Est-ce moi, où je n’ai pas trouvé spécialement génial cette réalisation de David R. Ellis (Destination finale 2 et 4, et Des serpents dans l'avion) ? Pourtant, ce film, censé être d’angoisse et d’horreur, commençait plutôt classique mais bien et prometteur. Ça débute comme un énième film d’histoire de campus à la rentrée universitaire, avec des belles filles et des beaux gosses, sentant la drague et l’amour... et la mort. Des étudiants font donc connaissance des lieux et surtout de leur logement dans un bâtiment en partie rénové. Ce fut autrefois, un ancien orphelinat dans lequel eut lieu des horreurs perpétrées par une sorte de savant fou, dont nombre d’enfants étaient victimes d’atroces expériences. Son règne prit fin, finalement tué par les gosses en révolte. Bien longtemps plus tard, son esprit réside encore dans les couloirs du bâtiment devenu hanté par son fantôme tueur. Et c’est qui va arriver à six jeunes gens aux sorts peu enviables, selon leurs tocs et angoisses cachés. On s’y laisserait prendre une bonne vingtaine de minutes avant que finalement, l’esprit cartésien ne prenne le dessus et révèles des incohérences qui gâche la fête à l’angoisse. En effet, dès la première victime, le charme est rompu tant c’est risible. Du coup, plus rien par la suite n’accroche, pas même quand ça devient plus gore. Dommage, la fin ne rattrape rien… bien au contraire.
Pourtant, le casting fonctionne plutôt bien avec la très belle Sarah Roemer (The grudge 2) très convaincante, Travis Van Winkle (Admis à tous prix – Accepted) efficace, de même qu’Ellen Hollman (La belle Saxa dans la série Spartacus) très sexy, ou Cody Kasch, Jake Muxworthy, et la belle Carolina Garcia, qui font vraiment illusion. Quant au vilain docteur Mark Rolston (Les infiltrés)… même pas peur ! Lin Shaye (Insidious : chapitre 2) quelque part dans les limbes.