Tout comme dans le premier opus 20th century boys, je trouve toujours cette histoire complètement loufoque et zarbie sans être non plus désagréable. Car en effet, je me suis laissé lentement mais sûrement laissé envouter par un style et une ambiance bien particulière. Sur un thème pourtant aussi sérieux que les sectes, les manipulations mentales et les destructions massives -véritable génocide planétaire- il règne dans cette réalisation tout un humour décalé dans les comportements et les réactions, tant de la part des personnages que des situations. Ce qui donne cette impression malaisée de ne pas savoir comment prendre cette histoire, soit au second degré, soit à la légère. Nous nous retrouvons donc en 2015, proche de la date fatidique de fin du monde, tant annoncée et prédite dans le fameux manga réalisé par un gamin 45 ans plus tôt. Sauf que nous découvrons des clés pour une meilleure compréhension de qui ce cache réellement derrière le masque du maitre Ami, afin de mieux nous replonger vers d’autres mystères. La génération des protagonistes à l’origine des évènements dans le monde, tentent de comprendre et d’arrêter la machine infernale menant à la perte des milliards d’êtres humains. Yukihiko Tsutsumi nous mène donc par le petit bout du nez vers le troisième et dernier opus. Une fin que j’ai finalement hâte de découvrir afin de connaitre le sort de nos héros, et des héroïnes bien sympathiques.
Nous retrouvons certains participants, comme Etsushi Toyokawa qui est excellent, comme la très jolie Takako Tokiwa, émouvante et convaincante, quant Airi Taira est très belle et sensible, ou encore Arata Furuta bien effrayant, et Hirofumi Araki plutôt drôle. Et puis Teruyuki Kagawa, Muneyoshi Abiko, et tant d’autres qui apportent à cette histoire toute leur énergie.