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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 09:39

Le summum du plus ridicule de la franchise, après les deux premiers opus Rambo et Rambo II : la mission, dans lequel nous touchons le gouffre de la propagande la plus scandaleuse. C’est Peter MacDonald qui s’y cogne violemment. Et ce n’est pas seulement par anticommunisme, en l’occurrence de l’antisoviétisme, mais c’est de la connerie pure de racisme de haine du russe que les nazis ne renieraient pas, comme on a pu le constater entre autres avec Jack Ryan initiative.

Rambo partant en guerre contre les horribles génocidaires communistes pour aider les gentils talibans… oui, je sais, il y aurait de quoi rire, surtout quand dans les bonus, ils tentent pathétiquement, scénaristes, producteurs et acteurs de se justifier. Encore, s’ils avaient simplement dit « on y croyait, on s’est trompé, sorry… » Et encore plus drôle, ça a été tourné en Israël avec des acteurs israéliens, ceux là même que les « gentils » veulent exterminer. Il manque à mon article les rires en fond sonore comme dans les sitcoms.

Et de fait, cette histoire est un pur méga navet. Donc, les soviétiques occupent l’Afghanistan comme dans l’Histoire véridique, sous prétexte de venir en aide à un gouvernement corrompu, afin en réalité d’accéder à la mer et aux pipe line pétroliers. Sauf que ça ne tourne pas aussi bien que prévu, la guerre s’enlise en des carnages de part et d’autre. En plus des armes de dernière génération gracieusement offert par les States, qui tueront plus tard les soldats et civils américains… il est décidé d’envoyer le seul capable de tuer tous les russes : John Rambo ! Je n’ai pas pu les compter, mais il en massacre des milliers à lui tout seul sans une seule égratignure. Sa petite pétoire face à des chars et hélicoptères blindés, il les déglingue tous. La réalisation est atroce, le découpage et la mise en scène catastrophique, sans parler du jeu des acteurs qui semblent avoir du mal à y croire. Les effets spéciaux sont là pour faire un maximum d’esbroufe. C’est peu. Et pas de femme au pays des mollahs, même pas enlaidies par la burqa.

Sylvester Stallone (Match retour) se taille donc le summum du pathétique avec son compère Richard Crenna au plus bas de sa forme. Marc de Jonge acteur français pour colonel russe, parti trop tôt, Kurtwood Smith (Hitchcock) et Sasson Gabai (Le cochon de Gaza) sont dans la même veine du pastiche.

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