Je ne trouve aucun mot tant je suis consterné par ce que j’ai vu. Non que ce soit particulièrement mauvais, même si ce n’est pas loin de l’être, mais c’est tellement archi vu, revu et pas corrigé, c’est tellement pastiche et inintéressant sans jamais être crédible, sans passion ni émotion que finalement, oui en fait, c’est navrant. Pour autant, je ne participerai pas à la curie générale, tant ce n’est pas plus nul que nombre de productions auxquelles nous avons droit ces temps-ci. C’en est un de plus, et pas le dernier. C’est une sorte de resucée de Taken, The call et de tant d’autres à la sauce Bruce Willis. Un super cambrioleur se fait enlever sa fifille à sa sortie de prison en échange d’une forte somme qu’il n’a pas, et il a 12 heures pour les trouver et la sortir des griffes d’un psychopathe dangereux. Rien dans cette histoire des plus classiques ne va nous passionner ni nous angoisser une seule seconde. Nous savons dès le début tout ce qui va se passer, et je l’ai suivi sans l’once d’intérêt ou la moindre émotion. J’ai vainement attendu une originalité qui aurait détaché ce produit des autres sur le marché.
Nicolas Cage (Hell driver) reste pour moi un grand mystère. Il est indéniablement un très bon acteur qui nous l’a souvent prouvé, mais dont les choix de films sont incompréhensibles. Depuis un très long moment, on ne le voit consciencieusement quasiment que dans des daubes épouvantables. Pourquoi ? Josh Lucas (J. Edgar) serait presque une caricature autant que Danny Huston (The warrior's way) si ce n’est pas le cas. La belle Malin Akerman (Elektra Luxx) ne s’en sort pas si mal dans un si court rôle, comme Sami Gayle (Le congrès) qui arrive a s’imposer autant qu’elle le peut avec succès.