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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 09:35

Non seulement c’est très mauvais, mais c’est stupide. Cette histoire sur une célèbre famille de dégénérés est filmée avec un état d’esprit bien représentatif de ce qu’elle est. Sans doute qu’il y a une part de fiction, mais tellement proche de l’autobiographie que s’en est révoltant de les voir se complaire dans le mépris. Le « cinéma » de Valeria Bruni Tedeschi a toujours été ainsi fait, enrobé de drôlerie sympathique, quant c’est d’un nombrilisme destructeur révoltant. Ça m’en a donné la nausée. La complaisance d’autant de connerie est consternante. Sans parler de la réalisation qui part dans tous les sens, sans qu’on sache où on veut vraiment nous mener et nous montrer, le reste est encore pire. La mise en scène est donc à l’emporte pièce, sur une histoire sordide, d’une femme issue d’une famille de nantis en passe de perdre le château familiale, avec une mentalité détestable et un mépris inacceptable qu’il provoque maladroitement ? par un égocentrisme exacerbé, un profond dégout pour ces gens là. Encore qu’il manque au tableau la demi-sœur qui n’est pas mentionnée. Donc, une femme tombe amoureuse d’un jeune homme, qui se trouve être le fils d’un de ses anciens réalisateurs et amant ? au moment où avec son demi-frère malade, et sa mère, se trouve dans une situation financière délicate au regard des impôts. Pas grand-chose à se mettre sous la dent, tant il n’y a pas matière à raconter, mais l’ambiance et regard d’eux même ne laisse pas d’interroger. D’aucun personnage ne se dégage de sympathie. Je n’ai pas bien suivi l’intérêt dans cette histoire discours anticlérical incohérent, qui en d’autres circonstance eut été mieux défendu, mais c’est à l’image de tout le reste. L’indécision, la lâcheté, l’égoïsme et bien d’autres tares sont ici mises en exergue avec une gourmandise coupable. J’aurai aimé penser à de l’ironie et une autocritique… mais non.

Le pire, c’est que Valeria Bruni Tedeschi (Encore un baiser), qu'au demeurant j'aime bien, joue son propre rôle avec beaucoup de conviction, quant une fois de plus, son ex, Louis Garrel (Les bien-aimés) est extrêmement pénible à être aussi mauvais, c’en est atrocement scandaleux. Il est une honte pour le métier. Filippo Timi (La solitude des nombres premiers) est excellent de suffisance. Marisa Borini, est odieusement réaliste tout en jouant comme ses pieds. Xavier Beauvois (Quand je serai petit) est absolument pathétique, et je me demande ce que la jolie Céline Sallette (De rouille et d'os) fait dans cette galère. André Wilms (Le Havre) ne s‘en sort pas trop mal dans cette amorphisme théâtral compte tenu de son rôle. J’ai toujours exécré Marie Rivière (Les beaux jours) par son manque de jeu.

screem

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