Etonnante histoire de Michael Knowles, qui réalise son premier long métrage d’après le roman de East Fifth Bliss de Douglas Light sur le spleen d’un trentenaire et son passage enfin à la vie adulte bien tardive.
Un homme de 35 ans, looser indécrottable, vivant encore avec son père, sans travail, sans passion ni ambition autre que celle de faire le tour du monde en rapport avec ses lectures, va voir sa vie changer avec une adolescente qui se être la fille d’un de ses camarades de classe. Une relation aussi courte que passionnée qui va remettre en question son acte mais surtout sa vie. Ainsi, entre son ami d’enfance, son père, la jeune fille et son père en plus d’une jolie voisine, vont faire tourner autour de lui des chakras de toutes sortes qui vont finir par faire des étincelles lumineuses.
La réalisation est vive et drôle sans jamais perdre haleine, pour mieux nous embarquer dans des relations sans morale ni pathos, même avec le cas de la défunte mère. Le ton est résolument à l’optimisme, souvent absurde mais toujours sympathique. Je me suis bien amusé avec ces profils pathétiques, ces réparties amusantes et ses scénettes successives tantôt hilarantes et tantôt émouvantes.
Michael C. Hall (Paycheck) est vraiment parfait, face à la jolie Brie Larson (Don Jon) vive et impétueuse. Il n’y a rien à faire, j’adore Lucy Liu (Rise) qui est drôle et désirable. Peter Fonda (Ghost Rider) est sympa, de même que Brad William Henke (The frozen ground) et Chris Messina (Argo) impayables, et ma trop belle Sarah Shahi (Le congrès) superbe. Les belles Kate Simses ((S)ex list), Liz Holtan (Dos au mur) et Melanie Torres, sont tordantes, ainsi que Glenn Kubota et Joshua Alscher.