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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 10:37

On reprend les mêmes pour quasiment la même histoire qui se met à avancer un peu plus que précédemment. Le réalisateur a changé, et ce n’est pas plus mal que Francis Lawrence (De l'eau pour les éléphants) ait reprit le flambeau. Après le premier opus Hunger games qui ne m’avait pas emballé des masses, je m’attendais au pire pour finalement être agréablement surpris. Je ne dis pas non plus que c’est génial, loin de là, mais positivement mieux.

Donc, nous retrouvons notre héroïne de retour dans son district, traumatisée, hantée par ses compagnons morts dans l’arène et sur un système politique tyrannique odieux. Mais d’avoir gagné, non pas la seule survivante, mais avec une fausse histoire d’amour qui avait ému la foule et fait épargné son acolyte, est resté en travers de la gorge des organisateurs. Il va falloir donc l’élimer légalement, tant surtout que son aura signifie espoir pour la population asservie qui se révolte de plus en plus. Ce second épisode, commence lui aussi lentement et poussivement pour prendre enfin son rythme et s’accélérer ensuite vers quelque chose de plus prenant et presque passionnant. En effet, la profondeur psychologique des personnages est plus marquée, donnant un peu plus de consistance à l’ensemble. Surtout quand pour fêter les 75ème jeux des hunger games, sont rappelés tous les anciens vainqueurs. La partie s’annonce redoutable, et de mieux connaître les sacrifiés, donne plus d’intérêt aux combats. Ce qui s’emblait nous refaire le coup du premier, avec peu de surprise à la clé sur le résultat final, sera en définitive la bonne surprise. Tous ces survivants n’ont nullement envie de reprendre du service, ayant échappés une fois à la mort en tuant contraints et forcés, auront des réactions différentes à leur précédente participation. D’autant qu’on se sali un peu plus les mains que les coups de canon annonciateurs de décès. Enfin, le contexte insurrectionnel qui gronde dans les districts, et que se devine l’assassinat en direct voulu par les politiques afin de maintenir l’ordre et la peur, sonne le glas d’un régime et pimente la trame.

L’intérêt de cet épisode, ne vient donc pas seulement du jeu de massacre toujours aussi soft, mais de son ensemble, tant des protagonistes, que dans les cités et dans la philosophie du combat. Un combat bref et violent, avec solidarité, émotion et inventivité. Cette fois il y a envie d’en découdre pour sa survie contre les autres candidats, mais surtout contre les organisateurs. La belle Spartacus s’est réveillée, et nous entraine enfin dans la danse.

Sans en être sorti de salle aussi emballé que certains, j’ai été largement moins déçu, et j’ose l’avouer, curieux de savoir ce que donnera le prochain épisode. Le dernier opus se fera en deux parties comme de plus en plus souvent, ainsi que les Harry Potter ou Twilight.

Jennifer Lawrence (The barrens) est de plus en plus crédible, avec force détermination et d’émotion. Par contre j’ai souvent du mal à la reconnaitre. Aurait-elle fait du charcutage facial ? ça fait parfois bizarre. Quant à Josh Hutcherson (L’aube rouge) je le trouve toujours aussi faiblard par un manque de charisme, alors que Liam Hemsworth (Love and honor) a de la tenue. De même Elizabeth Banks (My movie project) décline de plus en plus vers les abysses sidéraux, quant la belle Jena Malone (For Ellen) prend une place qui donne de l’intérêt. Idem pour Woody Harrelson (Insaisissables) qui s’étoffe dans un rôle plus intéressant. Ensuite, les Stanley Tucci (Le quatrième pouvoir) et Philip Seymour Hoffman (The master), ou Donald Sutherland (Jappeloup) sont bien diaboliques à souhait. Et puis beaucoup d’autres, morts trop vite ou de second rôle récurrent tel Willow Shields, Bruce Bundy, Sam Claflin (Blanche neige et le chasseur), Jack Quaid, Taylor St. Clair, Sandra Ellis Lafferty et j’en passe.

2 étoiles

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