Film particulièrement mauvais de Barry Levinson (The bay) qui plus est détestable tant dans sa réalisation que dans l’esprit qui règne salement dans une histoire pathétiquement sordide en forme de mauvais pastiche d’American graffiti version jewish movie.
A l’approche des fêtes de Noël 1959. cinq jeunes hommes, amis de toujours se retrouvent dans leur refuge habituel du restaurant, le Diner. Là, ils déversent nombre de vulgarités sur les femmes, leurs familles ou leurs amis. L’un est déjà marié, un autre en passe de l’être, quand les autres trainent toujours leur vie avec la trouille de grandir, de travailler, faire des études, et commencer leur vie d’hommes…. Qu’ils ne sont pas.
Rarement ces derniers temps il m’a été de voir un navet aussi insipide, qui marquent par leur mauvais esprit, une réalisation d’extrême mauvaise qualité aux dialogues épouvantablement nullissime sur une mise en scène d’amateur ou rien ne s’imbrique à minima ne serait-ce que limpide et linéaire classique de base. J’ignore quel message le réalisateur a voulu véhiculer au travers ses personnages particulièrement machistes et phallocrates, rétrogrades, vulgaires et pervers, dont aucun n’est sympathique, mais surtout quelque peu glorifiés, car loin de les critiqué, il semble au contraire les aimer avec tous leurs défauts. Ce n’est jamais drôle ni émouvant, sauf la détresse de la jeune femme giflée et humiliée pour un sordide rangement de disques. Il y règne une ambiance malsaine qui en aucun cas ne peut se prévaloir de représenter une génération, ou alors c’est carrément méga grave et ne m’étonne pas qu’il y ait eu la révolte féministe.
Avec un casting de jeunes interprètes particulièrement mauvais, comme Steve Guttenberg (La tour de la terreur) et Daniel Stern (La vie, l'amour... les vaches) exécrables, quand Mickey Rourke (The informers) est pour une fois à l’inverse excellent. Je n’ai jamais éprouvé pour Kevin Bacon (R.I.P.D. brigade fantôme) d’atome crochus dans son jeu qui se vérifie encore. Ure mieux pour Tim Daly, Michael Tucker et Paul Reiser (Ma vie avec Liberace). C’est surtout Ellen Barkin (Belles à mourir) émouvante, la belle Kathryn Dowling, ou Jessica James et Colette Blonigan, qui s’en sortent bien.