No pain, no gain

Très bizarroïde ce film de Michael Bay (Transformers 3), qui sous ses faux airs de comédie comique sur une dramatique épouvantable, nous balance dans un univers malaisé. C’est tourné avec beaucoup d’humour et de dérision, sur des personnages qui ne le sont pas, inspiré d’une véritable histoire d’un fait divers sordide. Un gang de bodybuilders sont devenus de véritables criminels rêvant de faire fortune vite et sans difficulté. Pour cela ils ont enlevé, torturé et assassiné -avant de les découper à la hache et à la tronçonneuse- des clients fortunés, dont un couple qui sera les victimes. Rien à priori qui fasse rire ou sourire, tant c’est glauque et sinon crade, du moins révoltant. Les protagonistes semblent être des crétins finis, plus cons les uns que les autres, cumulant avec une chance diabolique, des réussites incroyables de détournement de comptes bancaires à leur profils, d’enlèvements et assassinats dans l’indifférence coupable des autorités, avant qu’enfin une enquête soit diligenté. Si depuis, la plupart ont purgés leur longue peine, deux des plus responsables du Gym gang sun, Daniel Lugo et Adrian Doorbal, sont actuellement dans le couloir de la mort, dans l’attente de leur exécution. Après, je ne nie pas qu’on peut rire de tout, sauf que là, je n’ai pas su trouver le bon positionnement pour apprécier la réalisation. De fait, sans détester, sans aimer, je reste indécis quant à mon ressenti

Pour autant, Mark Wahlberg (2 guns) est excellent, tout comme Dwayne Johnson (G.I. Joe : conspiration) mortellement drôle, une fois de plus, comme Rob Corddry (Warm bodies) ou Ed Harris (Appaloosa) qui est égal à lui-même, en valeur sûre, de même que Tony Shalhoub (My movie project), bien qu’il en fasse un peu trop, au contraire de Ken Jeong (Very bad trip 3) qui pour une fois est sobre et efficace. Bar Paly (Dans la tête de Charles Swan III) est bien jolie, et arrive très bien à nous convaincre en belle idiote. Quant à Rebel Wilson (The hit girls) elle nous ressasse le même genre de rôle de grosses délurée.