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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 16:35

L’idée en soit serait plutôt marante si… bah, si cette histoire qui est une première réalisation de Yannick Saillet avait été plus crédible, plus étoffée et mieux travaillée.

Après l’attaque meurtrière d’un convoi français en pleine région talibane, il ne reste plus qu’un seul survivant. Apparemment, l’attaque à été perpétrée par des trafiquants de drogue, dont leur camion regorge de tonnes d’héroïne. Tout irait pour le moins pire, sauf qu’il est coincé sur une vieille mine soviétique, prête à exploser au moindre mouvement. Seul et debout sur la bombe mortelle, en plein cagnard dans la montagne désolée et aride, il n’a pour lui que son talkie walkie qui le relie à la base, et plus la moindre cartouche. En fait, il n’est pas si seul, puisque dans le camion il y a aussi une otage, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas très dégourdie, et comme par hasard française elle aussi. Et ce n’est pas tout. En plus d’être capable de rester debout plus de 20 heures, sous le soleil ardent puis dans la nuit froide, il résiste à une terrible et violente tempête sans bouger d’un iota, puis passent des emburqanées sorties de nulle part, qui viennent récupérer toute la cargaison de drogue, sous la seule surveillance d’un petit taliban qui parle super trop bien l’anglais, quand je doute qu’il y en ait un seul dans tout le pays. Mais pire que tout, pas un seul islamiste ou dealer pour récupérer les corps. La fin est des plus attendue, surtout après la narration qu’il donne d’un acte de lâcheté lors d’un affrontement.

Pourtant le début est prenant avec l’attaque courte et violente, avec le malaise sur la situation désespérée, pour s’éterniser ensuite dans un ennui profond où il ne se passe plus rien grand chose. L’appel téléphonique avec un petit mobile parait surprenant du fin fond de l’Afghanistan vers Paris, quand de la moindre campagne chez nous, je ne capte rien avec mon smartphone… Il faudra me donner le serveur afghan. Bref ! pas mauvais, mais pas terrible non plus et pitoyablement jamais crédible. La fin à la semper fi des marines est assez rigolote.

Un casting quasi réduit à un Pascal Elbé (Les invincibles) très théâtrale mais presque pas mal. Laurent Lucas (La capture) La très belle Caroline Bal (Café de Flore) nous fait une très brève apparition finale. Arnaud Henriet (Eyjafjallajökull), Jérémie Galan, Patrick Gimenez (R.I.F.), le gamin Othman Younouss et Rabii Benjhail Tadlaoui.

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