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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 16:16

Typique comédie romantique comme je les aime. Il faut dire que Rob Reiner m’avait déjà emballé avec notamment Quand Harry rencontre Sally et La rumeur court ou encore le terrible Misery.

Thème pourtant méga classique, avec le passage à la vie adulte pour des lycéens qui partent en université mais traité avec beaucoup d'intelligence. Les comportements et les codes de dragues ne sont plus les mêmes. Gamins, n’importe quelles manières peuvent marcher pour emballer les filles, qui comme les garçons sont sujettes aux premières expériences. En fac, Walter éprouve du mal avec sa méthode désuète, surtout avec Alison, la brillante et belle brune aux yeux bleu dans ses cours. Deux genres différents que tout opposent et se rejettent, jusqu’à ce que le hasard les emmènent dans la même galère. Voulant se rendre à Los Angeles, elle pour rejoindre son petit ami, lui un pote qui veut lui présenter une méga bombe qui l’attend pour se dévergonder, ils empruntent le même covoiturage pour le malheur des uns et des autres. Chemin faisant, nos deux protagonistes vont affronter bien des misères et se découvrir des sentiments cachés. Il y a un petit air de New York-Miami qui m’émeut beaucoup dans cette trame romantique dans laquelle baigne surtout de la tendresse et des gags bon enfant. En fait, c’est tout en nuance, subtilité et suggestivité qui donne à cette romance son côté sympathique qui rend nos protagonistes aussi attachants. Le genre d’histoire que je n’oserai rêver pour moi. En même temps, ce n’est pas neuneu désuet tant ça se lâche gentiment souvent avec des sous entendus amusants.

John Cusack (Admis à tous prix) tout jeune alors, est excellent, mais c’est surtout la très belle Daphne Zuniga qui prend le dessus tant elle y est adorablement charmante et attachante. Anthony Edwards est très drôle, de même que Boyd Gaines. La méga trop top Nicollette Sheridan, la sulfureuse Edie Britt de Desperate housewives, est plus que marquante. Enfin Tim Robbins (L'ombre du mal) ne passe pas inaperçu.

 

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commentaires

P
Avant tout il est assez marrant de découvrir John Cusack presque encore adolescent, dans un rôle annonciateur d'"Un monde à nous". Le reste, comme tu le dis, est une comédie romantique très bon enfant et très sympa. Il suffit juste de se laisser porter. Daphne Zuniga (qu'on reverra vite fait sur grand écran dans "La folle histoire de l'espace", le pastiche de Star Wars signé Mel Brooks) s'y montre charmante. On se demande pourquoi elle a finalement disparu si vite des grands écrans. Un film vraiment agréable. Dommage qu'il soit si rare en France.
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