Ce téléfilm de James Hayman est un pâle remake d’Un jour sans fin qui ne trouve d’intérêt que par ses interprètes principaux. Il ne varie que sur le décor et la période des fêtes, car sur le reste il n’y a aucune innovation.
Donc, la veille de Noël, la belle et jeune Kate, célibataire depuis peu, est sur le point d’aller à un rendez-vous organiser, quand elle tombe évanouie dans un magasin. Un sort lui est jeté qui va lui faire revivre douze fois la même journée jusqu’à ce qu’elle trouve l’issue de sortie. Vous avez deviné la suite, qui trouve les mêmes concordances que le film d’Harold Ramis. Diverses épreuves vont obliger la jeune femme à se remettre en question, s’ouvrir aux autres et donner le meilleur d’elle-même afin de repartir du bon pied avec en prime cadeau de noël une vie meilleure, heureuse et pleine d’amour.
J’ai presqu’envie de faire un constat navrant sur le manque d’originalité, même pour un petit conte magique de fête, mais après tout, c’est aussi le but de tel divertissement. En soit, ça ne pose pas de problème, tant il en faut pour tous les gouts et qu’une petite détente amusante ne fait pas de mal. Donc je l’ai pris ainsi, regrettant toutefois que le script ne soit pas plus foulé et la réalisation aussi répétitive avec les réveils en copier coller. Parce que ce n’est pas pire que bien des navets auxquels nous avons droit à la téloche et même en salle. C’est juste que tant qu’à faire sur un tel canevas, même avec peu de moyen, autant tenter un petit truc qui change sans rien bouleverser.
Donc, il y a la bien jolie Amy Smart (Hyper tension) qui arrive à émouvoir et amuser avec son charme et son talent. Après, ça se complique en inégalité avec un Benjamin Ayres bien pâlichon, comme Richard Fitzpatrick. Laura Miyata et Audrey Dwyer sont jolies et convaincantes, comme Vijay Mehta et Jayne Eastwood (L'armée des morts), Joe MacLeod et Mark-Paul Gosselaar, et enfin la très belle Jennifer Kydd (Le cri du hibou).