Je n’avais pas eu le bonheur de voir l’un des trois précédents opus de la série Jackass perpétré par Jeff Tremaine, et heureusement. J’ignore une fois de plus comment se trouvent des financements et des salles pour diffuser ce genres de sous navets. Je ne sais pas non plus s’il y avait quelque chose à rire ou à pleurer dans ce genre d’absurdité. Je reconnais que je n’ai pas une seule seconde réussi à savoir comment appréhender cet ovni qui n’apporte strictement aucune originalité. Ça se veut je pense dans le genre Borat, sous forme de faux reportage de style caméra invisible, de pseudos gags potaches qui ne font même pas rire les acteurs eux-mêmes. C’est d’une telle puérilité que même les gosses de dix ans ne les font pas. J’en ai honte pour eux de s’abaisser à si bas. Le « gag » de la bite coincée dans le distributeur en est un parfait exemple de débilité et manque de créativité.
Donc, la femme de Grandpa vient de casser sa pipe à son plus grand soulagement. Dès lors il n’a plus qu’une seule obsession : tirer un coup. Bien entendu, nombre d’embûches et de complications vont se liguer contre son louable projet. Sa junkie de fille lui confie son déjanté rejeton à emmener chez son taré de père avant d’aller en taule…
Rien de bien passionnant, ni de drôle, moins encore de sarcastique et aucun message ou morale particulière. Bref ! je n’ai pas aimé. Réservé pour les fans de la série.
Dedans, ce qui s’appelle des interprètes avec Johnny Knoxville grimé en p’tit vioque n’évoque pas grand-chose. Quand au reste de la troupe, c’est sans commentaire, tant ils sont plus ou moins dans la veine de la trame, aussi le jeune Jackson Nicoll (Fighter), Greg Harris, Georgina Cates ou Kassidy Hejlik sont dans la norme décidé par le metteur en scène.