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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 09:23

Amusante petite comédie de 1967 réalisé par Gene Kelly, acteur, danseur et réalisateurs de nombreux films, mais aussi ardant adversaire du Maccarthysme. Sans rapport avec la politique, cette histoire est une pure comédie assez osée dans le fond, sur les us et coutumes de l’adultère.

Un homme marié à une méga bombe, ne cesse de mater tout ce qui porte jupon, sans conséquence que de fantasmer gentiment, se laisse tenter par un de ses amis de passer aux choses sérieuses en allant voir ailleurs. Aussi, il lui enseigne tout l’art du parfait mari volage avec un guide bien personnel pour n=prendre toutes les précautions d’usages. Ainsi, toute la trame va nous décortiquer avec un humour subtil, toutes les ruses à adopter, toutes les erreurs à ne pas commettre, afin de tromper sa femme sans soulever le moindre doute.

C’est très drôle, un peu vieilli sans doute, mais reste très efficace de par la tournure des événements, des dialogues et des gags bien cocasses et des mimiques et expressions clownesques. Bien entendu, il y a une bonne petite morale à l’encontre des maris malintentionnés, mais c’est avec un bon esprit d’amusement et de détente, et pas faux. Je me suis beaucoup amusé, surtout avec des acteurs, dont il faudra noter qu’ils sont tous d’une laideur repoussante, et mariés avec des créatures de rêves, sympas, attentionnées, en bonne femmes au foyer comme on n’en fait plus.

Le casting est en effet superbement distribué avec un Walter Matthau est absolument divin d’humour épicé de triste tendresse qui marque. La très belle Inger Stevens, morte hélas à 35 ans d’une overdose controversée, est absolument délicieuse de charme et d’élégance. Robert Morse est excellent, de même que les jolies Sue Ane Langdon et Jackie Russell, Aline Towne et Claire Kelly ou encore Eve Brent et la magnifique Linda Harrison -la belle et muette dans La planète des singes- Marian Mason et Majel Barrett entre charme et talent. Marvin Brody et Tommy Farrell sont impayables, et puis beaucoup de vedettes de l’époque en caméo avec la belle Jayne Mansfield (La blonde et le shérif), Lucille Ball, Jack Benny, Terry-Thomas, Sid Caesar, Carl Reiner, Joey Bishop, Art Carney et Wally Cox participent à l'ambiance cocasse.

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commentaires

P
Comme tu le dis, ça a un peu vieilli sans doute, mais cela reste une comédie plutôt osée et plutôt pleine de mauvais esprit pour l'époque, alors que le code Hayes n'était pas si loin. Ce qui est étonnant aussi, c'est de retrouver Gene Kelly, somme toute plutôt habitué aux musicals, derrière la caméra de cette comédie. Et puis mention particulière pour la belle Inger Stevens, irradiante de beauté, qui joue là un de ses derniers rôles au cinéma...
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