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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 07:24

Et dire que certains se demande encore pourquoi le cinéma français est en crise ! Nous avons ici le parfait exemple de la merde qui est produite et diffusée en quantité industrielle. Pour sa première réalisation, mais surtout pour le script, Melissa Drigeard eut put nous éviter ce triste et affligeant spectacle, ou mieux l'écrire.

Sur un scénario, qui à la base sans être original pouvait être intéressant, la retranscription de la recherche de méthode du bonheur qui n’existe pas, dans cette version est des plus lamentables. La mise en scène qui flirt avec le théâtre, est nauséeuse tant ça part dans tous les sens comme des sketchs sans queue ni tête, sur des dialogues débiles qui ne sont jamais drôle et péniblement insupportables. Plus que de m’ennuyer, j’ai surtout trépigné d’énervement face à cet affligeant spectacle cauchemardesque. Car le pire, c’est cette sombritude d’interprètes bas de gamme qui ne savent pas jouer.

Alexandra Lamy (J’enrage de son absence), qui n’a jamais fait preuve de talent, touche ici le fond de l’horreur de l’insipidité. J’en dirais hélas autant de la pourtant mignonne Mélanie Doutey (Aux yeux de tous), terriblement mauvaise. Si ce n’est que le rôle de Julie Ferrier (Pour une femme) est naze et qu’elle nous a montré mieux en d’autres temps, elle arriverait à limiter la casse. Heureusement, Jean-Paul Rouve (Denis) est l’un des rares à arriver à nous dérider un peu un temps avec talent. L’abominable Michel Vuillermoz (Amour & turbulences) sombre dans le pathétique inimaginable. Le reste se perd dans le brouillard avec les ombres diffuses d’un Grégory Fitoussi (Mince alors !) ou d’un Julien Boisselier (Comme un chef) ou encore de la jolie Olivia Cote (Les beaux jours).

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