Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mai 2021 3 05 /05 /mai /2021 09:13

Un grand merci à Rimini Editions pour m’avoir permis de découvrir ce film de guerre réalisé en 1969 par John Guillermin, pour une reconstitution libre d'une bataille parmi tant d'autres dans un tournant de la seconde guerre mondiale.

En 1945, les Alliés font leur dernière avancée dans le territoire allemand. Seul un pont sur le Rhin demeure aux mains des nazis. Les deux camps ont beaucoup à gagner : les Allemands, la vie de cinquante mille soldats postés du mauvais côté du pont ; les Alliés, une issue plus rapide à la guerre, et de nombreuses vies épargnées. Mais seul une armée pourra gagner la terrifiante bataille du Pont de Remagen.

Un superbe film de guerre sur un enjeu de la guerre et des soldats sur un événement historique avec la prise d’un pont stratégique pour sauver une armée en déroute d’un côté, envahir l’Allemagne avant les soviétiques de l’autre et mettre un terme à la guerre, dans la confrontation entre deux officiers ennemis. Si, d’évidence, mon parti est du côté des Alliés contre les nazis, il n’en reste pas moins vrai à travers tous les films de guerre, je n’éprouve aucune sympathie pour les américains, barbares, pillards, violeurs qui ressemblent à tous les militaires des deux camps, sans aucune considération d’humanité pour les populations civiles, et surtout les femmes qui paient un très lourd tribu face aux soudards de tous horizons. Sur de belles images et des cadrages maîtrisés, les interprètes s’en donnent à cœur joie dans des scènes d’actions et des enjeux psychologique d’une fin de guerre exsangue jusqu’au boutiste suicidaire à poursuivre un combat perdu entre des extrêmes sans pitiés.

Avec George Segal et Robert Vaughn, Ben Gazzara, Bradford Dillman et E.G. Marshall, Peter van Eyck, Hans Christian Blech, Heinz Reincke et Joachim Hansen, Sonja Ziemann, Anna Gaël, Vít Olmer et Bo Hopkins, Robert Logan, Matt Clark et Steve Sandor, Frank Webb, Tom Heaton, Paul Prokop, Richard Münch et Günter Meisner, Rudolf Kalina, Rudolf Jelínek, Fritz Ford, Pavel Solty et Rolf Jahncke, Zdenek Braunschläger, Jan Schánilec et Václav Neuzil et Vladimír T. Gottwald.

Le film Le pont de Remagen, distribué par Rimini Editions, est disponible en DVD et Master HD Blu-ray avec un livret sur le tournage du film de 24 pages, dans les meilleurs bacs depuis le 15 avril 2021. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, 1945, la bataille de Remagen, par Stéphane Chevalier.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
4 mai 2021 2 04 /05 /mai /2021 17:17

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce thriller réalisé 1946 par Roy William Neill, d’après le roman de Cornell Woolrich, pour une enquête de la dernière chance pleine de surprises et de rebondissements qui nous tiennent en haleine.

Los Angeles. Kirk Bennett découvre Marvis Marlowe, sa maîtresse, qui a été assassiné, et prend la fuite. Il est arrêté, jugé et condamné à mort malgré ses cris d’innocences. Sa femme Catherine, est bien décidée à le sauver, et mène son enquête. Elle se lie avec Martin Blair, l’ancien mari de Marvis. Ils soupçonnent Marko, le patron d’un cabaret, mais ce dernier a un alibi. Ils n’y croient pas, et se font engager comme duo musicien et chanteuse afin de découvrir ses liens avec Marvis, à la recherche de la broche offerte par Martin et volé à la morte qui confondrait l’assassin.

Un bon petit thriller de polar noir qui nous entraîne à la suite d’un meurtre crapuleux dans une enquête improbable pour sauver la vie d’un innocent adultère vers une romance pour finir sur une révélation attendue mais soignée. Je me suis bien complus dans cette ambiance délétère d’une époque révolue d’un cinéma hollywoodien des polars thriller sombres où se mêlent des romances contrariées, des fêtards alcooliques tristes, et des personnages peu recommandables, sur fond de belles musiques enivrantes. Une mise en scène efficace, un environnement classieux, et surtout une très belle interprétation d’une distribution impeccable.

Avec les excellents Dan Duryea et la belle June Vincent, Peter Lorre, Broderick Crawford et Constance Dowling, Wallace Ford, Hobart Cavanaugh et Freddie Steele, John Phillips, Ben Bard et Junius Matthews, Marion Martin et Archie Twitchell, Maurice St. Clair et Vilova.

Le film L’ange noir, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD, depuis le 12 mai 2020. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et audio français. Dans les suppléments, Présentations du film par notre regretté Bertrand Tavernier qui bous manque déjà etlaisse un vide, Présentations du film par François Guerif, Présentations du film par Patrick Brion.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
3 mai 2021 1 03 /05 /mai /2021 09:46

Un grand merci à Carlotta pour m’avoir permis de découvrir ce deuxième volet de la trilogie des Molly vs Angel d'un polar comédie réalisé en 1985 par Robert Vincent O'Neil, pour une fausse suite qu'un retour aux sources pour une vengeance.

Désormais étudiante en droit, Molly Stewart a définitivement tiré un trait sur son passé de prostituée. Son seul lien avec cette époque révolue est le lieutenant Hugh Andrews, l’homme qui lui a sauvé la vie il y a quatre ans et dont elle est restée très proche. Lorsque ce dernier se fait assassiner en service, Molly décide de partir à la recherche du meurtrier sous les traits d’Angel.

Changement d’actrice pour l’héroïne justicière, Donna Wilkes ayant été remplacée par Betsy Russell par pingrerie des producteurs, pour une suite sans en être une, ni en même état d’esprit. La première faisait face à une tueur en état de légitime défense, cette fois-ci, c’est la vengeance qui anime Angel et ses anciens compagnons du trottoir. Un récit déjanté et loufoque malgré le massacre d’entre de jeu, l’ambiance vire comédie bien plaisante face à des mafieux tueurs qui se plein de plombs bien jouissif, avec un bébé par-dessus le marché dans des situations effrayante. Je me suis beaucoup amusé dans cette sorte de pastiche du genre complètement délirant.

Ce film est issu du coffret La trilogie comportant Angel + Angel 2 : la vengeance et Angel 3 : le chapitre final.

Avec Betsy Russell, Rory Calhoun et Susan Tyrrell, Ossie Davis, Steven M. Porter et Robert F. Lyons, Paul Lambert et Frank Doubleday, Barry Pearl et Ross Hagen, Estee Chandler, Tim Rossovich, Howard Honig et Tracy Robert Austin, Michael A. Andrews et Paul 'Mousie' Garner et Hoke Howell, Liz Sheridan, Richard DeHaven, Joseph Michael Cala et Deborah Voorhees, Laura Burkett, Lynda Wiesmeier et le bébé Jessica O'Neil.

Le film Angel 2 : la vengeance, distribué par Carlotta, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 28 avril 2021 en DVD séparé et Blu ray en trilogie. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, À la poursuite de l’ange, un entretien avec Robert Vincent O’Neil et Joseph Cala, Enfant de la balle, un entretien avec Betsy Russell.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
3 mai 2021 1 03 /05 /mai /2021 08:27

Une bien mauvaise surprise avec cette pseudo comédie grinçante, machiste et transophobe, réalisée par Ruben Alves, qui nous entraîne dans le mauvais goût aux messages malaisés et psychologie de comptoir.

Alex, petit garçon de neuf ans, rêve de devenir Miss France quand il sera grand. Quinze ans plus tard, ayant perdu accidentellement ses parents depuis plusieurs années, il vit dans une communauté atypique composée notamment de Yolande, sa logeuse, et de Lola, travesti, et il a le sentiment que sa vie est sur une voie de garage. Grâce à un physique androgyne et aux conseils de son ami Lola, il réussit la première étape et devient miss Ile de France. Il se retrouve alors avec les autres candidates pour préparer le concours Miss France.

Dans des décors et costumes paillettes, des lumières et couleurs flashies, pour ce qui se devait être… quoi au juste ? Quel est le message de Ruben ? Une misogynie à toute épreuve faisant passer les femmes pour stupides, les candidates miss encore pire, mais surtout une image des transgenres délictueuse. Difficile de rire ou de s’émouvoir, là où il y a un mauvais humour et de mauvaises sensations. Si voulu, ou pire par maladresse, ce navet met rapidement mal à l’aise et vire au détestable d’un récit comme on ne pensait pas qu’il était possible d’en réaliser encore de nos jours. Aucun travail de fond, aucune personnalité travaillée sur les protagonistes, juste un bad joke quand il y avait de quoi développer le milieu à mieux faire connaître, les ressentis du personnage que la perte de ses parents, ses attirances et orientations à éclairer, beaucoup trop de choses passées à côté ou sous silence.

Avec Alexandre Wetter, Isabelle Nanty et Pascale Arbillot, Thibault de Montalembert, Stéfi Celma, Baya Rehaz et Claire Chust, Hedi Bouchenafa, Moussa Mansaly et Alexiane Torres, Justine Kamara et Alice Duin, Margaux Bourdin, Amanda Lear et Quentin Faure, Bertrand Combe et Cécile Rebboah, Ruchi Ranjan, le jeune Even Esquerra et Sylvie Tellier, Christian Benedetti et Jean Franco, Patrice Melennec, Aytl Jensen et Lila Fernandez.

1 étoile

Partager cet article
Repost0
2 mai 2021 7 02 /05 /mai /2021 08:49

Un grand merci à Carlotta pour m’avoir permis de découvrir ce thriller horreur réalisé en 1984 par Robert Vincent O'Neil, pour une plongée dans l’angoisse d’un teur en série.

Molly Stewart, quinze ans, mène une double vie. Lycéenne modèle le jour, elle devient à la nuit tombée Angel, une prostituée officiant sur Hollywood Boulevard. Alors qu’un dangereux tueur en série fait son apparition dans les rues de Los Angeles, assassinant sauvagement deux de ses amies, Angel refuse de céder à la peur. Le lieutenant Hugh Andrews en charge de l’equête tient à protéger l’adolescente.

Un bien sympathique film d’horreur dans lequel la jeune proie se révèle la justicière sans peur ni reproche pour venger ses amies victimes d’un aodieux fou dégénéré. Sur un air moins gore et moins sordide malgré le sujet, la réalisation s’attache plus à la personnalité d’Angel que du tueur, à nous décrire un milieu, celui du monde de la nuit et de la prostitution juste évoquée là aussi sans tomber dans le graveleux. Histoire en surface qui suggère plus qu’il ne montre, flirtant entre comédie et drame sur une fin forcément jouissive, évitant le moralisme d’extrême droite d’un Paul Kersey du Justicier dans la ville. Une belle réalisation aux couleurs et lumières flashies, sur un rythme vif et alerte des plus emballant.

Ce film est issu du coffret La trilogie comportant Angel + Angel 2 : la vengeance et Angel 3 : le chapitre final.

Avec Donna Wilkes, Cliff Gorman et Susan Tyrrell, Dick Shawn, Rory Calhoun, John Diehl, Elaine Giftos, Donna McDaniel et Graem McGavin, Mel Carter, Steven M. Porter, David Underwood et David Anthony, Joshua Cadman, Greg Lewis, Karyn Parker et Dennis Kort, Ken Olfson, Peter Jason, Gene Ross, Jackie de Rouen et Laura Sorrenson.

Le film Angel, distribué par Carlotta, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 28 avril 2021 en DVD séparé et Blu ray en trilogie. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, À la découverte d’un ange, un entretien avec Robert Vincent O’Neil, Jouer sur les deux tableaux, un entretien avec Donna Wilkes, Rencontre fortuite, un entretien avec Joseph Cala, Le thème d’Angel, un entretien avec Craig Safan, Scènes coupées et chutes.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
1 mai 2021 6 01 /05 /mai /2021 09:16

Un grand merci à Rimini Editions pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique britannique réalisée en 1979 par Ken Loach (La part des anges), d'après le roman de Leon Garfield, .

Angleterre, 1750. Tolly, un jeune orphelin, fait la connaissance de Black Jack, un bandit de grand chemin qui vient d’échapper à la pendaison. Le brigand enlève Belle Carter, une fillette que ses parents veulent mettre à l’asile, et charge Tolly de la surveiller. Les enfants parviennent à s’échapper et rejoignent une troupe de forains parcourant les routes de la région.

Un très joli conte emprunt de poésie dans un monde violent, notamment à l’égard des enfants, sur une thématique sociétale qu’affectionne Ken Loach dont le monde des enfants. Anii, cette terrible et belle histoire avec cette gamine considérée comme attardée que l’on envoie dans un asile des plus déplorables pour ne pas entacher la réputation et le mariage de sa sœur aînée, trouve aide, refuge et amour avec un jeune apprenti médecin pour un voyage dans un monde de déshérités plus humain et solidaire que riches bourgeois, bien que le jeune Hash soit l’exception. J’ai été touché par l’ambiance et les protagonistes, et la fraîcheur des jeunes interprètes qui apporte une sincérité marquante.

Avec les jeunes et touchants Stephen Hirst et Louise Cooper, Jean Franval, Phil Askham, Pat Wallis, John Young, William Moore, Doreen Mantle, Russell Waters, Brian Hawksley, Dave Daniels, Michael Hinchcliffe, Packie Byrne, Joyce Smith, et le jeune Andrew Bennett,

Le film Black Jack, distribué par Rimini Editions, est disponible en Combo Blu-ray + DVD dans les meilleurs bacs depuis le 20 avril 2021. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, un entretien avc Agnès Blandeau, maître de conférences en anglais à l’université de Nantes, et un entretien d’époque avec Ken Loach.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
30 avril 2021 5 30 /04 /avril /2021 09:01

Un grand merci à Lobster Films pour m’avoir permis de découvrir ce coffret de trois films réalisés en 1934 par Phil Rosen, Anton Lorenze et Chester Erskine, dans un contexte de censure moraliste et machiste préfigurant la montée des extrémismes et des dictatures de la seconde guerre mondiale, pour de superbes chef-d’œuvre.

1934. Le code Hayes impose une rigueur morale sans précédent à toute l’industrie du cinéma. L’autocensure des studios est implacable. Une chape de plomb s’abat sur Hollywood. En marge de l’industrie, des producteurs ou auteurs indépendants continuent à tourner malgré des moyens limités, souvent sans vedettes. Un formidable laboratoire pour un cinéma en pleine crise. Voici trois films osés, décalés, où soufflent l’inspiration de pionniers et le goût d’innover. On y découvre Humphrey bogart à ses débuts, Fay Wray (la fiancée de King Kong) qui transperce l’écran… et Peggy Shanon, dans l’étonnant Back page tourné par un grand réalisateur de Hollywood se cachant sous le pseudonyme d’Anton Lorenze, fuyant les syndicats et les pressions politiques.

Woman in the dark, est un polar réalisé par Phil Rosen d’après le roman de Dashiell Hammett.

Après trois ans en prison pour un crime qu’il n’a pas commis, John Bradley s’installe au calme dans une maison isolée, où il reçoit Helen Grant, la fille du shérif, pour qui il s’était battu et ebvoyé en prison. Mais soir de tempête, arrive Louise Loring, une femme apeurée qui s’est enfuie de son riche protecteur, Tony Robson, et avec elle s’enclenche à nouveau la machine infernale du doute et des accusations à tort.

Une passionnante course poursuite échevelée avec des personnages haut en couleurs, et des femmes engagée pour combattre l’injustice et fuir des bandits. Une vision symbolique de la société oppressante, dans un polar noir qui dépasse le policier classique. Rapide et moderne, sans temps mort et humoristique, l’histoire nous entraine dans une fuite en avant vers la vérité entre deux romances.

Avec l’excellente Fay Wray et Ralph BellamyMelvyn Douglas et Roscoe AtesRuth Gillette et Joe KingNell O'Day et Frank Otto, Reed Brown Jr. et Granville BatesCharles Williams, Frank Shannon et Cliff Dunstan.

 

 

 

Back page, réalisé en 1933 par Anton Lorenze, d’après une histoire originale d’Harry E. Chandlee et Douglas W. Churchill.

Jerry Hampton, une jeune journaliste libre et indépendante, se voit rejeter son papier sur le suicide d’une jeune femme, et licenciée. Son petit ami lui propose un poste de rédactrice en chef dans un petit journal de province. Elle y découvre qu’un homme d’affaires sans scrupule, prépare une escroquerie sur fond de puits de pétrole dont toute la population a investie et menace d’être tous ruinés, de même le journal.

Une superbe vision de la presse et de l’exploitation du pétrole et ses ambitions, sur un portrait de femme ambitieuse et indépendante, engagée dans son métier, sauvant le journal en déjouant un scandale financier, entre manipulation et escroquerie, au détriment cependant du meurtre par suicide d’une jeune femme. Vif et alerte, l’intrigue est passionnante avec cette journaliste au grand cœur qui ne s’en laisse pas compter face à la morale avec sa liaison hors mariage, et son choix du métier plus que les fourneaux. Belle et intelligente qui utilise son cerveau plus que son corps.

Avec Peggy Shannon et Russell Hoptone, Claude Gillingwater  et Edwin Maxwell, Sterling Holloway  et Rockliffe Fellowes, Richard Tucker et Bryant Washburn, David Callis et Sidney Bracey, Ottola Nesmith et Harvey ClarkMaude Truax et Hayden Stevenson, Otto Hoffman et Nelson McDowell.

 

Midnight, réalisé en 1934 par Chester Erskine.

Ethel Saxon, condamnée à mort pour le meurtre de son compagnon, va être exécutée à minuit. Une interminable soirée pour Edward Weldon, le président du jury qui l’a fait condamner, mais aussi pour ses proches qui auraient espéré un pardon de dernière minute. Un imprévu vient soudain bouleverser le cours des événements.

Haletante intrigue dans une course contre la montre et la mort, qui fait preuve de féminisme et de lutte contre la peine de mort. Ainsi, jusqu'au bout on souhaite la grâce de cette jeune femme meurtrière mais tant bafouée et humiliée, symbole de la femme dans nos sociétés, où à l'inverse des féminicides, le verdict n'est pas en parité, loin de là encore de nos jours. Un récit fort avec des comédiens talentueux dans une narration entre l'oppressant sujet et la désinvolture romantique qui donne toute sa force à l'ambiance et au final.

Avec Sidney Fox et O.P. Heggie et Henry Hull, Margaret Wycherly et Lynne OvermanKatherine Wilson et Richard Whorf et Humphrey Bogart, Granville Bates et Cora Witherspoon, Moffat Johnston, Henry O'Neill et Helen Flint.

 

Trois excellents films, percutants et culottés, dans lesquels nous trouvons de très beaux portraits de femmes qui les mettent en valeur au moment ou la censure tombait sur Hollywood et la société américaine dans une pudibonderie machiste hypocrite en rabaissant la femme en général, dans l’industrie du cinéma en particulier. Surtout quand on sait qu’à la base, ce sont les femmes qui ont fait Hollywood avant qu’elles ne s’en fassent chasser début des années trente par des hommes archaïques venus d’Europe de l’Est, suite notamment à la crise de 1929.

Trois films excellents de part leurs réalisations et leurs atmosphères, styles et genres, dans lesquels les scenarii vont au-delà de l’intrigue, mais dans des portraits subtils et des messages forts. Une période d’or du cinéma à retrouver tant ils sont plus percutants que toute ce que la production officielle a pu produire à la chaîne, aujourd’hui encore. Des interprètes de talents, comme toutes ces actrices, belles et marquantes. Un contre coup au code Hayes qui a permis d’éradiquer la femme vers cette société qui a explosé en 68 mais a encore du chemin à  retrouver 1934, tant au cinéma que dans notre quotidien. Trois réalisations qui ne peut que nous inciter à découvrir d'autres productions off, que les supplements nous en offre un beau panel.

Restaurés pour la première fois d’après les négatifs originaux 35mm, ces films sont des bijoux de liberté et d’envie du cinéma. Produits à l’ombre des studios, longtemps oubliés, ils sont la face cachée et méconnue de Hollywood cette année là. On peut espérer que d’autres viendront.

 

 

Le coffret Hollywood dans l'ombre des studios, distribué par Lobster Films et sa page Facebook, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 26 avril 2021 en DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, de nombreux films et court-métrages de 1934 telles de belles pépites à découvrir. Ainsi, dans Woman in the dark, Bedlam of beards de Ben Holmes, Masks and memories de Roy Mack, Dans Back page, In a pig’s eye de Ben Holmes, Betty Boop’s rise to fame de Dave Fleischer, A little bird told me de Burt Gillett, Poor cinderella de Dave Fleischer, et dans Midnight, Everything’s Ducky de Ben Holmes, Sinister Stuff de Steve Muffati, Grandfather’s clock de Burt Gillett.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
27 avril 2021 2 27 /04 /avril /2021 11:11

Un grand merci à Rimini Editions pour m’avoir permis de découvrir cette joyeuse comédie policière réalisée en 1991 par John Badham, qui nyous entraine dans un duo improbable plein de rebondissements.

L’acteur hollywoodien Nick Lang rêve de jouer le rôle d’un policier cynique et coriace. Afin de s’y préparer, il décide de passer du temps avec un vrai flic pour peaufiné son personnage. Pendant quelques semaines, il va arpenter les rues de New York, aux côtés de l’inspecteur John Moss à ma poursuite d’un tueur. Inspecteur sans peur de la mort, mais mort de peur pour sortir avec une amoureuse Susan, mère d’une enfant, Bonnie, le duo électrique va se jouer bien des tours.

Dans la veine des Alarme fatale, cette comédie loufoque nous entraine dans des gags déjantés et des répliques savoureuses de courses poursuites et de cascades bien barges. Ponctué de références, l’intrigue bien que classique fonctionne à souhaite entre deux égos surdimensionnés qui ne cessent de s’affronter et de se repousser pour mieux s’aider. Je me suis beaucoup amusé à suivre ces dingos biens sympathiques. Une bonne comédie dans le New York des années 90 pas très engageant.

Avec Michael J. Fox et James Woods, Stephen Lang, Annabella Sciorra et John Capodice, Luis Guzmán et LL Cool J, Mary Mara, Delroy Lindo et Conrad Roberts, Penny Marshall et Christina Ricci, Kathy Najimy, Lewis Black et Bill Cobbs, Bryant Gumbel et Curtis McClarin, Conrad Roberts et Fabio Lanzoni.

Le film La manière forte, distribué par Rimini Editions, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 7 avril 2021. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Commentaire audio de John Badham.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
26 avril 2021 1 26 /04 /avril /2021 13:14

Un grand merci à Coin de Mire Cinéma pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique réalisée en 1955 par René Clair (Porte des Lilas), pour une études des mœurs d’un séducteur face à sa première difficulté.

Armand de la Verne, jeune et beau lieutenant au 33ème dragons et Don Juan invétéré, a fait le pari devant tout son régiment de séduire à coup sûr la première femme venue. Il tombe sur Marie-Louise Rivière à qui il fait une cour empressée, déjà courtisée par le palot Victor Duverger. Mais sa proie a appris le pacte grossier dont elle fait l’objet. Elle ferme sa porte, n’ouvre pas ses lettres, refuse ses fleurs. Pour la première fois de sa carrière, Armand est déconcerté par la résistance d’une femme qui semble voir clair dans son jeu. Il tombe amoureux pour la première fois.

Une excellente dramatique sur un Don Juan si sûr de lui de lui et de ses succès facile qu’à la moindre résistance d’une femme échaudée il se croit amoureux et perd ses moyens de séduction. Un film choral de tant de talents. Une excellente mise en scène et une superbe brochette d’interprètes dans des décors et costumes d’époque flamboyants. J’ai beaucoup aimé le jeu de séduction, les intrigues et manipulations et les vacheries de toute part. Une belle étude sociétale. À ne pas manquer la fin alternative.

Avec Michèle Morgan et Gérard Philipe, Jean Desailly Pierre Dux et Jacques Fabbri, Jacques François, Yves Robert et Brigitte Bardot, Lise Delamare et Jacqueline Maillan, Magali Noël, Simone Valère et Catherine Anouilh, Madeleine Barbulée et Dany Carrel, Gabrielle Fontan, Viviane Gosset et Judith Magre, Arlette Thomas et Raymond Cordy, Olivier Hussenot, Jacques Jouanneau et Jacques Morel, Palau, Claude Rich et Daniel Sorano, France Asselin et Georges Carrère, Colette Castel et Daniel Ceccaldi.

Ce film est issu d’une superbe édition en Digibook Édition collector limitée à 3 000 exemplaires et numérotée - Blu-ray + DVD + Un livret de 24 pages reproduisant des documents d’époque + 10 reproductions de photos d’exploitations (14,5 x 11,5 cm) + La reproduction de l’affiche d’époque (29 x 23 cm), par un éditeur passionné de qualité, Coin de Mire Cinéma, qui nous offre l’amour du septième Art avec les images et le son de très haute qualité, agrémenté des actualités Pathé d’époque, des réclames publicitaires, et des bandes-annonces d’alors.

C’est avec un immense plaisir que nous découvrons la nouvelle fournée de 6 films Souvenirs perdus, Fanfan la Tulipe, Brelan d'as, Les grandes manœuvres, La poudre d'escampette et Les granges brûlées.

Le film Les grandes manœuvres, distribué par Coin de Mire Cinéma, est disponible en Digibook - Blu-ray + DVD + Livret, Collection La Séance, Restauration 4K à partir du négatif image et du négatif son français par TF1 Studio, avec le CNC, OCS et Coin de Mire Cinéma, dans les meilleurs bacs depuis le 9 avril 2021. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants et en audiodescription. Dans les suppléments, Une fin alternative inédite, Actualités Pathé d’époque, Réclames publicitaires d’époque, Bande-annonce et Bandes-annonces de la collection « La séance ».

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
24 avril 2021 6 24 /04 /avril /2021 15:57

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce film western réalisé 1975 par Stuart Millar, qui reprend le personnage de Rooster Cogburn du roman True Grit de Charles Portis.

Démis de ses fonctions par le juge Parker pour avoir fait un usage excessif de la force, le marshal Rooster Cogburn reprend son insigne pour retrouver Breed et Hawk, et les pillards en possession d’une mitrailleuse et d’un chargement de nitroglycérine. Des bandits également coupables du massacre de soldats et du meurtre d’un pasteur. Si Cogburn est accompagné par Eula Goodnight, la fille du pasteur, une missionnaire d’un certain âge, ainsi que de Wolf, un jeune indien, il n’en doit pas moins poursuivre sa traque en territoire hostile.

Un western sous forme de comédie, entre un vieux shérif raciste et machiste à la gâchette facile, et une vieille bigote aussi douée au tir à la Winchester, pour un duo atypique entre deux monstres sacrés d(Hollywood. Malgré les tueries, on s’amuse beaucoup à suivre les pérégrinations d’une course poursuite meurtrière pour mettre la main sur les tueurs sans pitié, au point qu’on ne sait plus qui est le moins sale. De très belle images d’un paysage magnifique de cette superbe région que cette réalisation vive et alerte, sans temps mort ni pause nous offre. Un régal tant dans les actions que dans les dialogues aux répliques savoureuses. Le Duke est impeccable de même la Hepburn est excellente.

Avec les excellents John Wayne et Katharine Hepburn, Anthony Zerbe, Richard Jordan et John McIntire, Richard Romancito, Jack Colvin et Paul Koslo, Jon Lohmer, Strother Martin, Jerry Gatlin et Lane Smith, Warren Vanders et Andrew Prine.

Le film Une bible et un fusil, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD et Blu-ray en Image et son restaurés, depuis le 15 avril 2021. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et audio français. Dans les suppléments, Présentation du film par Jean-François Giré, Un entretien avec Katharine Hepburn.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0