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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 22:29

Bon, je vais encore parlé de Platinoch et de sa dévédéthèque fabuleuse qui recèle des trésors à n’en plus finir… Excellent film donc, réalisé en 1940 par Tay Garnett (Le facteur sonne toujours deux fois), sur les aventures tumultueuses de Bijou, une chanteuse de boite de nuit, constamment expulsée d’une ile à l’autre du Pacifique pour rixes et bagarres dans lesquelles elle se trouve toujours mêlée de près ou de loin avec ses deux compagnons de galère. A son arrivée sur l’ile de Boni-Komba, dans une boite à marins, le Seven sinners –d’où le titre du film- elle espère trouver calme et bonne fortune.

Elle y attire les marins de la Navy, plus par son numéro de charme avec une chanson provocante, que par sa voix ou sa danse. Jusqu’à ce que l’amour naisse entre la chanteuse et un jeune et brillant officier. Qui dit amour, dit jalousie. Et là, elle est sera double, entre d’un côté la fille du gouverneur qui tient à son officier, et un truand qui veut se garder la belle artiste contre son gré. Qui dit marin, dit aussi devoirs et rigueurs militaires, mais aussi morale sociale, et quand un mariage risque de faire perdre carrière et statut, un choix douloureux s’impose au beau marin, tout amoureux qu’il est. Je me suis bien amusé avec cette histoire qui est des plus classiques, mais rondement menée, vive et alerte, entre humour et émotion, baisers glamours et bagarres mythiques. Il y règne une ambiance potache bien sympathique avec des chansons qui ne sont pas bien folichonnes mais amusantes.

De plus, le casting n’est pas des pires. Ainsi, Marlene Dietrich y est drôle et délicieuse, . Le tout jeune John Wayne est absolument parfait en beau grand dadais tout en séduction et déjà coup de poings. Et puis Broderick Crawford, Mischa Auer et Billy Gilbert sont irrésistibles. Anna Lee dégage un petit je ne sais quoi d’attendrissant, sans oublier les Samuel S. Hinds, Oscar Homolka ou Albert Dekker (En quatrième vitesse) tout aussi déjantés que leurs petits camarades.

3 étoiles

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commentaires

P
Merci, cher Bob! Quel flatteur tu fais;) Je partage ton avis, "La maison des sept pechés"' est un film très sympathique, mêlant aventures exotiques, comédie et intrigue sentimentale. Le film étonne pour l'époque par son ton assez libre. Et John Wayne y trouve un rôle plutôt fringant et moins monolithique qu'à l'accoutumée. Vraiment un bon moment!
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