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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 16:24

Petite historiette de Nicole Garcia qui n’a jamais réussi à m’intéresser tellement il ne se passe rien de bien passionnant qui aurait été à peu près bien dans le cadre d’un court métrage et dans laquelle il manque juste une petite étincelle de vie pour émouvoir et de consistance dans la trame.

D’autant plus inintéressant que les personnages qui y sont croqués sont d’une telle apathie qu’ils en paraissent invisibles, dans la rencontre entre un enseignant vacataire et une serveuse dans une paillote de bord de mer par l’entremise d’une élève dont le père ne peut assurer la garde du week end. S’ensuit ce que l’on peut penser être le début d’une idylle amoureuse dont une dette importante contracté par la jeune femme insolvable va réveiller le jeune homme à un passé qu’il tentait de fuir. Issu d’une famille bourgeoise très riche, il va les retrouver et faire face à un passé, dont il faut convenir du ridicule débat.

La trame est réalisée avec une lenteur insondable qui nous plonge dans une somnolence irrésistible, d’autant plus grande que le peu de dialogue est creux et sans intérêt, et tellement susurré qu’il en est souvent inaudible d’autant que c’est terriblement mal joué. Je me suis épouvantablement ennuyé en m’accrochant à un événement qui aurait commencé enfin une histoire quelconque. Las, quand en définitive, elle avait passé un bon dimanche…

Donc, le fils à papa et maman, Pierre Rochefort débute au grand écran sans convaincre. Du mal à discerner une émotion, tout autant que le timbre de sa voix quelque peu aphone et jamais juste. Louise Bourgoin (La religieuse) s’impose de plus en plus avec charme et conviction, dans un rôle récurent qu’elle maitrise forcément. Il faut bien dire que le contexte s’y prête bien tant ses partenaires ne brillent pas des masses. J’ai toujours aimé Dominique Sanda avec sa voix chaleureuse et son regard franc, même si elle ne joue pas terriblement bien. Quand la jolie Déborah François (Populaire) est plus émouvante et joue juste, de même qu’Eric Ruf (R.I.F.). inégaux les Benjamin Lavernhe (Radiostars) et Olivier Loustau (L'avocat), Jean-Pierre Martins (La cage dorée) et le jeune Mathias Brézot.

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