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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 15:37

N’étant pas de la génération de ceux qui ont suivi gamin toute la série, je ne savais pas ce que j’allais voir, et par conséquent j’avais peu de chance d’être déçu, si d’aventure cette histoire n’avait rien avoir avec l’originale. L’adaptation de Shinji Aramaki (Appleseed) qui s’est inspiré du manga de Leiji Matsumoto, est la première en long métrage, qui avait connu la célèbre série télévisée, réalisée par Rintaro (Metropolis). Il semblerait qu’une suite soit prévue.

Sur une histoire, telle que je l’ai suivi sans avoir à faire de comparaison, j’ai été un peu déçu face à l’engouement des fans. Dans un avenir lointain où, après avoir conquis l’univers, l’humanité de plusieurs centaines de milliards d’âmes, tente de revenir sur notre bonne petite Terre bleue, n’ayant visiblement pas trouvé de planète aussi belle et vivable. S’en est suivi des guerres meurtrières jusqu’à un cessé le feu général à la condition sine qua non qu’aucun humain n’y habite ni ne tente d’y retourner, afin de sanctuariser notre monde originel. Jusque là c’est plutôt pas mal et intrigant, surtout quand le mystère se dévoile sur les raisons et les intérêts des divers protagonistes. Sauf que la narration est très confuse, avec l’apparition des pirates sanguinaires sans que l’on ne sache rien d’eux, et auxquels un jeune homme tente d’intégrer l’équipage finalement sans grande difficulté, pour les espionner avec la ferme intention de les détruire. En réalité, la trame à la base est simple et pleine de rebondissements, mais les flashbacks pas toujours évidents perturbent un peu. Je ne me suis jamais ennuyé, tant il se passe d’évènements, de surprises et d’actions, mais j’attendais d’autres choses qui étoffent un peu plus cette histoire, au point d’en être resté sur ma faim.

Le graphisme est magnifique, comme toujours avec Aramaki, bien que ses personnages soient trop numérisés raidouilles sur les bords, me semble t-il. Le soin des détails est apporté avec son talent habituel, et en même temps les images sont trop sombres pour moi. Sympa dans l’ensemble, trop long pour si peu à se mettre sous la dent. D’autre part, j’ai un peu de mal à comprendre comment on soit passé de Harlock à Albator

Avec les voix de Shun Oguri, Haruma Miura, Yû Aoi (Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir), Arata Furuta, (20th century boys - chapitre 2), Ayano Fukuda, Toshiyuki Morikawa (Appleseed), Maya Sakamoto, Miyuki Sawashiro,

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