Depuis le temps que je voulais le voir ! Et de fait, je me suis beaucoup amusé. Ce personnage de comics-book créé par Gary Friedrich et Mike Ploong, apporte vraiment une dimension nouvelle dans le genre. En effet, pour une fois, ce surhomme ou surdémon a une réelle originalité par rapport à tous les demi-dieux, extraterrestres ou hommes génétiquement transformés par des radiations. Cette fois-ci, nous avons un ado attachant, qui pour tenter de sauver son père d’un cancer en phase terminal, vend son âme à Méphistophélès. Ça partait d’un bon sentiment, sans cupidité ou esprit de conquête et de violence Ce maître démoniaque n’a de parole que pour tromper ses proies, et abuse le gamin qui devient une de ses âmes damnées. Pourtant, quant vient l’heure d’exécuter les ordres destructeurs, son cœur qui bat encore pour son amour de jeunesse, va révéler encore plus d’humanité et contrarier son maître. J’ai beaucoup aimé l’ambiance rock and roll, et les protagonistes absolus. Les effets spéciaux datent un peu, mais passé le premier moment gagnent finalement en douce désuétude plutôt sympatoche. Cet homme, qui la nuit se transforme et squelette en flamme partant à la chasses aux démons, apparait lumineux tant par ses flammes de l’enfer que par le charme qui s’en dégage. Mark Steven Johnson (Daredevil, C'était à Rome) avait réussi à restituer l’esprit bande dessinée, sans perdre le côté loufoque, la comédie et le fantastique qui prévaut. La réalisation très western est vive, drôle, émouvante et barge mal barrée qui bien fait marré. Je regrette un manque d’action plus soutenue. Une suite à été réalisé que ma curiosité ne saurait faillir.
Nicolas Cage (Suspect - The frozen ground) est très humain et joue avec beaucoup de conviction, face à la merveilleusement trop craquante Eva Mendes (The place beyond the pines) généreusement pourvu de tout les talents. Wes Bentley (Hunger games) est superbe, comme Sam Elliott et Peter Fonda, comme Donal Logue (Max Payne) et Brett Cullen (L’aube rouge). Amusant de retrouver Rebel Wilson (No pain, no gain) qui s’impose même dans un aussi court rôle. Egalement pour Matt Long et la très belle Raquel Alessi.