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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 10:07

Et donc, après un passage par le Metropolis de Fritz Lang qui n’était pas obligé mais forcément utile, j’ai pu enfin admirer ce film absolument magnifique. Réalisé par Rintarō (Astro boy) en collaboration au scénario de Katsuhiro Ôtomo (Akira), dont tous deux partageants la même passion pour l’œuvre du mangaka Osamu Tezuka, ont adaptés une de ses premières créations. Cette histoire fait parti d’une trilogie avec Lost world et Next world.

Metropolis nous conte l’histoire d’une ville titanesque où les nantis vivent eux aussi dans les hautes sphères de la cité dominée par la ziggourat, tour de Babel biblique, quant les pauvres et les robots vivent dans les niveaux souterrains. Nous retrouvons donc le schéma originel de Fritz Lang, avec un tyran qui se fait créer un magnifique robot, la belle Tima. Kenichi est un jeune homme qui la sauve de la mort et tous deux tombent éperdument amoureux. Il y a Rock –qui n’existe pas dans le manga- est le fils adoptif du tyran qui cherche à tuer tous les robots dans l‘espoir d’être aimé par ce père fou. La dualité manichéenne des riches et des pauvres. Des humains et des robots se retrouve violemment marqué dans cette trame. Se pose l’éternelle question sur l’amour entre humain et robot, sur la séparation entre un humain et une machine dotée d’intelligence et d’émotion, qui il faut bien l’avouer est particulier. Thème souvent évoqué et qui hante toujours.

L’histoire, telle qu’elle est contée, est superbement écrite, avec une musique lancinante, et surtout un graphisme d’orfèvre. En effet, la réalisation a su mixer deux pratiques bien différentes, celles du traditionnel 2D ensuite scanné, et du numérique pur, pour donner un mélange de réalisme de toute beauté. Les bonus sont toujours soignés chez les japonais, avec quantité d’entretiens avec les réalisateurs et les seiyū qui apportent toutes leurs passions, leurs émotions, et les conditions de réalisation toujours avec une humilité émouvante.

Les démonstrations du travail des seiyū, montre l’importance de leur apport. Ainsi la bien jolie Yuka Imoto, comme Kei Kobayashi et Kohki Okada, ou Taro Ishida (Departures) et Kousei Tomita résonnent de leurs interprétations.

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