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Paranoïa

Le postulat de base est d’entré de jeu consternant. La suite n’en est que la triste démonstration de la nullité d’un scénario écrit à quatre mains gauches. Robert Luketic a été bien plus inspiré avec en particulier L'abominable vérité que dans l’adaptation du roman de Joseph Finder. J’ignore si celui-ci est écrit d’aussi naïve manière, mais le film manque de crédibilité.

La trame nous mène dans l’espionnage industriel informatique, notamment dans les téléphones mobiles toujours plus innovants. Un jeune surdoué infiltré chez le concurrent de son patron, va en quelques tours de mains trompé tous ses nouveaux collaborateurs, dont une romance amoureuse s’engage tout aussi vite avec l’une des meilleures de la boite, et en deux pot à cuillère, arriver à s’emparer des secrets de fabrications… La suite se complique un peu, mais rien jamais n’arrive à être aussi peu crédible. La paranoïa en l’occurrence ne sert pas à grand-chose tant tous les moyens prodigieux pour mieux espionner les uns et les autres se démasquent avec facilité à un point grotesque.

Impossible d’imaginer que des documents aussi ultras secrets puissent trainer dans un ordinateur portable à porter du premier venu. Impossible d’imaginer dans un monde aussi paranoïaque que les mobiles ou portables ne soient pas surprotégés par des codes, d’antivirus ou anti-troyens et toute la panoplie à porté du premier d’entre nous. S’ensuit des dialogues creux, des rebondissements infantiles, avec aussi peu de personnalité pour au moins les protagonistes principaux.

Le casting est d’inégale qualité, avec un Liam Hemsworth (Hunger games) pas spécialement percutant, comme Harrison Ford (La stratégie Ender) pas très bon non plus, quand Gary Oldman (The dark knight) fait ce qu’il peut. Idem pour que la très belle Amber Heard (Machete kills) qui joue le mieux possible un personnage mal écrit. Ensuite, les Richard Dreyfuss (Vacances à la grecque) et Josh Holloway (Mission impossible), comme les jolies Embeth Davidtz (The amazing Spider-man) et Angela Sarafyan (The immigrant), ou encore Julian McMahon (Red) et Lucas Till (Stoker) s’en sortent comme ils peuvent.

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