Je ne connaissais pas les fantaisies de Rémi Gaillard, qui parait-il, ont fait ses heures de gloire sur la toile, avec des coups d’éclats comme de se mêler lors de la coupe de France de football et serrer la main du Président Jacques Chirac, quand il n’était pas du tout joueur. Facéties qui ne sont pas de mes hobbies et que Raphaël Frydman tente de nous divertir en nous montrant l’envers du décor.
La trame est donc des plus simples, avec un quadra et ses potes, complètement accro depuis l’enfance à créer des situations burlesques filmées en direct avec les moyens du bord et postées ensuite sur le net. Sommé de grandir et de prendre ses responsabilités par sa compagne qui ne supporte plus ces enfantillages, il se range des camions en travaillant dans l’entreprise de beau papa, pour rentrer dans le rang. Une vie plus normale qui ne lui convient pas et le plonge dans la dépression.
J’oserai dire que les acteurs sont les seuls qui ont du s’amuser, car pour ma part, les gags à la Caméra Invisible me laisse de marbre. D’autant plus que l’ensemble des interprètes sont d'assez médiocres comédiens, le principal en tête. Je ne suis pas sûr à la vérité que ça se veut une comédie, tant au final c’est assez triste dans le contexte, sans que l’on sache ce qui importe le plus. Apparemment, les clowneries ne rapportent guère pour en vivre, du moins c’est ce que l’histoire suggère. Péniblement longue et chiante la scène sur les « cons de parisiens ». En est-on encore à ce racisme primaire en province ? Ou seulement chez ces cons de « comique » troupiers ? Ça fait quand même ringard, à l’image des protagonistes. Bref ! pas très emballant tout ça…
Rémi Gaillard est sans doute inventif dans ses délires, mais pas bon en comédie. Nicole Ferroni, s’en sort un peu mieux que tous les autres, tels Alban Ivanov (Belle comme la femme d'un autre) et Sylvain Katan, Franc Bruneau (Il reste du jambon ?) et Grégory Nardella, ou encore Quentin Jodar,