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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:21

S’il est vrai qu’avec le temps, le film de James Cameron (Avatar) a pris un sacré coup de vieux, paradoxalement il s’est aussi bonifié avec le temps, comme souvent les films des années 80. Quelque peu suranné, il en ressort toujours beaucoup de charme et d’envoutement et toujours cette belle énergie bien jouissive.

Une nuit de 1985, deux hommes apparaissent dans des éclairs électriques, venus du proche futur de 2029. L’un est un cyborg chargé de tuer une certaine Sarah Connor. L’autre est chargé de la retrouver pour la protéger. Vous connaissez tous la suite par cœur. A Los Angeles, trois femmes sont homonymes, et la chance pour l’héroïne, est que les deux assassinées ne sont pas la bonne cible, et qu’elle est sauvée de justesse par son protecteur. Nous apprenons donc que les deux entités venus du futur, tentent d’effacer du passé le futur chef de la résistance dans une guerre post nucléaire, entre humains et robots. Et la mère futur n’est autre que cette jeune Sarah.

Ce film de science-fiction se laisse regarder avec beaucoup de plaisir, même si les effets sont chiches et pauvres, surtout les scènes de guerres futuristes, où tout sent la maquette pour enfants. Pourtant, lorsque Terminator perd sa peau pour n’être plus qu’un robot, il est impressionnant à faire peur, donnant à cet instant une dimension terrifiante à la trame. J’ai beaucoup aimé cette histoire, toute de courses poursuites entrecoupées de bagarres, de souvenirs et de cette histoire d’amour qui se tisse. Je regrette que cette romance vire dans le ridicule de la paternité de futur John Connor par son meilleur ami Kyle Reese revenu du futur enfanter sa mère dans le passé qui peut tout simplement pas voir le jour. C’est juste que c’est logiquement impossible, et ça foire complètement la fin, et par conséquent les suites qu’il me faudra revoir tant je ne m’en souviens plus des masses. Vraiment dommage car la réalisation est impeccable, tant dans sa mise en scène que dans les cadrages. Les dialogues sonnes justes avec un casting devenu culte.  

L’armoire à glace d’Arnold Schwarzenegger (Evasion) est impitoyablement excellent, face à Michael Biehn (Une soirée d'enfer) très efficace, et la jolie Linda Hamilton, drôle et attendrissante. Lance Henriksen et Bess Motta sont marquants.

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