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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:38

Je regrette volontiers un rythme assez long et sans véritable grand coup éclat pour rehausser cette trame, qui par ailleurs est riche et vive d’intérêt. Cette histoire est tirée du lire Psychothérapie d’un Indien des plaines : réalités et rêve de l'ethnologue et psychanalyste français Georges Devereux, inspiré également de la réalité. Il s’agit de séances d’un amérindien Pieds-Noirs, vétéran de la seconde guerre mondiale, alcoolique et en perte de totale d’identité. Les troubles physiologiques dont il était sujet, amenaient à une incompréhension médicale, car ne relevant pas de la schizophrénie, mais qui menaçaient pourtant sa vie. Nous suivons donc le voyage intérieur avec beaucoup d’intérêt et d’impatience, d’autant plus qu’Arnaud Desplechin jongle avec les personnages comme avec les effets, tant des mots que des gestes et situations. C’est juste que malgré tout, je me suis lassé, comme lâchant prise, ou plus exactement, j’ai eu le sentiment de ne pas être convié aux relations entre les protagonistes et d’être mis à l’écart d’une enquête sur le moi intérieur Jimmy. Ou du moins, est-ce ainsi que je l'ai ressenti.

Au demeurant c’est excellemment joué par un Benicio Del Toro (Savages) tout en puissance d’émotion et de regards, face à plus virevoltant Mathieu Amalric (Vous n’avez encore rien vu) comme toujours excité comme une puce. Gina McKee, Larry Pine (Moonrise kingdom) et Joseph Cross (Lincoln) participent avec conviction à l’ambiance.

2 étoiles

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