Si dans ce second opus, sans être vraiment une suite de Ghost rider, on a le plaisir d’avoir des effets spéciaux de bien meilleures qualités, l’histoire est beaucoup moins passionnante. Mais pire que ça je crois, c’est la personnalité du ghost rider lui-même qui a changé en un personnage plus diabolique que la nature attachante dans la version précédente. Bien sûr, il reste du côté de la veuve et de l’orphelin contre le mal incarné par le diable et ses suppôts, mais il en est tout aussi monstrueux, bavant de haine, et de colère vengeresse.
Une belle jeune femme tente de protéger son gamin de la mainmise du diable et espère trouver refuge dans un ordre religieux, dont les moines sont très vite décimés par les démons. Ghost rider arrive à la rescousse et se trouve mêlé à un combat sans merci pour sauver l’âme de l’enfant, en devenir de puissant démoniaque. Mais le diable aura maille à partir dans une aventure péniblement poussive. Ce deuxième opus, réalisé par Mark Neveldine et Brian Taylor (Hyper tension), ne m’a pas passionné des masses. Trop de chevauchées sans intérêt, des longueurs injustifiées sans rien pour combler des vides sidéraux. Peu ou pas d’humour, peu ou pas d’émotion, et la technologie qui n’est pas exploité à fond pour rendre les effets plus marquants. J’avoue que je me suis passablement ennuyé, tant la trame suit un itinéraire classique et sans surprise, avec un manque de profondeur dans le caractère des protagonistes. Un troisième opus est à venir, mais est-ce bien souhaitable ?
On retrouve donc Nicolas Cage (Hell driver) ni décevant ni passionnant, face à la belle Violante Placido (Le guetteur) qui en ferait plus que lui. Ciarán Hinds (Le poids de l'eau ) ne s’en sort pas trop mal mais sans forcer. Ensuite, les Idris Elba (Pacific Rim) et Johnny Whitworth (Limitless) comme Vincent Regan (Blanche neige et le chasseur), ou même Christophe Lambert (Southland tales), participent à l’ambiance avec plus ou moins de bonheur. Le jeune Fergus Riordan n’est pas trop mal. Quant à Anthony Head (Percy Jackson : la mer des monstres), nous fait une apparition bien brève.