Ce petit film nous propose un panel de productions divers et variés, créées entre 1953 et 1982, avec six courts métrages réalisés par John Halas et Joy Batchelor de différentes variétés de styles et de techniques, comme d’un catalogue, avec au choix selon les gouts de chacun qui alterne du très bon au beaucoup moins bien.
Il y à donc à boire et à manger, selon l’humeur et la faim, mais qui donne une vision assez large de ce qui s’est produit au fil de ces décennies. Dans ces exemples, dont le point commun est la musique, alternant du ton joyeux au triste. Nous avons droit aux aventures d’Hamilton, qui nous joue de la trompette tout en étant baby-sitter sur un ton enlevé. La figure de proue, est celle qui m’a le plus marqué, inspiré d’un poème de Crosbie Garstin avec cette triste histoire d’une sirène qui tombe amoureuse d’un roi de bois à la proue d’un navire. Suivent aussi le fameux bestiaire Flower power du clip Love is all de Deep Purple qui passait en boucle à la télé. Il y a encore Automania, qui décrit un monde saturé de voitures, et Les joueurs, match de tennis entre Björn Borg et John McEnroe qui au fil des échanges transforme la balle en engin de guerre de plus en plus violente.
J’avoue que je n’ai pas été très sensible à ce panachage de styles et à certaines histoires, dont l’esprit est assez particulier dans un humour, sans doute so british qui n’est pas ma cup of tea. L’intérêt que j’en ai retenu est la variété des techniques, souvent mal vieillis, ou l’étaient-elles déjà à leur époque ?