Première réalisation de Marc Lawrence, qui nous a depuis gratifié des excellents Le come-back et Où sont passés les Morgan ? De fait, je me suis beaucoup amusé avec cette comédie romantique particulièrement drôle et subtile, sous ses faux airs de gros sabots. Vraiment, mise à part une fin un peu trop classique, l’histoire est rondement menée avec finesse et tendresse, tout en nous esclaffant de joie avec bonheur. C’est le genre d’humour bon enfant, sans jamais être trash qui souvent alourdissent certaines comédies, quant là c’est toujours limite sur le fil du rasoir avec finesse. Vif, alerte, attendu bien sûr, mais avec des gags impayables, des mimiques et des réparties tellement loufoques que je me suis souvent bidonné. Donc, une jeune femme, avocate et militante sociale, tente de combattre les excès d’un capitalisme immobilier sauvage, défenseuse des causes désespérées, qui se fait embaucher comme assistante d’un richissime patron qu’elle combat. Espérant par se poste influer et imposer des changements d’orientation de l’entreprise, elle pense n’y rester que quelques semaines… qui deviennent de très mois, sept jours sur sept, 18 heures par jours, s’occupant de son beau patron aussi bien de la vie professionnelle que personnelle. Vous l’aurez compris, l’amour était tapit au premier regard. Sauf qu’ils ne s’en doutent pas de suite, et donneront lieux à des situations cocasses, des quiproquos inattendus et des controverses que seuls les amoureux peuvent avoir. Un bon moment de rigolade et d’émotion.
Ce n’est pas nouveau que j’adore Sandra Bullock (Gravity) qui non seulement belle mais surtout qui sait jouer à contre emploi avec beaucoup de talent. Le beau Hugh Grant (Cloud Atlas) est génial comme toujours, en charmeur maladroit. La très belle Alicia Witt (Dune) est torride et drôle. Robert Klein et Dana Ivey (La couleur des sentiments) ou encore Katheryn Winnick (Dans la tête de Charles Swan III), complètent avec humour cette comédie. La trop belle Norah Jones (Ted) chante d’une voix magnifique,