Avec ce documentaire, Thierry Ragobert nous invite au travers d’un superbe petit singe capucin tout mignon, à la découverte du monde fabuleux de la forêt amazonienne. C’est sans commentaire, tant les superbes images nous démontrent plus qu’il n’en pas est nécessaire. Nous explorons sous le regard ébahi de notre petit témoin, la merveilleuse richesse de la flore, de la faune et des minéraux.
L’histoire démarre donc avec le transfert d’un petit singe en avion qui va s’écraser en pleine forêt. Libéré de sa prison par la complicité d’autres animaux, il va s’élancer dans un milieu inconnu, gigantesque, plein de merveilles et de dangers. Nous découvrons avec lui la richesse des variétés qui rivalisent de beauté, de formes, de couleurs que l’inventivité de la nature illumine de vie. De branche en liane, de fleur en feuille, nous sommes émerveillés par une nature aussi riche et luxuriante qui nous coupe le souffle. Et tout comme notre petit candide, la peur fait place à la joie quant apparaît une énorme mygale, ou un puma, nous enchante avec les fleurs et les fruits, et gare aux chutes des noix de coco. Et puis soudain, à l’orée de la forêt, l’horreur fait place au bonheur. Cette gigantesque verdure, poumon de l’humanité est agressée, détruite et rognée par la cupidité de l’homme qui nous révèle la fragilité de l’environnement terrestre, dont les pertes son irrémédiable, laissant la place à un désert de cendre. Tout comme le petit capucin, l’envie nous prend de rebrousser chemin vers le paradis vert… jusqu’où et pour combiens de temps ?
J’ai beaucoup aimé cette balade, sans discours inutile, et sur une musique douce dans un univers magnifique, avec cette prise de conscience sur un constat accablant qui fait frémir quant à notre devenir.