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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 15:04

S’il n’y avait eu tous ces clichés sur la jeunesse, un thème aussi récurant, l’histoire de Tristan Séguéla, bien que faiblarde eut pu mieux passer. Hélas, il n’en est pas ainsi, car beaucoup trop excessif, trop de simplicité et de manque cruel d’originalité. Reste quelques gags et mimiques amusantes et deux ou trois bons mots.

L’histoire d’un mec qui nous fait à sa crise de la quarantaine sur une poussée aigue de la crise de l’adolescence qu’il n’a jamais eut par une enfance trop studieuse de petit géni, n’est pas franchement en soit nouveau. Sauf quand c’est une crise avec tous les excès que nous pouvons avoir eu à seize ans. Sauf que la crise ado ne ressemble pas forcément à une phase de rap black-blanc-beur sos-racisme, fourre tout et n’importe quoi, entre fast-food, drogue et alcool à l’image de la banlieue, surtout dans le seizième, ça passe moyen. Méga cliché, méga à côté de la plaque et surtout racoleur d’un public qui de toute façon ne se reconnaitra pas dans ce portrait, tant il est vrai n’est pas très flatteur. Ça aurait du être plus travaillé que cette superficialité simplisime qui nous est proposée.

Du coup, c’est assez long, surexcessif et absolument peu intéressant, ni très drôle au point d’en être désopilant. Tout repose sur les solides épaules du protagoniste principal, qui à défaut d’être assez chiant, joue juste. Je me suis profondément ennuyé tant la succession de poncifs est digne des épisodes débiles télé. Nous sommes loin d’un Will Ferrell et des productions américaines qui maitrisent ce genre du comique déjanté, mais bon, c’est déjà bien d’essayer.

De fait, Laurent Lafitte (L’écume des jours) joue excellemment bien, mais devrait quand même chercher à varier ses rôles, car il s’enfonce dans la sombritude mortelle, c’est ce qui est arrivé à Christophe Malavoy (De feu et de glace) quand c’est un super acteur. Judith El Zein (Le prénom) est belle est joue juste avec humour décalé, quand Jonathan Cohen (Amour & turbulences) nous l’a refait comme d’hab comme François Rollin. Ensuite, nous avons une cohorte plutôt pas mal, avec Victor George et Alexandre Prince, ou la jolie Roxane Bret et Lina Benzerti, Khadim Sylla, Théo Chavannes et Thomas Bonsang.

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