Petit polar de George Mendeluk qui eut pu être beaucoup plus sympa et crédible si… comme souvent dans les polars il n’y avait le détail qui tue.
Dix ans après la mort de son mari, une bien jolie veuve apprend par un agent d’assurance que l’on a retrouvé son cadavre, mort deux jours auparavant. Lors de sa disparition, dix millions de dollars de sa société avait disparu. Il lui est donc demandé de procéder à l’identité du cadavre, et de là, commence une enquête afin de comprendre ce qui s’est passé, et retrouver trace de l’argent dérobé. Des découvertes suivies de révélations vont nous trimballer dans d’invraisemblables pots aux roses absolument pas crédible. Pourtant, ça commence pas mal, et c’est même intrigant nous obligeant à trouver les pièges qui ne manqueront pas en effet d’arriver. J’en avais deviné assez vite quelques uns, avant que le détail qui tue n’arrive enfin qui gâche le dénouement. Comment croire une seule seconde, que bien des jours après un meurtre en pleine forêt, une néophyte retrouve une chaine et son pendentif, ce qui va permettre de résoudre l’affaire. Ce n’est pas très grave tant c’est assez cruche en définitive, et reste plus un divertissement qu’un réel thriller. En effet, la réalisation ne respire pas plus que l’écriture du script d’un grand niveau. On ne s’ennuie pas cependant, tant ça ne traine pas, faisant fi de détails pour aller à l’essentiel. J’ai même carrément souri avec indulgence tantôt à l’histoire, tantôt aux maladresses.
Pourtant, la belle Daphne Zuniga (Un Noël pour l'éternité) est très convaincante, drôle et attachante, face à Duncan Regehr, tout aussi amusant que Ken Dresen, Philip Granger et Mackenzie Gray (Man of steel). Bien sûr, la gente féminine est représentée par les très jolies Carol Alexander, Lisa Ryder, et Anne Openshaw (Le territoire des loups) ou encore Heather McDermott.