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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 15:53

Même si le sujet est récurrent et la psychologie un peu tirée par les cheveux, l’histoire sur la douleur de la culpabilité racontée par Francesca Gregorini se laisse suivre avec un certain envoutement et une belle et douce émotion qui ne laisse pas indifférent.

Une jeune fille en mal être de se sentir responsable de la mort de sa mère lors de sa naissance, est renfermé dans un bulle agressive. Une culpabilité qui n’a pas lieue d’être et qui pourtant la tourmente, ainsi que son père désolé d’impuissance, et de sa belle mère rejetée. Arrive une nouvelle voisine étrange dans la maison d’en face, avec un enfant en très bas âge que personne ne peut voir. La jeune Emmanuel, accepte d’être la baby-sitter et se découvre avec cette femme qui a des ressemblances avec sa mère, une amitié très forte, et surtout pour le bébé bien mystérieux.

La très grande force de cette histoire, est cette étrangeté qui lie deux souffrances de la culpabilité qui les emmènent dans un monde de folie et de fragilité, de douleurs et de recherches de réponses. La réalisation est très belle, amenant lentement mais sûrement dans un univers sombre, dont on ne sait au début où cela nous mène, démoniaque ou folie, violence sordide ou gore, quand c’est beaucoup plus subtile, qui nous transporte vers un drame psychologique plus ténu. La musique hante l’atmosphère sur un cadrage souvent lointain, avec souvent les reflets dans les glaces, et un dialogue épuré qui en dit plus long par les gestes et les regards. De nombreuses symboliques permettent d’insuffler des réponses souvent basics mais qui tombent justes. L’émotion est à son comble sur la fin, même si un peu convenu et pathos, mais le jeu des actrices en impose.

Ainsi, la jeune Kaya Scodelario (Now is good) est très convaincante avec beaucoup d’émotion, face à la belle Jessica Biel (Hitchcock) qui fait preuve de retenue et de composition. J’aime bien Alfred Molina (Identité secrète) émouvant, de même que Frances O'Connor (L'importance d'être constant) qui apportent leurs ressentis avec justesse, ainsi qu’Aneurin Barnard (Le sang des templiers) et Jimmi Simpson (Abraham Lincoln : chasseur de vampires).

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