C’est une sorte de sous bronzés en excusions, dans lequel on se retrouve forcément avec nos propres souvenirs de vacances. D’autant plus que certains lieux me rappellent les beautés des sites visités comme Olympie, Delphes et Athènes, dont les images aériennes ou en plans larges donnent une dimension encore plus majestueuse du pays. Alors l’histoire ? Drôle souvent, longue parfois, classique de bout en bout. Ça se laisse regarder malgré les clichés qui sont fait pour l’être, et au final, sans surprise, j’ai passez un petit moment de détente qui ne fracasse pas les murs. Ce que j’en retiens, c’est une mise en scène plutôt vive, avec des gags rapides, des paysages qui enchantent et m’ont donné envie de refaire ma valise. Il est vrai que la vie professionnelle de guide touristique ne doit pas être facile tous les jours. Certains m’ont passionné, d’autres beaucoup moins, mais je ne me suis jamais ennuyé et toujours appris beaucoup de choses intéressantes. Par contre, bien vue le profil des vacanciers, plus promptes à foncer dans les boutiques plus que dans les musées. Il ne faut pas oublier que les guides nous mènent inévitables dans les pièges à pompes à frics, c’est de bonne guerre commerciale, et ils touchent leurs pourcentages. Il est vrai qu’on recherche les cadeaux souvenirs à rapporter à la famille. Visiblement, Donald Petrie (Just my luck) et son équipe semble s’être bien amusé durant tout ce tournage et nous le fait partager.
Nia Vardalos (Mariage à la grecque) étale de nouveau son talent délirant, face à un Richard Dreyfuss (Red) envieux beau. Ensuite, les Alexis Georgoulis ou Alistair McGowan en font un peu des tonnes, quant les María Adánez et Maria Botto sont drôles et jolies, comme Jareb Dauplaise ou Rachel Dratch (Le mytho), et encore la jeune Sophie Stuckey (La dame en noir) est marquante.