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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 08:23

Histoire de la princesse charmante et du beau au bois dormant, tel pourrait être en résumé la trame centrale. Dans la Chine des Yan, où la guerre ne cesse de rythmer la vie et la mort depuis des lustres, une belle princesse guerrière, entre deux batailles sanglantes, va s’éprendre d’amour pour un pauvre et beau ténébreux qui lui offre son cœur et son amour pour la paix… Raconté comme ça, c’est un peu mièvre j’en conviens. Pourtant, il n’en est rien, car il s’agit d’une belle histoire, dans le style des combats et batailles asiatiques hautes en couleurs et de qualité. Avec pour une fois, même si les armées sont avec de nombreux figurants, point d’hymnes patriotiques justifiants les guerres pour l’union du pays, mais une véritable ode à l’amour et à la paix. J’ai beaucoup aimé la qualité des images, sur une réalisation solide de Ching Siu-Tung, qui ne s’éternise pas sur l’horreur ou la glorification des massacres militaires et nous offre des personnages et des paysages magnifiques. L’histoire est tendre et émouvante dans de beaux décors et des chorégraphies comme toujours de talent. Et le message de paix est d’importance. C’est triste et beau et l’ensemble fonctionne avec beaucoup de charme et un beau rôle féminin. La trop jolie Kelly Chen (Breaking news) fait face au beau Donnie Yen et Leon Lai et Guo Xiaodong avec émotion et conviction.

3 étoiles

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 10:32

C’est une très grande première en beaucoup de chose que ce très beau film. Premier long métrage d’Arabie Saoudite au cœur même du Wahhabisme, qui plus est, réalisé par une femme. Ce film est magique à tout point de vue. Par la qualité de la réalisation, par l’histoire émouvante et par l’extraordinaire talent des interprètes pour eux aussi grande première d’acteurs de cinéma. L’histoire de cette gamine qui veut faire du vélo, quoi de plus banal partout dans le monde mais totalement interdit dans la société saoudienne, nous prend aux tripes dès le début. Des fois que ces chères petites filles perdent ce petit hymen tant convoité, des fois qu’elles puissent prétendre à l’égalité avec les hommes… La gamine est tellement nature, tellement espiègle, tellement hors des normes islamiques qu’elle en est extrêmement attachante tant elle vivante. Le film nous montre le quotidien des femmes qui, de leur naissance à leur mort et dans l’au-delà si celui-ci existe, dans une société archaïque sont soumises à rudes épreuves et sans cesse sur la corde raide. Il faut remarquer qu’elles sont bridées et brisées par elles même tellement elles sont conditionnées. On le voit bien avec ce concours de Coran, qui faut apprendre par cœur sans même se poser de question sur des versets et ayats du code de la femme. Film magnifique et courageux, qui devrait faire réfléchir plus d’une femme de chez nous. L’histoire se suit avec beaucoup d’intérêt et d’angoisse, tant tout est synonyme d’interdit et de punition. Qu’adviendra t-il de ces deux jeunes surprises de « péché » ? ou de Wadjda et son vélo ? et de toutes les autres coupables d’être femmes ? Je me suis senti mal à l’aise pour elles toutes. La jeune Waad Mohammed révèle un talent certain, combinant humour et émotion avec une égale conviction, en espérant la revoir prochainement. La très jolie Reem Abdullah est elle aussi très convaincante dans un jeu sobre et efficace. Le petit Abdullrahman Al Gohani est adorable de naturel, quant la terrible et jolie Ahd arrive avec talent à être détestable. Quel impact pourrait avoir ce film, dans un pays où il n’y a pas une seule salle de cinéma ?

4 étoiles

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 15:36

J’ai juste adoré ! L’histoire est maîtrisée de bout en bout, sans que je n’ai trouvé à redire. Au début je ne savais pourtant pas trop à quoi m’attendre, tant ça commence comme un film d’horreur, et puis le thriller se met en place et la trame nous saisi tranquillement mais sûrement. Certes, j’ai compris assez vite les tenants et les aboutissants, mais c’est manié sans temps mort et avec une telle dérision que je me suis laisser mener avec plaisir par le bout du nez. Et la fin et un petit régal de satisfaction. Je reconnais qu’avec Selma Blair que j’adore (Festin d'amour) je n’avais aucun moyen de résister, au point qu’elle pourrait m’emmener dans les tréfonds de l’horreur avec délectation. Amy Smart (L’effet papillon) est absolument magique jusqu’au bout avec son petit air qui en dit beaucoup. Beau Bridges (Max Payne) et Kevin Pollak (Choose) sont excellents, mais Jason Lee (Clerks 2) est parfait en méchant maladroit. J’aime beaucoup Giovanni Ribisi (Ted) qui est parfait, de même que Jason Antoon, qui nous offre un beau moment de rigolade.

3 étoiles

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 10:11

J’ignore quelle fibre sensible au plus profond de mon être je suis à ce point touché par ce film, mais à chaque fois que je le regarde, mes yeux dégoulinent comme un môme. C’est plus fort que moi. Pourtant, je ri bien volontiers aussi, mais lors des moments les plus émouvants, je suis retourné par une force indicible qui émane du jeu des acteurs, de la mise scène, des images sobres et pudiques et de cette musique envoutante du compositeur Joe Hisaishi. Ça fait beaucoup d’éléments qui donnent ce chef d’œuvre primé à l'Oscar du meilleur film étranger en 2009. Cette histoire est émouvante sur le rapport à la mort et de fait à la vie qui est forcément imbriqué, avec des protagonistes qui nous font réagir nos réactions bien humaines, celles de la peur, du dégout et du chagrin. S’imbrique la relation de ce jeune couple balloté, du père absent et de l’enfant à venir. C’est une très belle histoire, magnifiquement réalisée avec des acteurs excellents. Ainsi, Masahiro Motoki nous touche avec une telle grâce et de tendresse, notamment dans la scène finale avec son père. Ryoko Hirosue, beaucoup plus jeune, dégage elle aussi tellement de douceur et de vivacité enfantine, un peu trop ?, est très émouvante. Tsutomu Yamazaki est excellent tout comme Kazuko Yoshiyuki et Kimiko Yo qui, dans des styles différents, puisent dans leurs talents toutes les émotions qu’ils nous font partager.

4 étoiles

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 15:28

N’étais je pas dans un bon jour ? Toujours est-il que je me suis sauvagement ennuyé dans cette histoire aux multiples histoires, longues, confuses et terriblement bavardes. Ce n’est pas les giclures sanglantes par ci par là qui animent particulièrement l’ambiance. Je n’ai pas trouvé à rire, sauf un sourire en coin de temps à autre. Déception donc, d’autant que de Martin McDonagh j’avais adoré son Bons baisers de Bruges. Je ne sais pas trop où il voulait nous emmener, si ce n’est dans des délires meurtriers et des psychopathes au service d’un écrivain raté et alcoolique. Dommage, parce que côté interprétation, j’ai trouvé que le casting était plutôt bien avec des acteurs très complémentaires. J’ai bien aimé Colin Farrell (Les chemins de la liberté) toujours un peu déjanté, tout comme Woody Harrelson (Defendor) complètement barge. Christopher Walken (La porte du paradis) serait plutôt assez attendrissant quant Sam Rockwell (Conviction) est parfaitement débile. Etonnamment, dans le film, le réalisateur fait dire par un de ses protagonistes, que les femmes ont peu de rôle et meurent vite, et c’est en effet leur sort dans son histoire. Ainsi la magnifique Olga Kurylenko (The expatriate) et l’excellente Gabourey Sidibe ne durent que le temps de mourir. Quant à la belle Abbie Cornish (Sucker punch) fait une apparition à peine plus longue, et meurt aussi dans un rêve. Grosse déception donc…

1 étoile

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 11:00

Vous connaissez sans doute mon attirance pour les films sur les vampires, dont l’origine doit remonter à Nosferatus dans ma lointaine jeunesse. Sans doute aussi que Buffy Summers y a consolidé également. J’en ai donc vu pas mal, divers et variés, des bons et moins bons, et celui-ci trouve sa place dans la bonne moyenne. Pourtant, alors que l’ensemble de l’histoire se tient, avec un début qui est plaisant dans cette entrée en matière sympa d’une histoire d’amour et de la conversion en vampire lors d’un coup de foudre, je n’ai pas été aussi emballé que ça à regret. Kathryn Bigelow (Zero dark thirty) maîtrise parfaitement son art, tant dans la réalisation que dans la narration. Mais si la fin est dans la droite ligne des comédies romantiques avec happy end classique, certaines scènes viennent gâcher l’harmonie par des excès qui ne m’ont pas parus pertinent. C’est le cas ces scènes sanglantes qui dans le contexte n‘apporte rien que du gore qui en va pas avec le ton et l’ambiance. Ainsi, l’épisode dans le bar est de mauvais gout, et la scène finale qui décime les vampires est assez grotesque. Un peu plus de finesse aurait été plus jouissif et donné une plus grande force et cohérence à l’ensemble. Côté interprétation, il n’y a pas grand-chose à redire, tant Adrian Pasdar est très convaincant, face à la mignonette Jenny Wright qui provoque angoisse et émotion avec conviction. Le reste de la troupe, de Lance Henriksen à Bill Paxton, ou de Jenette Goldstein à Tim Thomerson et Joshua John Miller, est dans la bonne ambiance qui leur est dévolu. La petiote Marcie Leeds est très marquante.

2 étoiles

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 15:59

Comment résumer mon ressenti devant ce film ? Long et lent… avec regret. Pourtant, l’histoire est intéressante et la réflexion face au sujet méritait sa place aux regards des événements racontés. En Biélorussie, un homme soupçonné de collaboration avec l’ennemi doit être exécuté pour trahison par la résistance, quant en fait il est innocent. Le piège astucieux mise en place par les nazis, même si classique, va se refermer sur les protagonistes. La réalisation est belle, le jeu des acteurs est excellent, mais cette lenteur excessive et une certaine confusion dans les déroulés et l’intervention des personnages m’ont paru pénible. Enfin, la fin, logique en soit est trop attendue. Avec une bonne demi heure en moins, je pense que j’aurais plus apprécié le film tant j’ai vaillamment lutté contre l’ennui et l’envie de dormir profondément, tant il est vrai qu’il y a peu d’action, peu de dialogue et moins encore à voir perdu dans l’obscurité et la brume. Je ne connais aucun des interprètes, mais ils sont marquants par les émotions qu’ils traversent et savent nous transmettre. Ainsi, Vladimir Svirskiy est excellent, tout comme Vladislav Abashin et Sergeï Kolesov. Même si Julia Peresild fait une courte apparition, elle dégage bien cette fatalité émouvante.

2 étoiles

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 11:27

Ce film réalisé par Gregory Wilson est l'adaptation du roman de Jack Ketchum d'après un fait divers réel des plus sordides, celui de la maltraitance et du meurtre de Sylvia Likens. Ce n’est pas seulement éprouvant, c’est absolument insoutenable. Cette adolescente, confiée à sa tante avec sa sœur, a vécu un véritable enfer vers la fin des années cinquante, ayant été séquestrée, torturée et subit des violences sexuelles jusqu’à ce que battue à mort sous les coups violents de sa détraquée de tante, mais aussi par ses cousins cousines et des petits voisins. L’histoire en elle-même est odieuse, et le film la restitue avec tellement de force que j’en ai été malade. Une fois encore, se bouscule dans ma tête et mon cœur tous les questionnements sur le genre humain. Comment peut-on en être à faire autant de saloperies ? Comment une quinzaine de personnes, jeunes et moins jeunes ont ils pu assister et participer à autant d’ignominies ? Comment pas un seul n’a eu un instant d’humanité aux supplications de la gamine pour alerter les autorités ? Je sais, je suis d’une extrême naïveté et je le resterai toujours tant je n’arrive pas à comprendre d’où provient cette jouissance de la souffrance faite à autrui. La réalisation est parfaitement maîtrisée, tant est qu’en un tel cas ont puisse employer ces termes, et les interprètes sont excellents. Ainsi, la jeune Blythe Auffarth (An invisible sign) joue avec un terrible naturel qui a du lui être pénible. Comment ce rôle odieux n’a-t-il pas collé à vie à Blanche Baker tant elle est convaincante ? Un film qui hante longtemps…

3 étoiles

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 20:36

L’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, continue pour sa 9ème édition avec ce film d’animation Je vous ai compris de Franck Chiche.

Avec le titre, je m’attendais à un documentaire sur les événements d’avril 1961 lors du punch des généraux à Alger … et de fait, si la partie historique en est bien la trame, elle est le fond d’une fiction. La bonne surprise que j’ai eu vient qu’il s’agit d’un film d’animation, qui plus est, d’une très grande originalité. Le film mêle habillement différents supports graphiques tels que la bande dessinée, comics, presque du rotoscoping et du numérique animé. Ça donne un effet très particulier, avec des couleurs des cartes postales peintes de couleurs vives, et des mouvements saccadés donnant une impression bizarre et amusante. Quant à l’histoire, elle est intelligemment écrite. La guerre d’Algérie arrive à son terme, et tous les protagonistes se retrouvent pour un dernier baroude d’honneur. Des généraux tentent un coup d’Etat pour garder l’Algérie française. L’OAS, le FNL, les antis de… les pros de… tous n’en finissent pas de s’entretuer. Nous suivons différents personnages de tous les camps avec le même amour du pays, mais pas dans la même optique de vie. Ce que j’ai aimé, c’est de nous montrer des gens de base qui tous, d’une manière ou d’une autre sont manipulateurs et manipulés, des victimes mais aussi forcément des coupables, et qu’en définitive avec ce lourd passif, après tant de haine, de douleurs, de déchirements et de morts, il est temps de penser à la réconciliation pour une vie sereine. Certes, les profils sont souvent clichés, mais pour une fois ils le sont à bon escient. Aucun d’eux n’est totalement blanc ou noir, aucun d’eux n'est vraiment haïssable même s’ils le sont obligatoirement car ils n’hésitent pas aux pires extrémités, et portent la responsabilité de leurs actes, et le paie cher comme ils le font chèrement payer aux autres. Période terrible, qui est retranscrit avec beaucoup de talent dans l’écriture, tantôt légère voir comique, tantôt dure et violente, tant dans la réalisation que dans les dialogues. J’ai beaucoup aimé le ton général ainsi que la chanson finale interprétée par Rachid Taha. Le jeu des acteurs est un peu spécial, dans le ton frisant parfois le roman-photo mais c’est fait avec beaucoup de naturel et contribue à la tonalité de l’ensemble. Ainsi, Karyll Elgrichi est excellente nous faisant passer de l’émotion à l’horreur avec succès. François Deblock et Damien Zanoly sont complémentaires dans leur réactivité. Mohamed Fellag (Monsieur Lazhar) est une fois de plus au diapason, tout comme la jolie Laura Chiche tout à fait convaincante. Mourad Karoui et Chloé Stéphanie s’imposent également avec conviction.

Le film Je vous ai compris de Franck Chiche, distribué par Arte, est disponible depuis le 23 janvier 2013 en DVD. Il est proposé en version originale française, et pour sourds et malentendants (logo SME) et sous titrage anglais. Il est également composé de plusieurs bonus qui sont très intéressants. Le making of nous montre les différentes méthodes de réalisation, tant dans les décors et accessoires, que la technique numérique et informatique. Un extrait de l’animatique, story board incluant l’image, le son et la musique, permettant de mieux contrôler la réalisation finale. Enfin, un extrait de la BD animée nous donne un aperçu de ce qui est proposé pour les applications pour tablettes et androïdes.

Découvrez d’autres films sur Cinetrafic dans des catégories aussi diverses et variées que dans film recent ou film 2013.

Un grand merci à Cinetrafic et ses partenaires pour me faire partager leurs découvertes.

3 étoiles

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 11:04

J’ai littéralement adoré ! Cette nouvelle réinterprétation du conte de Blanche-neige est revisitée avec beaucoup d’originalité. Dans le plus pur style The artist, retour aux années vingt et le fameux format carré, le noir et blanc et au muet. La réalisation est de qualité exceptionnelle, tant en mise en scène, qu’en contrastes, musique et reconstitution d’époque. Pourtant, au début, je me suis demandé à quelle sauce j’allais être mangé, avec cette histoire de torero et ce ton mi sérieux mi humoristique, et puis rapidement, je suis entré dans le mouvement de la trame qui m’a emporté jusqu’à la dernière seconde dans une exquise jouissance. L’histoire est triste mais drôle aussi par le côté mélièsque de la réalisation et du déroulé des événements qui s’enchainent. Se mêle astucieusement d’autres contes que celui de Blanche-neige, directement ou non, tels que Cendrillon ou le petit chaperon rouge qui sont autant de clin d’œil. Comédie dramatique, très vive et terriblement prenante, dont on voit venir avec angoisse les drames que l’on n’espère pas se réaliser. Les enchainements sont excellents et les interprètes absolument divins. La belle Maribel Verdú est parfaite en méchante belle-mère face à l’excellent Daniel Gimenez-Cacho tout aussi expressif, tout comme Ángela Molina. Belle révélation que la jolie Macarena García, qui impose sa grâce et son charisme. La petiote Sofía Oria est terriblement émouvante et marquante, de même que Inma Cuesta excellente. A découvrir sans plus tarder !

4 étoiles

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