et dur film dramatique, qui décortique avec beaucoup de justesse de ton malaisé l’extrême violence incompréhensible de cette petite frappe d’ordure psychopathe qui, avec l’aide et la complicité de ses camarades dans la torture physique et psychologique d’une petite camarade. S’ensuit une mise à l’écart du bourreau qui l’atteint au plus haut point passant de coupable à « victime » light qu’il vit mal au point de tenter de se suicider, et prend enfin conscience de ses actes et de la gravité de son ignoble comportement.

Dès lors il va tout faire pour se faire pardonner et oblige ses complices à en faire autant. Hélas, dans la réalité, ces petites ordures ne changent jamais et continuent plus tard dans la violence, notamment conjugale contre compagnes et enfants, sans aucune rémission, jusqu’aux meurtres ou suicides de victimes.

Le film à le mérite de traiter avec lucidité et subtilité un sujet terriblement d’actualité avec beaucoup de sensibilité à l’inverse du très mauvais Ma reum. Le graphisme est beau avec de très bonnes idées telles ce pansement symbolique sur les visages, dans une mise en scène et une animation superbement maitrisée et une belle description des ressentis et de la terrible violence. Petite annotation à l’égard des sous-titreurs, je ne sais pas lire les sous-titrages blanc sur fond blanc et mon japonais est très limité, alors un peu de serti noir autour des lettres serait intelligent.

Avec les voix originales de Miyu Irino, Saori Hayami, Aoi Yûki et Kenshô Ono, Yûki Kaneko, Yui Ishikawa, Megumi Han et Toshiyuki Toyonaga, Mayu Matsuoka, Sachiko Kojima, Hana Takeda et Fuminori Komatsu, Ikuko Tani, Erena Kamata et Ayano Hamaguchi.

 

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 16:53

Un grand merci à Spectrum Films pour m’avoir permis de découvrir cette sympathique comédie dramatique fantastique horreur réalisée en 2016 par Norihiro Niwatsukino, pour son premier long métrage dans un conte moral à l’image du Japon.

Durant l’époque d’Edo (1600-1868), le jeune moine bouddhiste novice Ninko souhaite atteindre le Nirvana par la vertu en étant attentionné et dévoué. Cependant, il dégage un tel aura de charme qu’il attire irrésistiblement les femmes mais aussi les hommes qui le mette en grande souffrance. S’il repousse les uns et les autres, Ninko est sujet à des rêves et fantasmes érotiques remplis de désirs charnels.

Il décide d’entreprendre un voyage de purification et se guérir de ce pouvoir de séduction. Sur la route, il fait la connaissance du samouraï Kanzo qui veut tuer la déesse de la montagne Yama-onna, qui incite les hommes à des relations sexuelles avec des hommes pour absorber leur énergie et les tue.

Il n’y pas que les prêtres à devoirs renoncer aux plaisirs de la chair, les moines bouddhistes également, avec les mêmes difficultés, désirs et fantasmes face aux tentations bien naturelles. Film entrecoupé d’images et d’animés, cette comédie nous entraine dans la lutte permanente de ce jeune moine au sex appeal puissant auprès de la gente féminine et masculine -dont la traduction « malheureusement » est inappropriée- est une belle réflexion sur nos désirs naturel d’amour et de sexe.

Avec des exemples de sutras du pour la sexualité tant désirée et repoussée face aux règles du bouddhisme pour accèder au Nirvana -non le Paradis d’une vie meilleure mais le néant total pour ne plus se réincarner- l’intrigue sous forme de conte aborde la situation sociale du Japon d’aujourd’hui. L’humour est présent à plusieurs niveaux, dans le dialogue, les situations cocasses et les mimiques impayables. Je me suis beaucoup amusé à suivre les pérégrinations de ce moine pris au piège des désirs qu’il suscite comme ses propres envies, et la lutte désespéré qu’il tente de mener face à une vampire pour vaincre et rejoindre le côté obscure de la force démoniaque d'un retournement de situation inattendue.

Avec Masato Tsujioka, Miho Wakabayashi, Hideta Iwahashi, Yukino Arimoto, Chris Katô, Hitoshi Murakami, Yuichiro Iwasa, Masamichi Hagiwara, Tomoko Harazaki, Kazuya Aoki, Yulia Fukatsuki, Momo Nishimoto, Hiromi Sakai, Yûichirô Satô et la voix de Qyoko Kudo.

Le film Suffering of Ninko, distribué par Spectrum Films, est disponible en Combo DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 17 juillet 2018. Il est proposé en version originale XXX sous-titrée français. Dans les suppléments, un court métrage Strawberry Jam du réalisateur, et un entretien avec Norihiro Niwatsukino, et la critique par Les cousins font leur cinéma.

3 étoiles

 

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 10:38

Un grand merci à Pathé pour m’avoir permis de découvrir cette comédie réalisée en 1982 par Jean-Paul Rappeneau (La vie de château), pour  un duo Adjani / Montand dans une course poursuite aux sentiments père et fille endiablée.

Brillante polytechnicienne, attachée au ministre des finances, Pauline Valance est chargée de famille entre ses jeunes sœurs Delphine et Juliette et de sa grand-mère, depuis que son père Victor est parti il y a plusieurs années. Il revient à l’improviste pour faire vendre l’immeuble familial afin de construire un casino au bord du lac Léman avec son ami Raoul Sarazin. Mais le mafieux Nash veut s’en emparer. Pauline s’oppose à son père de toutes ses forces pour sauver l’argent de sa mamie. Son petit ami Antoine Quentin est embringué dans la tourmente père et fille.

Une très sympathique comédie virevoltante et pleine d’émotion entre un peu absent emporté par ses rêves de réussites en espérant racheter ses torts auprès de ses filles. Je me suis beaucoup amusé avec ce beau casting et le talent incommensurable de la très belle Isabelle Adjani tout en nuance et subtilité face à Yves Montant excellent même s’il en fait beaucoup trop en cabot de service de music hall qui détonne souvent, et Alain Souchon toujours juste, drôle et sensible.

Ainsi, sans temps mort sur un rythme vif et alerte aux gags et réparties qui font mouches, l’intrigue du court après moi que je t’attrape dans une recette classique fonctionne à merveille. Le charme des truands fonctionne hélas toujours au détriment de leurs proches. Celui-ci n’échappa pas à la règle en oubliant que l’argent n’achète pas l’amour ni rachète le passé, surtout avec un casino fusse t-il honnête n’en reste pas moins immoral de profiter de l’addiction au jeu pour faire fortune sur leur dos.

Avec Yves Montand (Les portes de la nuit), Isabelle Adjani (David et Madame Hansen), Alain Souchon, Jean-Luc Bideau (Telle mère, telle fille), Pinkas Braun, Lauren Hutton (La famille Jones), Jean-Pierre Miquel, Jean Rougerie, Madeleine Cheminat, les jeunes Jeanne Lallemand et Amélie Gonin, Facundo Bo, Humbert Balsan, Arnaud Bedouët et Albert Begards.

Le film Tout feu tout flamme, distribué par Pathé, disponible dans les meilleurs bacs dès le 3 octobre 2018 en combo collector DVD + Bluray. Il est proposé en audiovision, et version sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les supplèments, Quand Jean-Paul rencontre Isabelle, un entretien avec le réalisateur et les témoignages de Pierre Lhomme et Thierry Chabert, et un entretien inédit avec Jean-Paul Rappeneau.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2018 4 13 /09 /septembre /2018 16:16

Un grand merci à TF1 Vidéo et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir cet excellent documentaire réalisé en 2018 par Théo Schuster et Emmanuel Le Ber pour nous replonger au cœur de ce fabuleux mondial de football côté coulisses avec une ferveur inégalée.

Du premier jour de l’arrivée des 23 joueurs sélectionnés pour participer à la coupe du monde de footbal sous la houlette de l’entraineur Didier Deschamps jusqu’à la victoire de la final, vue du côté des coulisses. Jour après jour, match après match, nous assistons à la préparation physique et mentale, aux entrainements et matchs amicaux avant la grande aventure humaine et sportive.

Invité dans l’intimité des joueurs à chaque instant, nous sentons monter l’assurance et la volonté de gagner avec cette famille qui se construit dans la solidarité et l’amitié d’un bloc de 23 joueurs et tout l’encadrement d’entraineurs, de médecins et de préparateurs physique. Un immersion totale dans une ambiance extraordinaire qui restitue ce que nous avons vécu de l’extérieur et qui se ressentait sur le terrain dans cette fabuleuse envie de gagner pour eux comme pour nous dans une liesse magique.

De beaux portraits humains de joueurs qui nous font oubler les cailleras de la génération précédente, de l’extraordinaire magnétisme de l’entraineur et sa méthode personnelle pleine de volonté sportive et humaine. Une équipe qui de passable dont on n’aurait jamais imaginer pareille issue glorieuse tout en l’espérant dans nos rêves, monte progressivement en une équipe de vainqueurs qui ne lâchent rien, qui mouille le maillot bien décider à rentrer avec le trophée.

J’ai retrouver toutes les sensations de ce tournois, d’ambiance et d’émotions -énormes avec Jean-Pierre Papin-, de joie et d’impatience qui nous ont tous unis autour des bleus pour un bonheur intense au-delà du sport, au-delà de la deuxième étoile vers une union de valeurs

républicaines et de toutes les diversités qui composent notre pays.

Avec les héros de cette magnifique épopée glorieuse Hugo Lloris, Benjamin Pavard, Presnel Kimpembe, Raphaël Varane, Samuel Umtiti, Paul Pogba, Antoine Griezmann, Thomas Lemar, Olivier Giroud, Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Corentin Tolisso, N'Golo Kanté, Blaise Matuidi, Steven N'Zonzi, Steve Mandanda, Adil Rami, Nabil Fekir, Djibril Sidibé, Florian Thauvin, Lucas Hernández, Benjamin Mendy, Alphonse Areola, Didier Deschamps, Guy Stéphan, Noël Le Graet, Franck Le Gall, Franck Raviot, Grégory Dupont et Jean-Yves Vandewalle.

Le documentaire Les Bleus 2018 : Au coeur de l'épopée russe, distribué par TF1 Vidéo, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 8 septembre 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version sous-titrée français pour sourds et malentendants.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 09:29

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce réalisé en 2017 par Chloé Zhao (Les chansons que mes frères m’ont apprises) qui pour son deuxième long-métrage poursuit dans cet univers entre l’homme et les chevaux, symbolique de la liberté perdue du peuple sioux internés dans les réserves, et le choix du changement de vie et passage à la vie adulte.

Après un tragique accident lors d’un rodéo dans lequel le jeune Brady Blackburn voit sa carrière montante s’arrêter net. Il doit renoncer définitivement de monter sous peine de mort. Le cheval et les rodéos sont toute sa vie qu’il lui est très difficile d’abandonner. Il vit dans la misère d’une roulotte de location avec son père Tim alcoolique et joueur addict de machines à sous, et sa jeune sœur adolescente Lilly, atteinte d’autisme dont il s’occupe avec amour. Brady trouve un emploi de commis dans un magasin pour subvenir à la famille, le temps de sa convalescence.

Il rend fréquemment visite à son ami Lane Scott, gravement handicapé moteur par une mauvais chute lors d’un rodéo sur taureau. Trop difficile de renoncer à sa passion, Brady caresse le rêve de retourner au rodéo malgré les risques, et continue de dresser des chevaux et de mon ter son cheval Gus.

Une fois encore, Chloé Zhao trouve le ton juste, l’émotion à fleur de

peau et l’ambiance poétique sombre mais jamais tomber dans la sinistrose pathos. Avec très peu de musique de fond, le récit nous entraine dans le drame personnel d’un jeune épris de liberté et de passion qui voit ses rêves disparaitre à la suite d’un traumatisme accidentel aux conséquences mortel s’il persiste.

Se dégage un amour pour les chevaux, symbole d’une liberté perdue du peuple sioux parqué dans la réserve de Pine Ridge, de l’amour protecteur pour une jeune sœur autiste, d’une amitié profonde pour un ami handicapé gravement et d’un amour de la vie. Si l’on retrouve les thématiques et un bâti semblable au film précédent, les protagonistes en sont tout aussi attachant sinon plus, dans une ambiance doucereuse et poétique, d’une émotion contenue dans un décor sauvage magnifique, désolé et envoutant.

La réalisation nous surprend une fois de plus par un naturalisme du regard de la caméra, toujours au plus près des personnages sans voyeurisme ni malaise, nous intégrant dans ces relations qui tissent une toile magique invisible entre les uns et les autres comme une grande famille loin du schéma habituel des amérindiens traditionnels. Aucune nostalgie, aucun larmoiement ni plongée sinistre d'une Amérique profonde glauque, juste une ode à la liberté, à la vie et à l’espoir de changement malgré les difficultés et les douleurs.

Avec des interpèretes amateurs de qualité, tels Brady Jandreau, Tim Jandreau, Lilly Jandreau, Leroy Pourier, Cat Clifford, Tanner Langdeau, James Calhoon, Lane Scott, Cameron Wright, Jordon Slick Phelps, Donnie Whirlwind, Terri Dawn Pourier, Allen Reddy et Greg Barber, Derrick Janis, Todd O'Brian, Gabrielle Waln et Griffin Grooms.

Le film The rider, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 26 septembre 2018 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec l’acteur Brady Jandreau, et un entretien avec la réalisateur Chloé Zhao.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 10:36

Grâce à ESC Editions, j’ai eu le plaisir de découvrir ce drame psychologique réalisé en 1957 par  Henry Hathaway (La rose noire), pour un superbe huis clos dans le désert symbolique d’un trio à la recherche de soit.

L’arrivée de Paul Bonnard à Tombouctou au Mali ne passe pas inaperçue dans la ville, surtout auprès du préfet un jour d’enterrement. Ce français recherche un guide expérimenté pour l’emmener au cœur du désert du Sahara. Un aventurier américain, Joe January, accepte contraint de mener l’expédition.

Paul à en tête de trouver la mythique cité d’Ophir engloutie depuis des siècles sous les sables, selon les indications laissées par son défunt père qui aurait trouvé la ville et un trésor fabuleux. Ayant sympathisé avec la belle Dita, une prostituée qu’il a convaincu de changer de vie, Paul et Joe sont rejoins par la jeune femme. Commence pour eux des épreuves difficile face aux éléments et à eux-mêmes.

Un très beau huis clos dans le désert aux images magnifiques sur une mise en scène soignée et aux dialogues épurés et d’une grande précision d’un récit aux nombreux tiroirs. Le titre français nous trompe quand au sujet de l’histoire et thèmes développés. S’il est bien question d’une cité plus symbolique ds’une quête de soit, le

vrai sujet en est la rédemption de chacun des trois protagonistes.

La prostituée qui veut s’affranchir et retrouver une nouvelle virginité, l’aventurier aux lourds secrets qui va devoir changer, et le français au cœur pur qui se transforme à son tour dans la déception d’un père aux révélations inattendues. Drame psychologique subtile et très sensible, tant dans son récit, son texte que les images et le déroulement de la trame.

Même s’il est difficile d’imaginer qu’avec la latitude et longitudes, Paul et Joe n’est pas devinés qu’il n’y avait pas besoin de traverser le désert -qui s’avère être symbolique du ressenti de la traversée de chacun des personnages- pour arriver dans la magnifique Pompéï des Aurès, la cité de Timgad  bien que tourné sur les vestiges de Leptis Magna en Libye, et qu’elle ne soit pas sous la surveillance de gardiens. Moins encore qu’elle n’ait été déblayée dans ses moindres recoins par les archéologues ou autres pillards, pour retrouver aussi facilement une telle découverte.

L’intérêt est ailleurs pour ce trio amoureux, dont on devine que l’un a été ou amant ou client de la belle, et la tentation sexuelle fait perdre l’esprit aux âmes pures et perdues. Un film superbe, beaucoup plus subtile que le titre malheureux

Avec les excllents John Wayne (Le barbare et la geisha), Sophia Loren (Arabesque) et Rossano Brazzi, Kurt Kasznar, Sonia Moser, Angela Portaluri et Ibrahim el Hadish.

Le film La cité disparue, dans la Collection : Hollywood legends et Hollywood legends premium, distribué par ESC Editions, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 7 août 2018 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Cet obscur objet du désert par Frédéric Albert Lévy, toujours aussi passionnant.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0