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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 10:07

Un grand merci à Arcadès pour m’avoir fait découvrir ce très beau film réalisé en 2016 par Oliver Laxe, pour son second long métrage, qui nous entraine dans une quête spirituelle, au cœur d’un paysage magnifique.

Une caravane accompagne un cheikh mourant à travers le Haut Atlas marocain. Sa dernière volonté est d’être enterré près des siens. Mais la mort n’attend pas… Craignant la montagne, les caravaniers refusent de transporter le corps. Saïd et Ahmed, deux vauriens voyageant avec la caravane, promettent de porter la dépouille à destination. Mais connaissent-ils le chemin ? Dans un monde parallèle, Shakib est désigné pour partir dans la montagne avec une mission : aider ces caravaniers de fortune.

Un très joli film qui nous entraine dans un paysage magnifique sur un récit de conte qui confrontent des protagonistes aux caractères bien trempés dans des objectifs souvent diamétralement opposés et qui pourtant vont faire route pour une même destinée. Sur une musique de fond lancinante et envoutante qui illustre magiquement la quête de chacun, le récit s’écoule lentement dans une irréalité poétique de la folie vers une ville mirage, Sijilmassa, qui semble ne jamais venir. Une histoire grave qui ne manque cependant pas d’humour, de subtilité et d’émotion. Une très belle réalisation, sorte d’ovni étrange, que des images superbes d’une région magnifique mettent en valeur. Le récit est ardu à suivre, les personnages complexes et la quête impossible à la manière d’Aguire, la colère de Dieu.

Avec Ahmed Hammoud et Shakib ben Omar, Said Aagli et Ikram Anzouli, Ahmed el Othemani et Hamid Fardjad, Margarita Albores, Abdelatif Hwidar et Ilham Oujri, Moe Mohamed Oummad, Hassan ben Badida et Mohammed Ikrizzi.

Le film Mimosas : La voie de l'Atlas d’Oliver Laxe, distribué par Arcadès, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 2 mai 2017. Il est proposé en version originale arabe sous-titrée français. Dans les suppléments, un court-métrage Suena la trompeta, ahora veo otra cara, et extrait Vous êtes tous des capitaines.

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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 09:15

Grosse déception avec ce second volet de James Gunn qui fait suite son premier opus Les gardiens de la galaxie en ayant perdu le charme et l’humour scary movie pastiche des blockbusters comic books qui avait été la super bonne surprise d’alors.

Les gardiens de la galaxie, Star-Lord, Gamora, Drax, Rocket et Baby Groot, sont de nouveau confrontés aux forces du mal. Quand Star-Lord se découvre une filiation avec Peter Quill, avec qui il se lie pour faire face à un danger intergalactique dans lequel Nebula, la sœur de Gamora fait partie, pour une haine amour.

Je m’attendais à de nouvelles aventures, entre humour et émotion, dans un genre renouvelé plein de facéties, de références et d’originalité qu’hélas je n’ai pas retrouvé cette fois-ci. Même si l’humour est au rendez-vous, notamment avec le petit Groot et que la trame se suit avec efficacité, la réalisation étire avec excès à n’en plus finir un scénario pour le moins minimaliste vers une direction qui n’en plus rien à voir avec le détachement et pastiche du genre abordé dans le premier opus pour sombrer dans une énième version de super héro badass. Espérons que le troisième redressera la barre.

Avec l’équipe traditionnelle de Chris Pratt (Passengers) et Zoe Saldana (Star Trek sans limites), Dave Bautista (007 Spectre), Michael Rooker (Jumper) et Karen Gillan (Les gardiens de la galaxie), Kurt Russell (Fast & Furious 8) et Sylvester Stallone (Creed - l'héritage de Rocky Balboa), Pom Klementieff (Paris à tout prix), Elizabeth Debicki (Everest) et Chris Sullivan (Morgane), ainsi que Sean Gunn, Tommy Flanagan (Gladiator) et Laura Haddock (Les boloss), Nathan Fillion, Evan Jones), ou encore Elizabeth Ludlow, Kelly Richardson et Cheyanna Lavon Zubas.

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3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 09:45

Un grand merci à Wild side vidéo pour m’avoir fait découvrir cet excellent suspens biopic, réalisé en 2016 par Pablo Larraín (No) qui nous entraine dans la traque du poéte chilien avec une vision originale ébouriffante.

Poète engagé au parti communiste chilien, sénateur au Congrès, Pablo Neruda critique la politique du gouvernement du président Videla qu’il avait appelé à voter et soutenir. Mais la guerre froide atteint le pays en 1948 avec la chasse aux sorcières et les arrestations massives des communistes. Neruda hésite entre se rendre et prendre la clandestinité. Il est traqué par l’inspecteur Óscar Peluchonneau. Celui-ci trouve un livre dédicacé à son attention lors d’une perquisition vaine, et tout en lisant l’œuvre du poéte en continuant sa chasse se transforme, de même que le bourgeois communiste au contact des militants.

Sur une excellente mise en scène, avec la traque vue par un impitoyable cerbère du dictateur Videla, qui au fil de sa narration et des lectures de l’œuvre, se transforme et prend conscience de la dimension intellectuelle de sa proie. Portrait peu flatteur du poéte, petit bourgeois qui se veut proche du peuple en le méprisant, de même ses relations avec la gente féminine, en décalage avec ses écrits. Bien qu’un peu trop étirée, j’ai beaucoup aimé ce film évanescent et presqu’irréel, qui nous plonge dans une chasse du chat et de la

souris sur deux protagonistes que tout sépare tout en se rapprochant sur plus d’un point commun. Une très belle réalisation sur une mise en scène originale, qui nous entraine donc dans une description  d’époque et de milieux antagonistes, tout en parcourant l’œuvre poétique sur fond de violences politiques qui aboutiront à la dictature de Pinochet, aperçu en commandant de camp de la mort. L’évocation du poéte, tant à travers ses écrits que sa personnalité libre et ambigüe, comme le sont souvent les artistes, avec son engagement politique.

Avec les excellents Luis Gnecco (No) et Gael García Bernal (Vamps), la formidable Mercedes Morán,de même Diego Muñoz et Pablo Derqui, Jaime Vadell et Emilio Gutiérrez Caba, Alejandro Goic, Marcelo Alonso et Michael Silva, Francisco Reyes, Jaime Vadell et Néstor Cantillana, Alfredo Castro, Marcial Tagle et Amparo Noguera.

Le film Neruda de Pablo Larraín, distribué par Wild side vidéo est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 31 ami 2017 en DVD, blu-ray et VOD. Il est proposé en version originale espagnole sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, un entretien avec Alain Sicard, spécialiste de l’œuvre de Neruda, et un entretien avec l’équipe du film, ainsi que le making of.

3 étoiles

 

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2 juillet 2017 7 02 /07 /juillet /2017 10:07

Un grand merci à Rimini Edition pour m’avoir fait découvrir ce très beau film de cape et d’épée réalisé en 1939 par James Whale (La fiancée de Frankenstein), d’après le célèbre roman d’Alexandre Dumas, d’après une thèse anti-roayliste de Voltaire.

Au grand soulagement du roi de France Louis XIII, la reine met au monde un garçon, l’héritier Louis qui est présenté à la cours. Mais peu après, c’est le jumeau Philippe qui vient au monde. Ne pouvant prendre le risque de deux monarques, l’enfant est confié à d’Artagnan et ses amis mousquetaires de l’élever dans le secret. Vingt ans plus tard, désormais roi et alors qu’il s’apprête à épouser Marie Thérèse d’Espagne, Louis XIV découvre l’existence de ce frère et décide de l’embastiller avec un masque de fer. Mais d’Artagnan ne l’entend pas ainsi, surtout quand la jeune princesse tombe amoureuse de cette version plus aimable.

Excellentissime film de cape et d’épée qui nous plonge dans les aventures historiques et fictionnelle qui m’a emballé, tellement le rythme est vif et alerte, entre comédie romantique humoristique et histoire revue et modifiée selon des rumeurs de ce mystérieux homme au masque de fer. Je me suis beaucoup amusé à suivre cette rocambolesque aventure, qui sans temps mort, nous plonge au cœur d’une terrible intrigue, dans une dualité manichéenne de frères jumeaux aux caractères opposé de côté sombre contre côté clair, et d’inverser les rôles. Habillement narrée, la réalisation alerte sur une mise en soigné maitrisée, nous entraine dans les aventures, courses poursuites, batailles et complots avec suspens, humour et émotion.

A l’origine, à partir d’informations et rumeurs, du décès après de longues années de prison d'un prisonnier sans nom ni raison de condamnation, est un pamphlet de Voltaire, qui créé un symbole pour discréditer la monarchie absolue, que la propagande révolutionnaire de 1789 va amplifier. Un prisonnier au masque de velours, sous la surveillance de Monsieur de Saint-Mars, meurt à la Bastille après trente quatre ans d’internement, dans l’absolu anonymat, qui donnera lieu à de multiples hypothèses, dont celle d’un frère jumeau qui inspire Alexandre Dumas avec Le Vicomte de Bragelonne, ainsi que pour Victor Hugo dans Les jumeaux. Le cinéma, dès 1904 avec Le règne de Louis XIV de Vincent Lorant-Heilbronn, s’inspirera de cette histoire dans une douzaine de réalisations, mais aussi romans, bandes dessinées, jeux vidéo, pièces de théâtre ou poèmes.

Avec les excellents Louis Hayward, et la belle Joan Bennett (La cuisine des anges), Warren William et Joseph Schildkraut, Alan Hale, Walter Kingsford et Miles Mander, Bert Roach, Marion Martin et Montagu Love, Doris Kenyon, Albert Dekker et Nigel de Brulier, William Royle et Boyd Irwin.

Le film L'homme au masque de fer de James Whale, distribué par Rimini Edition, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 6 juin 2017. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, la restauration du film.

3 étoiles

 

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29 juin 2017 4 29 /06 /juin /2017 11:20

Seth Gordon (Arnaque à la carte) s’est donc attelé au film de la légendaire série des années quatre vingts dix sous forme de pastiche, pour une comédie drôle et trash, mais bien loin de la plage et des sauveteurs.

Pour la reprise de la saison dans baie d’Émeraude en Floride, le sauveteur Mitch Buchannon et ses équipières CJ Parker et Stephanie Holden doivent sélectionner trois nouveaux postulants. Il leur est déjà imposé Matt Brody, deux fois médaillé d’or, imbue de lui-même et alcoolique notoire. Et deux jeunes recrues les recrues, Summer Quinn et Ronnie Greenbaum. A l’occasion de surveillance sur la plage, Mitch

trouve un sachet de drogue, qui le décide à mener son enquête pour protéger sa baie. Cependant, Brody n’en fait qu’à sa tête et lorgne sur Summer, quand ils sont appelés sur les lieux d’un navire en feu, retrouvant le corps d’un conseiller municipal qui mène vers Leeds, une mafieuse qui tente de s’emparer de la baie.

Je me suis beaucoup amusé avec cette joyeuse comédie pleine de rebondissements, de gags et de répliques trash cultes, de beaux muscles et très belles naïades. Cependant, nous nous éloignons de la misson de base de la série, de la surveillaces des plages et du sauvetage des baigneurs, pour une enquête policière récurrente de mafieux dealers, trafics d’influence, monopole immobilier, chantages et meurtres. Bien sûr, le tout est

saupoudré d’humour pastichant les genres, pour une bonne dose sexy au langage fleuri bien bidonnant. La réalisation est des plus classiques, sans temps mort ni grande originalité calquant les innombrables comédies du genre, en se distinguant par les joutes verbales sexuelles vraiment drôles.

La série Alerte à Malibu –Baywatch- composée de 243 épisodes de 45 minutes en 11 saisons, créée par Michael Berk, Douglas Schwartz et Gregory J. Bonann, avec les David Hasselhoff, Jeremy Jackson, Michael Newman, Pamela Anderson, Chris Fiore, Gregory Alan Williams, Alexandra Paul, et tant d’autres, mettait en valeur la mission des sauveteurs des plages, tout en contant les histoires privées de l’équipe.

Avec Dwayne Johnson (Fast & Furious 8) et Zac Efron (Hors contrôle), les très belles Alexandra Daddario (San Andreas), Priyanka Chopra et Kelly Rohrbach (Café society), Ilfenes Hadera et Jon Bass, Yahya Abdul-Mateen II, Hannibal Buress et Rob Huebel, Jack Kesy, Amin Joseph, Charlotte McKinney et Izabel Goulart, Oscar Núñez, Clem Cheung et les caméo David Hasselhoff, et Pamela Anderson.

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29 juin 2017 4 29 /06 /juin /2017 09:34

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir cette excellente dramatique historique allemande réalisée en 2015 par Oliver Hirschbiegel (Diana), qui nous replonge à travers l'enquête sur l'homme qui attentat à la vie du chez nazi en parallèle d'une analyse plus juste de l'Allemagne.

La préparation à la seconde près d'une bombe, devait tuer le führer Adolf Hitler lors de son discours du 8 novembre 1939 à la brasserie Bürgerbräu de Münich. Mais les conditions météo obligent l'orateur nazi à quitter le pupitre 13 minutes plus tôt, et tue sept personnes. Rapidement l'enquête policière se conclue par l'arrestation de Georg Elser. La gestapo est chargée de le faire parler et d'arrêter tous ses complices. S'il parle sous la torture, Elser explique pourquoi et comment il a exécuté cet attentat, et prouve qu'il a agit entièrement seul.

Excellente dramatique historique qui expose un acte resté volontairement et trop longtemps dans l'oubli de par un négationnisme de la part des alliés après guerre et jusqu'à nos jours. Pendant ces décennies, l'histoire officielle est celle d'une nation de quatre vingts millions d'allemands nazis jusqu'à la moelle. Oubliés les anti-nazis envoyés dans les camps, niés les résistants (Hans et Sophie Scholes, l'amiral Canaris et des

milliers d'autres). Sans doute pour justifier les meurtres de masses alliés et leur non intervention pour empêcher l'holocauste. Passer sous silence les tentatives d'élimination du chef nazi (Maurice Bavaud, de Fabian von Schlabrendorff, celui de Rudolf-Christoph von Gersdorff, ou encore celui de Claus von Stauffenberg) fait partie de cette politique. Le récit nous montre avec beaucoup de subtilité non seulement les

raisons qui poussent cet homme pourtant pacifique, à élaborer son geste à travers la montée du nazisme, l'instauration de la terreur sur la population face aux images de propagande, et les premières déportations politiques, d’euthanasies, et raciales. J’ai beaucoup aimé cette réalisation qui nous met au cœur de l’enquête avec neutralité pour mieux nous faire prendre conscience des faits et motivations, et du comportement

de chacun dans un tel contexte. Une très belle réalisation sur une mise en scène pleine de subtilité qui ne nous fait pas grâce de l’horreur, torture et pendaison, pour mieux nous impliquer dans une époque violente et restituer une ambiance délétère épouvantable.

Avec l’excellent Christian Friedel (Poulet aux prunes), Katharina Schüttler (Oh boy) sublime, et Burghart Klaußner (Le pont des espions), Johann von Bülow (Frantz), Felix Eitner et David Zimmerschied, Rüdiger Klink, Simon Licht et Cornelia Köndgen, Martin Maria Abram, Michael Kranz et Gerti Drassl, Lissy Pernthaler, Valentina Repetto et Anna Unterberger.

Le film Elser : Un héros ordinaire d’Oliver Hirschbiegel, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 26 avril 2017 en DVD. Il est proposé en version originale sous titrée français. Dans les suppléments, un documentaire Le deuxième assassinat de Georg Elser, et un entretien avec le réalisateur Oliver Hirschbiegel, ainsi qu’avec les scénaristes Léonie-Claire et Fred Breinersdorfer, suivi d’un reportage sur les effets spéciaux.

 

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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 11:27

Un grand merci à Pyramide Films pour m’avoir permis de découvrir cette sombre dramatique réalisée en 2016 par Gilles Marchand (Qui a tué Bambi ?), pour une plongée dans une terrible angoisse psychologique à hauteur d'enfant.

En vacances d'été alternées avec leur père, les enfants Tom et son grand frère Benjamin partent en Suède. De suite, les relations sont tendues avec leur père qui les emmène dans une cabane près d’un lac au cœur d’une épaisse forêt après une longue traversée en pirogue et à pied. Idyllique un temps, le caractère sombre et agressif du père qui ne semble pas vouloir rentrer et coupe les ponts avec l’extérieur en détruisant les portables, inquiète le petit Tom.

De fait, le récit prend source d’angoisse dès les premières images, tant pour les enfants que pour le spectateur, avec une narration sombre et presque glauque qui nous met rapidement mal à l’aise. Ainsi, tout devient inquiétant sans que jamais l’on comprenne les motivations réelles du père dans sa paranoïa menaçante dont on craint pour les gamins une issue fatale. D’une vision à hauteur d’enfant, entre le plaisir et l’angoisse dans l’incompréhension des événements, la réalisation est

d’autant plus crispante avec peu d’information sur les motivations et les

projets du père. Le suspens est donc complet jusqu’au bout ainsi que l’incertitude totale. Comme l’enfant, j’ai été étreint par l’ambiance,

jusqu’à ces terribles images de la déforestation honteuse, où chaque arbre géant est coupé et débité en quelques secondes. Une belle

réalisation qui nous tient en haleine de part la mise en scène sur des images magnifiques et intrigantes, ainsi que les cadrages et prises de vues, autant que les dialogues rares qua la musique de fond.

Avec Jérémie Elkaïm (Grand départ), Timothé vom Dorp (Ce sentiment de l'été), Théo van de Voorde (Barbecue), Mika Zimmerman, la trop rare et adorable Sophie Quinton (Ouf), Mireille Perrier (Comme un homme) et Kristell Bizien, Marite Mibalo Johansson, Anders Eriksson et Freddy Rasch-Olsen, Emil Roos Lindgren et Fredrik Carlsson, Anna Åström, Viktor Lundin et Jesper Höglund.

Le film Dans la forêt, réalisé par Gilles Marchand, distribué par Pyramide Films est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 20 juin 2017. Il est proposé en version audiodescription, ainsi que des sous-titres pour sourds et malentendants en français. Dans les suppléments, un entretien avec Gilles Marchand et Jérémie Elkaïm, Ligne droite et Labyrinthe, Les comédiens, Voyage au cœur de la forêt, A la recherche du fantastique.

 

 

 

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27 juin 2017 2 27 /06 /juin /2017 11:07

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir cet excellent film réalisé en 2016 par Stéphanie Pillonca, qui pour son premier long métrage d'adapte le roman de Jean Teulé d’après l'histoire véridique de la tueuse tueuse en série Hélène Jégado.

Arrêtée par les gendarmes, la jeune Hélène Jégado dite Fleur de tonnerre est amenée auprès du juge Vannier. Commence un interrogatoire dans lequel la jeune femme raconte son parcours de criminelle, empoisonnant à tour de bras, hommes, femmes et enfants, selon des motifs et des raisons variés, souvent sous forme de mission mais surtout de vengeance. Ainsi, maltraitée par ses parents dès son jeune âge, elle empoisonne sa méchante mère, puis au fil des errances, très bonne cuisinière bien notée, continue sa macabre série de meurtres.

Un excellent film qui hante longtemps de par une superbe réalisation et du jeu d’une Déborah François diaboliquement sincère de folie tout en

étant monstrueusement sympathique et attendrissante. Ainsi, la narration nous conte avec beaucoup de subtilité et de sensibilité le parcours d’une tueuse en série, véritable psychopathe au sang froid qui donne en même empathie et émotion. Elle en ferait presqu’oublier qu’elle a tué 97 personnes, jugée et condamner seulement pour les 5 derniers, pour cause de prescription, déjà. Un film qui hante longtemps.

Une réalisation parfaitement maîtrisée, dans des décors et costumes qui restituent l’époque tout en se focalisant sur les personnages avec des dialogues pertinents pour une démonstration entre l’historique et les argumentaires de la psychopathie meurtrière.

Avec l’excellente Déborah François (Chacun sa vie) qui crève l’écran comme jamais, quand Benjamin Biolay (Personal shopper) est toujours aussi incertain, alors que Jonathan Zaccaï (Cerise) et Catherine Mouchet (Je vous souhaite d'être follement aimée) sont excellents, de même que la jeune Blanche François, ainsi que Féodor Atkine (Ce sentiment de l'été), Christophe Miosec (Les salauds) et Marthe Guérin Caufman, Xavier Mathieu, Philippe Pasquini et Delphine Lalizout, Catherine Hosmalin, Martine Chevallier, Gustave Kervern, et Jean-Claude Drouot.

Le film Fleur de tonnerre de Stéphanie Pillonca, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 6 juin 2017 en DVD. Il est proposé en version sous-titrés français pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, Bocuse, un court-métrage de Stéphanie Pillonca et Géraldine Renault réalisé en 2011, et des entretiens avec la réalisatrice et Déborah François lors du Festival du Film de Saint-Jean de Luz.

3 étoiles

 

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22 juin 2017 4 22 /06 /juin /2017 08:00

Un très grand merci à Condor Entertainment pour m’avoir permis de découvrir ce très beau biopic canadien réalisé en 2015 par Robert Budreau, qui pour son second long métrage relate la vie et l’œuvre du célèbre jazzman Chet Baker, à un moment crucial de sa carrière.

En prison pour consommation de drogue, le célèbre trompettiste Chet Baker se voit proposer de jouer dans un film hommage par un producteur d’Hollywwod. Chet fait la rencontre de Jane, l’actrice principale dont il tombe éperdument amoureux. Un soir, en sortant d’un bowling, il est agressé par des dealers auquel il doit beaucoup d’argent. Mâchoires fracassées et dents cassées, Chet doit se remettre lentement du trauma et de ses cicatrices qui l’empêchent de jouer. Par amour pour Jane, il accepte d’arrêter la drogue et reprend espoir dans la musique.

Une très belle évocation du musicien de génie qui a marqué le jazz et le blues, mais à la carrière aussi en dent de scie par sa consommation de drogue qui ne le quittera jamais. Ainsi, sur une bande musicale qui rend hommage à ses œuvres et à son talent, cet artiste envouté par la musique au point de délaisser les amours, et par l’enfer de la drogue qui le tuera, ce film restitue une tranche de vie, à la fracture de sa carrière.

J’ai été très sensibilisé par sa musique, et terriblement éprouvé par son addiction assumée à la drogue. Une très belle réalisation maitrisée avec des flashbacks judicieux avec le film hommage de sa vie. Belle mise en

scène sur de belles images et une bande sonore choisie de son œuvre. Avec de plus une qualité d’interprétation d’Ethan Hawke dans un réalisme à couper le souffle. Un film qui hante longtemps sur la personnalité de l’artiste et de la musique qui raisonne longtemps.

Avec Ethan Hawke (10 000 Saints) fabuleux, et la belle Carmen Ejogo (Alien: Covenant) excellente, Callum Keith Rennie (L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet) et Tony Nappo, Stephen McHattie (Haunter), Janet-Laine Green et Dan Lett, Kedar Brown, Kevin Hanchard, ainsi que Tony Nardi, Barbara Mamabolo, Charles Officer et Katie Boland, Janine Theriault et Joe Cobden.

Le film Born to be blue, de Jim Weedon, distribué par Condor Entertainment, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs dès le 22 juin 2017. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, deux  court-métrages, The deaths of Chet Baker (2009) de Robert Budreau, et Chet’s romance (1988) de Bertand Fèvre, ainsi que des entrtiens des témoignages de spécialistes de l’artiste et d’artistes ayant bien connu Chet Baker, et entretiens avec le réalisateur et les principaux interprètes.

3 étoiles

 

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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 16:16

Un grand merci à Pyramide Filmspour m’avoir permis de découvrir ce film sociétal dramatique isarélien réalisé en 2016 par Elite Zexer, qui pour son premier long métrage nous dresse deux très beaux portraits de femmes dans un terrible contexte et dilemme de choix de vie.

La complicité qui lie la jeune Layla à son père Suleiman ne laissait pas présager le poids des traditions et de la religion. Dès son mariage avec sa deuxième épouse, il délaisse sa femme Jalila et projete le mariage de sa fille. Sauf que la jeune étudiante est amoureuse d'un jeune homme à l'université, qui plus est dune autre tribu. La mère et la fille s'opposent face au code de l'honneur tribal et patriarcal qui s'affronte à la raison de l'amour et de la vie moderne.

Très beaux portraits de deux femmes, la mère et la fille, mais également celui de la seconde épouse et de la petite sœur, face à des archaïsmes dans l'absence des droits des femmes et des obligations et de leurs soumissions dans le monde musulman en général, et bédouin en Israël en particulier. Ainsi, quelques soit la puissance des sociétés modernes et les études universitaires ou des médias, l'obscurantisme

prend toujours le dessus. J'ai été très étreint par la rébellion vaine de la jeune femme face à un mur obscène d'indifférence cruelle de mentalité non seulement archaïque mais aussi vénale. Ainsi, à cet esclavage sexuel et des tâches familiales des épouses secondaires, se double celui des filles dont on souligne rarement que  les pères gagnent dans le mariage de leurs filles. Le récit nous plonge donc dans un monde entre obscurantisme et modernité où des drames se déroulent dans l'indifférence des éducations sectaires de maltraitances ancestrale avec une confrontation d'un huis clos étouffant. Une belle complicité se joue aussi entre mère et fille qui se retrouvent dans l'espoir et la douleur. Un beau film plein d'émotions.

Une très belle réalisation qui nous met mal à l'aise dans cette ambiance pleine de suspens, bien que l'on craigne ce qui advient au final dans l'absurdité totale. De superbes images de qualité dans une région aussi belle qu'aride à l'image des mentalités, doublée par une interprétation marquante qui hante longtemps.

Avec les excellentes Lamis Ammar et Ruba Blal-Asfour (Miral), Hitham Omari, Khadija Al Akel et Jalal Masrwa (Une bouteille à la mer), Omar El Nasasreh, Shaden Kanboura et Elham Arraf, Shaden Kanboura, May Azliah et Diamond Zaccak.

Le film Tempête de sable, réalisé par Elite Zexer, distribué par Pyramide Films est disponible en DVD dans les meilleurs bacs dès le 6 juin 2017. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, des entretiens avec la réalisatrice, la productrice et les principaux interprètes.

3 étoiles

 

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