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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 07:05

Verytabily très bof pas très bien. L'adaptation du roman de Lars Kepler par Lasse Hallström (Le chocolat) laisse franchement à désirer dans le genre. Bon, il est vrai que l’hypnose et moi ça fait deux, mais même en candide ouvert à tout extrapolation fictive, il est assez difficile de croire à ce thriller. Suite au massacre à l’arme blanche de toute une famille, le père, la mère, et leur fillette, seul un adolescent est retrouvé grièvement blessé au pronostique vitale engagé, plongé dans un coma profond. Un commissaire demande l’aide d’un hypnotiseur par l’intermédiaire d’une infirmière. Celui-ci entre en contact avec le légume végétatif, entamant ainsi l’enquête des moins passionnantes depuis des lustres. Jamais la moindre étincelle d’angoisse, jamais la crédibilité des événements, et moins encore la conclusion ne sont passionnants. En fait, très vite on s’ennui ferme. Entre une narration lancinante et une réalisation laborieuse sur une mise en scène terne, j’avais hâte que ça se termine. Certes, au pays des nuits longues, enneigées et froides, la restitution d’une atmosphère glauque prévalait, mais au point d’une image aussi dégueulasse ? Ça commence mal avec l’assassinat du père dans le stade de basket, et le plus risible, c’est l’enlèvement du gamin après la piqure sur la mère. Et je vous épargne la fin qui est à se tordre de rire. Pour le coup, je me suis amusé. C’est dommage, parce que je pense qu’il y avait de quoi faire dans la Suède hivernale, avec un décor et une ambiance propice avec une chape de plomb angoisse, d’incertitude et de noirceur. Petite remarque pour finir qui m’a stupéfié. Sans spoiler, l’infirmière, ex maitresse de l’hypnotique médecin, et dragueuse du commissaire, par qui l’enquête prend une véritable tournure, se trouve grièvement blessée. Aucun des deux mecs ne prend de ses nouvelles, comme si le réalisateur l’avait oublié en route, perdu dans sa traque, non de l’assassin mais de son script. Certain téléfilm policier sont beaucoup plus réussis que ça.

Je ne sais pas trop si c’est du au profil du personnage, mais Tobias Zilliacus ne m’a pas enthousiasmé des masses. J’en dirais hélas autant des autres comparses, tel Mikael Persbrandt, de même de Lena Olin (Awake). Pas mieux pour Jonatan Bökman ou Eva Melander. Alors que la belle Helena af Sandeberg est marquante par son jeu tout en nuance, de même pour le jeune Oscar Pettersson. Anna Azcarate, passe plutôt pas mal, tout comme Emma Mehonic.

1 étoile

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