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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 23:09

Il m’aura fallu le dernier opus, après 20th century boys et 20th century boys - chapitre 2 : le dernier espoir, pour trouver le plaisir et les explications à toute cette trame, qui en définitive s’avère sympathique. Je n’en suis pas devenu fan pour autant, tant il est vrai que j’ai eu jusqu’au bout du mal à m’immerger totalement dans cette longue épopée millénariste. Donc, tout s’éclaire, comme je l’avais bien compris dans le brouillard, mais avec plus de logique dans le récit. A la base était un groupe d’enfants, dont l’un d’eux victime d’une injustice deviendra un assassin qui éliminera un tiers de la population mondiale par des attentats au virus mortel. Beaucoup de flashback vont nous permettre en cette année 2017, avant le lancement d’un nouveau virus et de bombes nucléaires, de voir réunir l’ancienne bande tenter de sauver le monde. J’ai trouvé pour le coup moins de confusion, toujours aussi zarbi et drôle et plus passionnant que jamais. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il me faudrait le revoir en entier pour mieux apprécier, mais c’est presque vrai. Dommage en définitive que ce soit aussi long, mais je devine que ça doit bien respecter l’esprit du manga. Ce que j’ai aimé, c’est ce mélange rock sauveur du monde par l’énergie et la rage de vivre aussi simpliste que cela pourrait paraitre. Il y règne une morale de solidarité, de volonté de réparer et de pardon, sorte de rédemption qui n’excuse pas tout, mais finalement salvatrice. La mise en scène, typique nippone, est faite de ces mélanges de genres qui donnent une impression surréaliste sans que l’on sache vraiment comment prendre la tangente, avec des pantomimes qui semblent tout droit sorti des films muets hérités des kabukis, et qu’il suffit de se laisser aller au rythme et au charme de l’ambiance.

On retrouve donc en grande partie de l’équipe de la trilogie. De Toshiaki Karasawa à Etsushi Toyokawa, en passant par la belle Takako Tokiwa et la magnifique Airi Taira, avec Teruyuki Kagawa et la non moins belle Hitomi Kuroki, et Hiroyuki Miyasako, Renji Ishibashi, ou encore Naohito Fujiki et Naomasa Musaka, jusqu’à Takashi Ukaji et Naoto Takenaka ou la splendide Nana Katase et Kuranosuke Sasaki, sans oublier les superbes Fumiyo Kohinata et Mayuko Fukuda, Ryunosuke Kamiki, parmi tant d’autres de cette grande aventure.

2 étoiles

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