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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 18:45

Parce qu’il fait scandale dans les milieux réactionnaires, je me devais me délecter de ce film si décrié réalisé par Conrad Vernon et Greg Tiernan (Madagascar 3), et ça en valait la peine, sans quoi j’aurais loupé une petite d’humour aussi trash qu’irrévérencieuse, merci donc aux fachos pour la publicité donnée.

Afficher l'image d'origine Installées tranquillement dans les rayonnages d’un supermarché, des petites saucisses sont dans l’attente d’être embarquées dans un caddie avec pour rêve de se glisser dans des pains briochés, ou de cette taco lesbienne avec d’autres désirs. Mais les dieux qui les ont choisis vont leur faire vivre l’enfer et non le paradis attendu.

Afficher l'image d'origine Forcément, ils n’y vont pas avec la subtilité -quoique- ni avec le dos de la cuillère sur -ou contre- les religions de tous poil. Ce n’est pas la première fois que pareille métaphore attaque avec autant d’humour, certes ras de la ceinture -mais aussi de la vie- reprenant le concept instauré depuis des siècles par les philosophies religieuses d’être supérieur, de vie après la mort et de paradis et d’enfer. Afficher l'image d'origine Pour ma part, je me suis beaucoup amusé de ce conte burlesque avec les adorables petites saucisses et petits pains coquins. Il n’y a pas de quoi s’offusquer, ni sur le sexe ni sur la religion, nt tout est bon enfant, d’un humour d’ados attardés dont on a vu bien pire par ailleurs, jusque dans la Bible.

Afficher l'image d'origine Une réalisation animée très sympathique, et drôle et même émouvante avec ces légumes écorchés vifs ou ébouillantés. C’est bien pire avec les tourteaux et autres égorgement d’animaux pour les transformer en saucisses et boudins. La mise en scène et soignée pour un récit vif et alerte, dans un graphisme stylisé très agréable aux couleurs vives et lumineuses.

Afficher l'image d'origine Avec les voix des comiques Seth Rogen et Kristen Wiig, Nick Kroll et Michael Cera, Salma Hayek et Paul Rudd, James Franco et Edward Norton, David Krumholtz et Jonah Hill, Bill Hader et Scott Underwood, Sugar Lyn Beard, Danny McBride et Craig Robinson qui ont du bien se marrer au doublage.

3 étoiles

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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 18:58

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce conte fantastique surréaliste réalisé en 1996 par Raoul Ruiz, pour un récit en trois histoires indépendantes avant de se joindre au final pour nous surprendre en apothéose.

Afficher l'image d'origine André se rend à un café tabac pour acheter des cigarettes, fait la rencontre de Mateo Strano, l’ex mari de sa femme Maria. La journée passe en discussion sur ce qui est arrivé à Mateo le jour de sa disparition vingt ans plus tôt, où il loua un immense appartement qu’il fait visiter à André en lui contant une étrange histoire. Alors qu’il se rend à la Sorbonne donner des cours, un professeur renonce et abandonne son métier pour devenir mendiant, dont il gagne beaucoup au grand dam des pauvres du quartier. Il fait la rencontre d’une prostituée qui n’en est pas, sous les jumelles de la mère de l’enseignant. Cécile et Martin sont mystèrieusement invités dans un magnifique château par un majordome étrange.

Afficher l'image d'origine Un très beau film surréaliste à la Luis Buñuel en trois étapes avant une conclusion qui nous entraine dans un conte qui nous déboussole entre le mystère, la folie ou la mort, semant des pistes pour les brouiller avant de révéler d’autres indices jusqu’à ce final. J’ai beaucoup aimé cette fable qui m’a bousculé, poussé à la réflexion, montré des chemins de traverses pour m’orienter ailleurs avec une fin qui en dit long sur le chemin tortueux plein de facétie, d’humour et d’inquiétude. Le lien entre le mal de tête d'André et le marteau de fin est un exemple amusant. Une fable fantastique donc, dans laquelle le personnage principal joue trois rôles différents tout en étant un pour une symbolique multiple. L’avant dernier film de Marcello Mastroianni qui absolument Afficher l'image d'origine génialissime, dans trois personnages, donne la plaine mesure de son talent et porte la trame sur ses épaules. La réalisation est ainsi maitrisée et réglée de telle sorte qu’à peine sortie du premier récit que l’on est embarqué pour une nouvelle aventure dans une autre atmosphère, jouant de nos sens et réflexions sur l’épisode précédant avant de nous retrouver à nouveau dans un univers diamétralement bouleversé, tant dans les décors que le rythme et le ton pour finir en beauté. Un conte qui hante longtemps.

Avec dans ce très beau casting, Marcello Mastroianni (Chroniques des pauvres amants) fabuleux, la belle Anna Galiena et Melvil Poupaud (Victoria), Chiara Mastroianni (Les bien-aimés) et Arielle Dombasle (Valentin Valentin), Marisa Paredes (La piel que habito) et Féodor Atkine (Ce sentiment de l'été), mais aussi Jean-Yves Gautier, Jacques Pieiller (Le temps retrouvé) et Pierre Bellemare (Les Tuche), Smaïn et Lou Castel (Gare du Nord), mais aussi Roland Topor et Jacques Delpi, Marilyne Canto (Mains armées), Guillaume de Tonquédec (SMS) et Nanni Moretti (Habemus papam).

Afficher l'image d'origineLe film Trois vies et une seule mort de Raoul Ruiz, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 15 novembre 2016 en combo DVD + Bluray. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, un documentaire d'Alejandra Rojo, Raoul Ruiz, contre l'ignorance fiction !.

3 étoiles

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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 18:08

Comme à son habitude, Asghar Farhadi (Le passé), nous plonge dans un huis-clos théâtral pour un terrible récit sordide irrespirable de tension d’une violence psychologique dans une ambiance lourde et oppressante.

Afficher l'image d'origineEmad et Rana sont contraints de quitter leur appartement de Téhéran. En dehors de leurs professions respectives, ils sont acteurs de théâtre dont le metteur en scène et ami leur offre gratuitement un logement, le temps de trouver mieux. Un beau trois pièces dont une est fermée avec les affaires de la précédente locataire, chassée pour cause de prostitution. Quand un soir, un client entre dans l’appartement et agresse Rana. Ne voulant pas porter plainte, Emad mène l’enquête aux lourdes conséquences et révélations sur leur mentalité.

https://i.ytimg.com/vi/qGQH--DDOqU/maxresdefault.jpg Je me suis senti désagréablement malmené par cette pièce de théâtre filmée, dont le récit est tendu. Parfaitement mise en scène, la réalisation nous décrit des gens bien sous tous rapports, modernes et sympathiques, artistes ouverts aux autres, qui finissent par révéler leurs côtés sombres et odieux. En effet, bien que l’agresseur soit une crapule, le couple est tout autant parfaitement ordurier. En soit, ces bobos intellos n’avaient Afficher l'image d'originedéjà pas à se débarrasser des affaires de la locataire, puis de se faire justice eux-même. Ainsi, j’ai été tenu en haleine dans cette comédie dramatique, d’une grande modernité d’esprit, avec un parallèle avec la pièce d'Arthur Miller, Mort d'un commis voyageur, et la montée en tension d’une ambiance délétère et changement de caractère. J’ai beaucoup aimé le film, d’une terrible violence rentrée qui explose dans Afficher l'image d'origineune confrontation insoutenable. Magistralement filmé, les interprètes sont également extraordinaires de talent à rendre leurs personnages particulièrement détestables. Déjà que la société iranienne est lourde d’angoisse et de méfiance, se rajoute ces événements révélant encore le pire de chacun masqué par des apparences pleines d’hypocrisies qui font frémir.

Avec les excellents Shahab Hosseini (Une séparation) et Taraneh Alidoosti (Shirin), Babak Karimi (A propos d'Elly) et Mina Sadati, ainsi que Farid Sajjadi Hosseini et Mehdi Koushki, Maral Bani Adam et Ehteram Boroumand, Sahra Asadollahe et Emad Emami, ou encore Sam Valipour, Mojtaba Pirzadeh et Shirin Aghakashi.

3 étoiles

 

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 17:37

Sympatoche et gentillette petite comédie romantique douce amère réalisée en 1994 par Norman Jewison (Rollerball), sur un road movie carte postale amusant bien que des longueurs et excès plombe le récit.

Bonnie Hunt and Marisa Tomei in Only You Parce qu’à douze ans, Faith Corvatch demande par le biais du ouija sous les moqueries de son frère Larry le nom de celui qui sera l’homme de sa vie, elle obtient pour réponse Damon Bradley, nom confirmé un peu plus tard par une voyante de fête foraine. Mais le temps passant sans le rencontrer, Faith se résigne sur la trentaine à épouser sans amour un certain Dwayne aussi gentil que stupide Quand à quelques Afficher l'image d'origine jours de son mariage, un appel d’un ami de son fiancé lui annonce qu’il ne pourra pas assister à son mariage car partant pour l’Italie. Stupeur quand il donne son nom magique. Aussitôt Faith décide de voir cet inconnu à l’aéroport accompagnée de sa meilleure amie et belle-sœur Kate malheureuse en couple avec Larry. Arrivées trop tard, elles prennent prend le vol suivant, bien décidée à voir le visage désigné par le destin.

Afficher l'image d'origine En soit, le récit est assez amusant, vif et alerte même s’il n’est guère convaincant, comme avec ce connard fini de Larry et dont essaie de nous faire croire à un happy end quand on sait qu’un con reste un con et ne change jamais, et que Kate retrouvera Giovanni ou un autre, sauf si conne elle-même... C’est le cas aussi avec Peter Wright qui ne restera qu’un rêve passager pour des raisons similaires. Sympathique donc, mais pas impérissable tout en restant un divertissement

Afficher l'image d'origine Avec la belle Marisa Tomei (The big short) attendrissante à souhait, et Robert Downey Jr. (Captain America: civil war)qui est assez drôle, quand Bonnie Hunt est émouvante et Joaquim de Almeida (Fast and furious 5) aussi détestable sans difficulté. Fisher Stevens (Ave César) et Billy Zane (Zoolander 2), Adam LeFevre (Free love) et John Benjamin Hickey (Truth : Le prix de la vérité), ainsi que Siobhan Fallon Hogan, Antonia Rey et Phyllis Newman, Denise Du Maurier et les jeunes Tammy Minoff, Harry Barandes, Jessica Hertel, sont dans l’ambiance.

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 10:36

 

Un très grand merci à M6 vidéo pour m’avoir permis de découvrir ce superbe et surprenant documentaire fiction réalisé du printemps 2015 au printemps 2016 par Frédéric Fougea, qui nous plonge au cœur de Paris sur un très beau conte sur la fabuleuse richesse animale de la Capitale.

Renard Après avoir chassé la nature de la ville durant des siècles, un jardin à l’italienne de la reine de Médicis, puis des parcs et jardins et la plantation de milliers d’arbres au fil du temps, la nature a repris sa place timidement, avant qu’avec la fin des pesticides l’hymne à la joie et la nature explose véritablement. Ainsi, près de trois espèces animales sauvages  et végétales vivent en harmonie entre buildings, bitumes et asphalte, entre jardins et parcs, balcons et pots de fleurs, fleuve et canal, du haut de la tour Eiffel ou dans les souterrains, la vie a repris sa place parmi nous.

C’est une très belle surprise qu’avec ce superbe documentaire animalier urbain, j’ai été transporté par la qualité de la narration d’Audrey Fleurot, les magnifiques images aériennes comme souterraines, de nuit comme de jour, ainsi que les lumières et couleurs sur un texte intelligent et passionnant, drôle, émouvant et ludique. Avec sa méthode habituelle, Frédéric Fougea écrit d’abord son histoire, puis film et monte son documentaire fiction avec tous les moyens modernes les Afficher l'image d'origineplus perfectionnés tel que drone et hélicoptère, ainsi que des caméras de précision. Il nous nous conte avec fluidité ces centaines d’animaux insoupçonnés de la Capitale qui au fil des années reviennent vivre en ville, s’y adapte et même trouve une vie meilleure qu’à la campagne pleine de pesticides.

Afficher l'image d'origineAinsi, renards et écureuils, faucons et éperviers, papillons Bombix et abeilles, perruches et oies, silures et castors, fouines et lucioles, près de trois mille espèces vivent quotidiennement parmi nous sans que nous nous en doutions. Depuis, je scrute des yeux dans l’espérance de voir faucons et éperviers, ou de ma fenêtre si un renardeau se baladerait en bas de chez moi… Ainsi, cet excellent documentaire nous ouvre les yeux sur la faune qui s’est réappropriée la ville, avec une aisance incroyable et me rassure sur un avenir plus naturel en zones urbaines, malgré les pics de pollution de ces jours derniers sans aucun doute plus politique que polluant. C’est aussi un film sur la Capitale avec des prises de vues magnifiques par le regard des animaux qui nous fait redécouvrir Paris, même pour le parisien que je suis. Pour compléter son film, Frédéric Fougea et Catherine Sauvat ont publiés un livre le livre, La plus belle ville du monde, la vie sauvage à Paris.

Le film La plus belle ville du monde de Frédéric Fougea, distribué par M6 vidéo, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 30 novembre 2016 en combo Blu-ray et DVD. Il est proposé en version originale française avec audiodescription ainsi que sous-titré pour les sourds et malentendants.

3 étoiles

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 18:10

Et c’est reparti pour une nouvelle et longue saga d’après J.K. Rowling dans laquelle David Yates nous entraine avec le même et épouvantable ennuie que les Harry Potter, et dont pas moins de quatre autres films sont déjà annoncés.

Afficher l'image d'origine Dans le New York de 1926, la ville est en pleine ébullition avec des événements étranges qui mettent le petit monde des sorciers en grand danger face aux Fidèles de Salem, bien décidés à éradiquer les sorciers suite aux dégâts de Gellert Grindelwald, en Europe et qui demeure introuvable. C’est à ce moment que Norbert Dragonneau arrive avec dans sa valise d’innombrables Les Animaux fantastiques : Photo Eddie Redmayne, Katherine Waterston créatures fantastiques, dont l’une s’échappe par la maladresse de Jacob Kowalski, un Non-Maj’ qui se retrouve embarqué dans l’aventure, et pourchassé par l'ancienne Auror Tina Goldstein, dont sa sœur Queenie, ne reste pas insensible. D’autant que Percival Graves, directeur de la Sécurité du MACUSA, semble menaçant.

Une fois de plus, mon manque total d’adhésion depuis le début à la saga me me dans l’incompréhension globale. De fait, je suis resté indifférent malgré mes efforts pour m’accrocher, et je devine que nombre de fans ont du trouver leur compte. Par conséquent, j’avoue ne pas avoir d’avis particulier sur la question, sans savoir si j’irai voir les prochain opus d’une longue saga qui s’annonce étirée à l’infinie. D’autant que j’ai cherché vainement des repères avec les Harry Porter dont je ne me souviens plus de l’histoire. La réalisation est soignée, la mise en scène est solide avec des actions à suspens et une dose d’humour toute britannique pince sans rire satisfaisante.

Afficher l'image d'origine Avec un casting sympathique et varié, dans lequel Eddie Redmayne (The danish girl) et Katherine Waterston (Jamais entre amis), Dan Fogler (Une soirée d'enfer) et Alison Sudol sont de bonne compagnie, ainsi que Colin Farrell (American outlaws), Ezra Miller (Suicide squad) et Samantha Morton (Mademoiselle Julie), Jon Voight (Sept secondes en enfer), Carmen Afficher l'image d'origine Ejogo (Selma) et Johnny Depp (Alice de l'autre côté du miroir), de même que Faith Wood-Blagrove, Jenn Murray (Love & friendship) et Ron Perlman (Moonwalkers), ou encore Gemma Chan (Jack Ryan initiative), Kevin Guthrie et Ronan Raftery (Captain america : first avenger).

 

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 15:13

Afficher l'image d'origineTrès moyen petit thriller réalisé pour son premier long métrage en 2014 par Philip Martin, sur un faussaire –forger- qui au demeurant aurait pu être sympathique s’il n’y avait eu autant de mélo et d’approximation sur l’Art en général et les faussaires dont leurs talents peuvent amener à des résultats extraordinaires bien plus flagrant que dans ce petite démonstrationnette.

Afficher l'image d'origineEn prison depuis cinq ans pour couvrir le mafieux Keegan, et alors qu’il ne lui reste plus que quelques mois à tirer, Raymond J. Cutter faussaire réputé veut sortir au plus vite pour les raisons de santé déclinante de son fils Will. En effet, l’adolescent de quinze ans est atteint d’un cancer au cerveau n’en a plus que pour quelques semaines à vivre. Une sortie qui n’est pas sans condition. Afficher l'image d'origineRaymond doit faire une copie d’une toile très célèbre de Monet, afin de l’échanger lors d’une effraction du musée et le vendre à un mafieux sud-américain. L’instinct de l’agent Paisley la mène à suivre Raymond qui souhaite réaliser trois vœux de son fiston avant sa mort, pendant qu’il exécute la commande.

Afficher l'image d'origine A priori, le récit avait pour lui tous les ingrédients pour nous tenir en haleine, moins par la trame que part le sujet. En effet, il est était passionnant de relater l’historique des faussaires les plus célèbres, et surtout leurs fabuleuses dextérité et talent pour reproduire des œuvres majeurs avec une précision incroyable. Pour le coup, ayant moi-même tâté de la peinture à mon petit niveau, où la moindre Afficher l'image d'origineretouche sur mes toiles n’est  pas aussi simple, je me doute du génie qu’il avoir dans la mains, les yeux et la connaissance d’un peintre pour retrouver les gestes, les couleurs et les techniques d’alors afin d’épouser parfaite avec talent et passion, la pâte de l'artiste. Travolta, aussi bon acteur qu’il soit, n’a visiblement pas pris le temps de s’intéresser au métier ni pris de cours pour crédibiliser ses geste et regards, pas même appris à dire en français les Afficher l'image d'origine noms de toiles et artistes. Se greffe cette triste histoire du gamin en fin de vie, narrée avec telle platitude dans un mélo pathos qui n’évoque aucune émotion, pas même d’agacement, notamment cette scène pitoyablement ridicule avec la mère censée junkie dernier degré qui n’a jamais vue son fils. Beaucoup trop de regret, en passant sur le mafieux et son arrestation, la relation avec le père ou l’enquête de la fliquette.

Afficher l'image d'origine Dommage, car le duo était alléchant avec John Travolta (Life of the line) et Christopher Plummer (Remember), alors que le jeune Tye Sheridan (X-Men: apocalypse) est un poil en dessous de ce que nous lui connaissons. La belle Abigail Spencer (Le monde fantastique d'Oz), ainsi qu’Anson Mount (Straw dogs) et Marcus Thomas, Jennifer Ehle (Cinquante nuances de Grey) et Travis Aaron Wade, ou encore Lyndon Smith et Julio Oscar Mechoso (Cake), comme Sean Malone et Owen Burke (Equalizer), Steve Sweeney, Bryan Veronneau (Lincoln) et Christy Scott Cashman (Ted 2) sont de l’ambiance générale sans forcer.

1 étoile

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10 décembre 2016 6 10 /12 /décembre /2016 18:12

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce film de science-fiction réalisé en 1966 par Franklin Adreon, pour un récit qui nous entraine dans une course contre la montre dans une interraction du présent sur le futur.

Afficher l'image d'origine Parti de son époque en 2087, le cyborg Garth A7 est envoyé avec pour mission d’empêcher la présentation d’une invention du professeur Sigmund Marx sur la maitrise de la pensée par télépathie, qui deviendra dans le futur l’arme de contrôle de l’humanité par une terrifiante dictature. A son arrivée, Garth prend le contrôle de l’assistante du professeur, la belle scientifique Sharon Mason pour l’aider. Cependant que deux policiers cyborgs du futur arrivent à leur tour pour contrecarrer les plans de Garth.

Afficher l'image d'origine Une bonne surprise avec ce film dont le récit fait penser que James Cameron a du s’en inspirer pour son Terminator dont le cyborg T-800 vient du futur vers le passé de notre présent pour détruire une invention afin d’empêcher une catastrophe à venir. De fait, la narration se laisse vivre avec son côté patiné par les faibles moyens d’alors, avec charme et amusement comme son efficacité et son culot. La trame joue savamment avec l’univers western de la ville fantôme et d’un combat final en sorte de duel classique, parfois comique mais qui marque. Ça m’a bien plu de suivre les péripéties certes convenue Afficher l'image d'origineet limité en moyens, mais fonctionne avec beaucoup de persuasion dans la caméra et le jeu des interprètes. Les films sur le voyage dans le temps sont légions dont Retour vers le futur et font rêver depuis la nuit des temps, avec cette interaction qui peut tout changer, alors que cette version, il est question d’améliorer le futur sans rien bouleverser du présent est assez bien vu, bouclant la boucle.

Afficher l'image d'origine Un casting sympa, avec Michael Rennie (Le monde perdu) et la belle Karen Steele très convaincants, ainsi que Wendell Corey et Warren Stevens, Eduard Franz (La rivière de nos amours) et Harry Carey Jr. (Le bord de la rivière), Adam Roarke et Chubby Johnson (Le mariage est pour demain), Tyler MacDuff et Dale Van Sickel, ou encore Troy Melton et Jimmy Hibbard, Sherry Alberoni et Betty Jane Royale.

Le film Cyborg 2087 de Franklin Adreon, issu du Coffret La guerre des robots dont Le maitre du monde, Objectif Terre et The creation of the humanoids distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 6 décembre 2016 en DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, un livret de 12 pages : Alerte aux robots, et 4 lobby cards.

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 18:13

Thriller policier suspens réalisé par Gavin O'Connor (Jane got a gun), qui nous plonge dans un récit ubuesque d’un autiste dernier degré surdoué au point de ne plus trop comprendre l’intérêt d’une maladie qui n’handicape en rien ou si peu.

Afficher l'image d'origine Autiste gravement atteint, Christian Wolff n’en est pas moins un génie des chiffres, expert-comptable au service des mafias du monde. Quand Ray King de la brigade anti-criminalité du ministère des Finances confie à son analyste Marybeth Medina de pousser des recherches sur cet insaissable homme de main. Lorsque Wolff accepte de vérifier accepte de vérifier les comptes d'une société mafieuse de robotique, il est secondé par la belle comptable Dana Cummings qui décèle des détournements de fonds, les mort s’accumulent autour d’eux. Christian s’avère bien plus qu’un passionné de chiffres.

Afficher l'image d'origine Je me suis bien amusé avec ce récit qui sans innover le genre, se laisse regarder avec plaisir même si sans grande surprise tant tout est rondement mené et calibré. Cependant que l’autiste à la Rain man ne semble avoir aucune difficulté dans sa vie qui puisse déceler le moindre handicape si ce n’est ses relations avec les autres, et encore il s’en tire pas si mal, sauf si le message subliminale sur la violence militaire du père aurait guéri de la maladie, ça se saurait. Nonobstant ce gros détail, le reste de l’intrigue est amusante à suivre, ou du moins on ne s’ennuie pas et même se pique au jeu. Ce n’est déjà pas si mal par les temps qui courent.

Afficher l'image d'origine Un casting honnête avec Ben Affleck (Suicide squad) et Anna Kendrick (Hors contrôle) très convaincants, J.K. Simmons (Les mots pour lui dire) et Jon Bernthal (We are your friends), de même que Jeffrey Tambor (La vie, l’amour... les vaches) et Cynthia Addai-Robinson (Star Trek into darkness), John Lithgow (Interstellar) et Jean Smart (Miss Meadows), Andy Umberger (Rhum express) et Alison Wright, ou encore Jason Davis (Le pacte) et Robert C. Treveiler, et les jeunes Seth Lee, Jake Presley et Izzy Fenech.

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 14:13

Un grand merci à Les films du paradoxe pour m’avoir permis de découvrir ce très beau film sud coréen réalisé en 2007 par Jeon Soo-iI, pour une dramatique sociétale à la Zola très émouvante.

Afficher l'image d'origine Pendant que son père Hye-Geon travaille à la mine de charbon, la petite Yeong-Lim s’occupe du mieux que possible de son grand frère de onze ans Dong-Goo handicapé mental. Quand son père perd son emploi pour raison de santé et sombre dans l’alcoolisme, la petite voit son univers bouleversé en plus d’un avis d’expulsion avant destruction de la maison minière, et doit gérer la famille sur ses frêles épaules chaque jour plus difficilement.

File:With a Girl of Black Soil04.jpg Très beau et tendre film pour un très triste récit qui nous plonge au cœur d’une petite famille ouvrière dans le chaos économique et social. J’ai été très touché par ces portraits attachants qui dégringolent sans rien pouvoir faire, surtout de ces enfants laissé à l’abandon par un père qui renonce à tout vers un destin funeste. La gamine est absolument criante de vérité, jonglant son rôle de petite fille, de petite mère et de femme au foyer, entre un grand frère désarticulé et un Afficher l'image d'origine père en perdition. Un regard sur la classe ouvrière minière en pleine crise économique d’une filière meurtrière sur la santé des ouvriers, comme de la pollution, qui rappelle nos grand-parents. Une vision d’un secteur énergétique dont on se demande comment on peu exploiter encore tant la nocivité est extrême pour un gain peu viable, surtout d’un pays aussi moderne. La scène du bar avec les anciens mineurs est terriblement marquante et d’une universalité humaine incroyable.

La Petite fille de la terre noire : photo Jeon Soo-il, Yu Yun-Mi Une très belle réalisation, dont le peu de dialogue est compensé avec plus de force par les gestes et les regards en un jeu de caméra au plus près d’un réalisme marquant presque voyeur. Une qualité d’image, mais aussi de lumière et de couleurs sur une caméra épaule jetée qui nous intègre encore au cœur de cette famille plongée dans une chute désespérée vers l’enfer. La fin est terriblement impressionnante et hante longtemps.

Avec la petite Yoo Yeon-Mi excellente de maitrise et de talent, face à Jo Young-Jin et le jeune Park Hyun-Woo, tout aussi marquants. Kang Soo-Yeon et Kim Ae-Kyeong, Kim Jin-Hyeok et Lee Dong-Ho, ainsi que  Yoo Soon-Chul et Bang Ho-Seok, Im Jin-Taek et Son Ji-Hyeon.

Le film La petite fille de la terre noire, réalisé par Jeon Soo-iI, distribué par Les films du paradoxe, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 15 novembre 2015. Il est proposé en version originale coréenne sous-titrée français.

3 étoiles

 

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